Séances de ratrapage à la maison

[Gérard Cousin]

Même si j'ai toujours beaucoup apprécié "Evil Dead 2", j'ai toujours trouvé que le coté trop "remake" de ce film par rapport au précédent...
Mais par quelques éléments, c'est vrai qu'il pose les base du délirant et génial "Evil Dead 3"

[Frost Films]

A mon avis, Sam Raimi à voulu faire son propre remake avec plus de moyens. Sinon le scénario est vraiment aussi mince que Keira Knightley !

[Gérard Cousin]

C'est sur!
Le troisième volet et pour moi un très grand moment (même si il faut reconnaitre que c'est plus vraiment un film d'horreur!), et ce même si ce n'est qu'une relecture "sous acide" du bouquin de Mark Twain: "Un yankee à la cour du roi Arthur"
Malheureusement, "Evil Dead 3" a été tronçonné dans de nombreux pays ce qui donne une multitude de versions utilisant des scènes alternatives (par exemple, dans certaines versions, ce n'est plus une formule qu'il doit dire pour utiliser la potion mais un certains nombre de gouttes de la dites potion, certaines scènes sont identiques mais filmé par une autre caméra, etc...)
De plus, je prèfère la fin "post-apocalyptique" à celle utiliser (mais celle utiliser pouvait laissait faire une suite... )

[La Grande Divine]

preferez "Tenue de Soirée" de Bertrand Blier sorti au meme moment, ça depote toujours autant...

Un peu plus tard, quand même, le Blier...

Après verification dans ma super mega base de donnée ça donne :

37°2 le matin : sortie le 9 avril 1986
Tenue de soirée : sortie le 23 avril 1986 (9 semaines 1/2 aussi etait sorti le meme jour)

Chaud le mois d'avril pour le "ne te decouvre pas d'un fil" sur les ecrans ils etaient à poil. Le bon vieux temps

[Frost Films]

C'est sur!
Le troisième volet et pour moi un très grand moment (même si il faut reconnaitre que c'est plus vraiment un film d'horreur!), et ce même si ce n'est qu'une relecture "sous acide" du bouquin de Mark Twain: "Un yankee à la cour du roi Arthur"
Malheureusement, "Evil Dead 3" a été tronçonné dans de nombreux pays ce qui donne une multitude de versions utilisant des scènes alternatives (par exemple, dans certaines versions, ce n'est plus une formule qu'il doit dire pour utiliser la potion mais un certains nombre de gouttes de la dites potion, certaines scènes sont identiques mais filmé par une autre caméra, etc...)
De plus, je prèfère la fin "post-apocalyptique" à celle utiliser (mais celle utiliser pouvait laissait faire une suite... )

On verra bien quel version je vais recevoir. Mais si c'est sur le dvd ça doit pas être la "vraie" version. Mais bon !

"Chez prixbas, les prix sont bas!"

[Kaoru]

Les promesses de l'ombre - David Cronenberg (1h40)
vu au cinéma en plein air de la villette



De quoi ça cause? Anna travaille à l'hopital quand elle voit débarquer une jeune fille enceinte. Celle ci meurt en donnant naissance à une fille. Pour retrouver la famille de l'enfant Anna doit traduire le journal de la mère écrit en russe.
Elle rencontre alors Seymon, propriétaire d'un luxueux restaurant et, par ailleurs, chef d'une famille mafieuse très dangereuse.

Comment c'était? Ce que j'ai retenu de ce film c'est qu'il était gore, très gore. Mais, malheureusement (car je crois que c'était pas voulu), au point d'en être drôle. Le but était, à mon avis, de montrer crument les scènes de violence pour qu'on soit choqué mais personnellement je trouvait, du coup, tout ça pas très crédible.
Pour ce qui est de l'histoire, on peut pas dire que ce soit vraiment original.
Une gentille jeune fille qui va se frotter à la pègre, des méchants très méchants, des gentils très gentils, bref, des beaux clichés.

Reste que l'essentiel du casting est très bien choisi, les acteurs jouant tous très bien. Palme à Viggo Mortensen qui, malgré un rôle assez pauvre (même s'il est le personnage principal), s'en sort assez bien.
Cassel est assez touchant à la fin.
Le problème c'est que tous ces gens sont censés être russes. Alors, avec leurs faux accents, ça sonne assez mal.

En bref, c'est un film qui se laisse regarder même s'il n'apporte pas grand chose. A prendre parfois avec un brin d'ironie... *****


Into the wild - Sean Penn (2h27)
vu au cinéma en plein air de la villette



De quoi ça parle? Un gars de 22 ans qui décide de tout plaquer pour partir voyager partout aux Etats Unis. A pied, en stop, et surtout sans argent. Le but final : vivre au milieu de la nature sauvage, en Alaska.

Comment c'était? C'était la deuxième fois que je le voyais et je me suis aperçu que je n'avais pas compris la moitié de ce que ce film voulait dire.
Bien sûr, ce film vaut pour ses décors magnifiques, l'idée qui nous fait tous rêver de tout plaquer pour partir à l'aventure.
Mais ce que j'y ai vu c'est le portrait d'un garçon qui par ce voyage, va comprendre ce qu'est le bonheur. En gros, le petit va devenir un homme. Et, on se laisse emporter, à suivre ce parcours. je me suis surprise, lors de ce deuxième visionnage, à trouver le personnage de Chris assez antipathique car profondément égoïste. Et puis, la fin nous montre qu'il grandit et on fini par le trouver attachant.
En bref, c'est beau, c'est émouvant et ça fait réfléchir. Pour moi c'est un vrai coup de coeur. Ça me donne envie de partir en Alaska...
Ce film est aussi, et peut être avant tout, un hymne à la nature et une façon de nous montrer qu'à côté, on est tout petits.
Côté technique, Mr Penn sait filmer, les acteurs savent jouer. Mention spéciale à Emile Hirsh et au vieux à la fin. Pour les fans de Twilight on y retrouve l'actrice dans un rôle un p'tit peu plus intéressant. *****

[Morcar]

Synopsis : Depuis le décès de sa femme il y a quatre ans, Dan vit seul avec ses trois filles. Comme tous les ans, il se rend chez ses parents pour la rencontre familiale annuelle. Alors qu'il se rend dans une librairie un matin, il fait la connaissance d'une jeune femme dont il tombe immédiatement amoureux. Mais de retour chez ses parents, il apprend que cette jeune femme est la fiancée de son frère.

Avis : Steve Carell, que je n'avais jamais du voir jusque là que dans des comédies un peu potaches, et Juliette Binoche dans une comédie sentimentale, ça peut paraître étrange au premier abord. Et pourtant, l'un comme l'autre campe très bien son rôle dans cette comédie américaine assez classique dans le genre. Carell interprète un personnage tout en finesse, tiraillé entre son attirance pour la fiancée de son frère, et son envie de ne pas tout foutre en l'air dans sa famille, tout en ayant à gérer seul trois filles ayant chacune ses problèmes dus à son âge. Juliette Binoche, pleine de charme, rayonne à l'écran. Le reste du casting est également très bon. On a réellement l'impression de voir une famille très soudée.
Le scénario n'est évidemment pas pleins de surprises, mais attendez-vous à plusieurs éclats de rire, dont une scène chantée prouvant que nos traducteurs français sont quand même très doués. Evidemment, dès le début du film, on devine comment va se terminer l'histoire, comme c'est toujours le cas avec ces comédies sentimentales, mais ça se laisse regarder agréablement.

Note : 14/20

[Frost Films]

Une comédie qui ne vaudrait que pour le couple carrel/binoche je trouve. Le reste est totalement convenue et manque cruellement d'originalité.
Les traducteurs francais sont peut être bon mais pour le titre ils se sont pas foulés

[Morcar]

Bêtement, la plupart des amateurs du genre sont attirés par ce genre de titres, d'où le fait qu'on en retrouve sans arrêt.

Coup de foudre à Manhattan (Maid in Manhattan)
Coup de foudre à Bollywood (Bride and Prejudice)
Coup de foudre à Notting Hill (Notting Hill)
Coup de foudre et consequences (Fools Rush In)

Et donc ici : Coup de foudre à Rhode Island (Dan In Real Life)

Ca se serait appelé Dan dans la vraie vie (sans doute le titre québécois ), une grande partie du public adepte du genre aurait passé son chemin.

Pour ce qui est du film en lui-même, j'ai rit à plusieurs moments. Mais comme j'ai dit à ma femme à la fin du film, qui m'a dit être du même avis, c'est comme la plupart de ces comédies romantiques : on les voit, on les apprécie, mais on les oublie aussi vite qu'on les a vues.

[Frost Films]

C'est pour cela que j'apprécie guère les comédies sentimentales. C'est un peu encore et encore toujours la même chose. La rencontre, la niaiserie, le début de la relation, la connerie d'un des deux tourteraux ( généralement venant plus de gars que de la fille bizarrement... ) et la reconciliation pleine de bon sentiments...
Il n'y a vraiment que les comédies sentimentales de Woody Allen qui me plaisent pour le coté "comédie intelligente".

En tout cas, c'est prendre les gens pour des cons que de renommer ces films comme ça. C'est pour faire plus de recette sur les entrées ce genre de traduction. Ils aurait très bien pu trouver autre chose, ca ne m'aurait pas empêcher de le voir. ( Je l'ai vu uniquement pour la présence des deux acteurs principaux que j'affectionne tout particulièrement, sinon j'aurais jamais vu ce film... )

[Morcar]

C'est pour cela que j'apprécie guère les comédies sentimentales. C'est un peu encore et encore toujours la même chose. La rencontre, la niaiserie, le début de la relation, la connerie d'un des deux tourteraux ( généralement venant plus de gars que de la fille bizarrement... ) et la reconciliation pleine de bon sentiments...

Ce n'est gère différent de la plupart des films d'action, ou de super héros qui réutilisent toujours les mêmes recettes également. On pourra faire le même reproche à pas mal de films d'horreur aussi, etc... Ce n'est pas réservé au genre de la comédie sentimentale.

[Alex Hickey]

Ca se serait appelé Dan dans la vraie vie (sans doute le titre québécois ), une grande partie du public adepte du genre aurait passé son chemin.

Le titre québécois est Dan face à la vie, ce qui n'a rien d'un mauvais titre à mon avis, en regard du titre original, en plus d'être beaucoup plus original que Coup de foudre à Rhodes Island.

[Frost Films]

C'est pour cela que j'apprécie guère les comédies sentimentales. C'est un peu encore et encore toujours la même chose. La rencontre, la niaiserie, le début de la relation, la connerie d'un des deux tourteraux ( généralement venant plus de gars que de la fille bizarrement... ) et la reconciliation pleine de bon sentiments...

Ce n'est gère différent de la plupart des films d'action, ou de super héros qui réutilisent toujours les mêmes recettes également. On pourra faire le même reproche à pas mal de films d'horreur aussi, etc... Ce n'est pas réservé au genre de la comédie sentimentale.

C'est peut être parce que je n'aime pas vraiment les comédies romantiques que j'ai ce genre de ressenti. J'ai moins l'impression de voir la même chose quand je voit un film d'horreur ou d'action. C'est plus flagrant dans les comédies romantiques en tout cas.

[Morcar]

En effet, je pense que ça doit être ça.
Forcément, on voit plus les défauts quand on n'est pas fan du genre.



Synopsis : Un flic noir, un policier raciste et son jeune collègue, un politicien, deux jeunes braqueurs, un réalisateur télé, ... tous ces gens vivent à Los Angeles sans se connaître. Pourtant, durant une journée, leurs destins vont s'entrecroiser, des rencontres qui vont les pousser à montrer une partie d'eux qu'ils gardaient cachée.

Avis : Dès le début du film, j'ai repensé à Magnolia de Paul Thomas Anderson, un autre film chorale que j'avais beaucoup aimé. Ici encore, le film montre plusieurs tranches de vie, qui vont s'entrecroiser, sans qu'il n'y ait vraiment de début ou de fin au film, puisqu'il s'agit ici seulement d'une journée de la vie d'une dizaine de personnes. Le scénario est très bien écrit, passant d'un personnage à l'autre sans que l'on se perde, et la réalisation est très bonne également en ce sens. Le film parle énormément du racisme, à croire qu'il est omniprésent à Los Angeles.
Le casting est assez prestigieux, sans avoir à l'affiche non plus des énormes stars, mais on y trouve quand même Matt Dillon, Don Cheadle, Sandra Bullock (mise en avant pour le film alors que son rôle est un des moins présents à l'écran), Brendan Fraser dans un rôle dans lequel on n'a pas l'habitude de le voir, Ryan Phillippe, Thandie Newton ou encore Tony Danza (qui a bien vieilli depuis Madame est servie) ou William Fichtner. Aucun personnage n'étant plus important qu'un autre, les acteurs ne tentent pas de tirer chacun la couverture à eux. Chacun joue son rôle, puis laisse sa place à l'autre, certains rôles étant malgré tout plus présents à l'écran que d'autres.
C'est bien filmé, bien mis en image, bien écrit, et on suit cette histoire tranquillement sans s'ennuyer. Comme à chaque fois dans ce genre de film, la fin n'en est pas une, mais on ne reste pas pour autant sur notre faim. Aussi bon que "Magnolia".

Note : 16/20

[Gérard Cousin]

Les Durs (Uomini duri, 1973)
Réalisé par Duccio Tessari
Avec Lino Ventura, Isaac Hayes, Fred Williamson, William Berger

Synopsis:
Le père Charlie a un lourd passé de délinquant derrière lui. Mais maintenant, il veille sur sa paroisse à Chicago. Et lorsque l'un de ses anciens protégés devenu inspecteur d'assurances est assassiné, il décide tout naturellement de mener son enquête afin de retrouver les coupables. Lee, un flic viré de la police pour un crime qu'il n'a pas commis, enquète sur l'assasinat d'un Afro-Américain retrouvé assassiné...
Et rapidemment, le prêtre et l'ancien flic vont se retrouvés ensemble car les deux meurtres sont liés...

Avis:
Un film "Blacksploitation" qui est une co-production Franco-Italienne? Avec Lino Ventura? Forcément, ça peut paraitre étrange... L'ocassion m'a été donné de le voir sur une VHS antédiluvienne et au final, je n'ai pas était déçu! Souvent Duccio Tessari (réalisateur des "Ringo", du diptyque "Africa" Express et "Safari Express" et de l'adaptation de "Tex Willer", tous avec Giulianno Gemma) faisait souvent des films très correct surtout si on le compare à d'autres réalisateurs italien d'exploitation... Et il livre avec "Les Durs" un film tout à fait honnete! Les poursuites, les fusillades et les bastons s'enchainent bien, et même l'approche du racisme (point souvent central du style "Blacks") est assez intéréssant: Pour les flics blancs, les meurtres d'un Italo-Américain et d'un Afro-Américain ont forcément à voir avec le traffic de drogue et la mafia... Le parallèle est donc intéréssant entre ces deux minorités, de couleurs différentes mais finalement logé à la même enseigne par la police...
En plus de ça, la musique est extraordinaire (c'est pas le score de "Shaft" mais c'est vraiment bien quand même) et signée Isaac Hayes, alors forcément, c'est du bon! (Musique "pillé" sans vergogne par "Quentin, Le Roi du Patchwork" dans son minable "Kill Bill" 1...)
Au final, un bon divertissement pour ceux qui aime les films "Blacksploitation" et un bon moyen de découvrir pour ceux qui n'en ont jamais vu!