Merci beaucoup pour tous ces compliments que j'ai transmis à mon équipe de MorGraph. Nous sommes assez fier de ce que nous avons fait, et le fait que vous appréciez notre travail nous fait donc évidemment très plaisir.
Mais l'équipe de MorGraph bénéficie simplement d'une expérience aujourd'hui assez importante (bientôt 300 films produits par Morcar Prod à Gérardmerveille, sans compter ceux produits auparavant à Baltimore), qui a permis à nos graphistes d'améliorer leur technique au fur et à mesure, en tenant compte des erreurs signalées dans les avis sur certains films.
Et puis les membres de mon équipe rentrent parfois très tard chez eux le soir, après avoir passé plusieurs heures pour n'avoir seulement que démarré une affiche.
Rrose Sélavy a écrit :il faut chercher sa propre singularité sur papier. Prod'Artaud l'a fait, PRNA, GCP, Sergiot l'ont aussi fait à leur manière...
Je suis tout à fait d'accord avec vous, Monsieur Sélavy. J'aime aussi retrouver sur les affiches une empreintes qui permet de deviner, sans même avoir encore fait attention à la maison de production à l'origine du film, qui est derrière le projet.
Prod'Artaud a par exemple réutilisé plusieurs fois un style graphique que j'apprécie beaucoup et qu'on ne trouve que sur les affiches de sa société.
Jérémie Walken a écrit :Rrose Sélavy a écrit :Et plus que la beauté technique, nous voudrions que soit davantage considéré les tréfonds de l'histoire car, on peut rapidement dériver sur l'effet "poudre aux yeux" ou "opium"... Que cela n'empêche pas l'assiduité à la lecture !
Votre discours est rabat-joie mais il faut reconnaître que vous avez tout à fait raison. J'ai déjà vu des producteurs attribuer la note maximale à un film sur la seule base de l'affiche, sous l'effet de l'admiration.
Vous trouvez aussi, concernant son discours ? De mon côté, je regrette toujours que certains producteurs considèrent malheureusement l'affiche comme un "bonus" seulement, alors que, je continue de le penser haut et fort, dans le monde de CinéJeu, l'affiche représente à mon avis la moitié du travail. Certaines sociétés ont plus de facilité pour écrire un texte, et moins pour faire une affiche, d'autres sont dans la situation inverse. Et je trouve que donner plus d'importance au texte qu'à l'affiche dans la notation fait qu'on n'est pas équitables envers deux sociétés qui seraient dans ce cas, par exemple.
J'ai l'impression par exemple qu'à Gérardmerveille, si un film était bien écrit, mais moyennement illustré, il remporterait une meilleure note que le même film, moins bien écrit mais mieux illustré.
Tiens donc ! Ca serait intéressant à tester ça. Prendre une idée de film identique, et la confier à deux producteurs, un premier dans le genre de WARNER, par exemple, qui a plus de facilité dans l'illustration que dans l'écriture, et un autre dans la situation inverse. Je suis sûr que le second récolterait de meilleures notes que le premier
Nikolas MorcarJérémie Walken a écrit :Personnellement, quand une affiche est vraiment magnifique, je suis beaucoup plus pointilleux sur le texte. Concernant
Holster's Miami, j'entreprendrai la lecture du scénario avec un brique et un phanal, c'est certain. Heureusement pour Morcar, c'est Alex Hickey qui attribue les notes, et non moi...
Vu comme vous avez accueilli notre projet de trilogie, je ne doute pas que vous nous attendez au tournant. Il est cependant dommage, je trouve, que vous soyez plus pointilleux avec un film bien illustré qu'avec un autre qui le serait moins bien, cela voudrait dire qu'une belle affiche deviendrait finalement un handicap pour un film, alors que ça devrait être l'inverse quand même, soyons logique.
Rebecca Blakstad