Séances de ratrapage à la maison

Pour parler du tout sauf de cinejeu !

Message par Frost Films » Dim Mai 17, 2009 22:56

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Date de sortie : 18 Mars 1998
Réalisé par Paul Thomas Anderson
Avec Mark Wahlberg, Burt Reynolds, Julianne Moore
Film américain.
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 33min.
Année de production : 1997
Interdit aux moins de 16 ans

Synopsis :

En 1977, le jeune Eddie Adams est plongeur dans une boîte de nuit à la mode de San Fernando Valley, banlieue de Los Angeles. Sa vie de famille n'est pas rose entre un père muet et une mère hystérique qui lui reproche d'être un raté. C'est alors qu'il fait la connaissance de Jack Horner, qui va le propulser dans le monde du cinéma porno. A une époque où le sexe est un plaisir sans danger et le plaisir une industrie, Eddie devient une star international sous le nom de Dirk Diggler.


Avis :

Ah quel bonne idée j'ai eu d'aller m'inscrire dans cette médiathèque à quelques minutes de chez moi. C'est en fouillant un peu que j'ai trouver le dvd de ce film. Ce n'était pas LE film que je voulais voir en priorité mais me tenter quand même pas mal, de part son casting et l'époque où se déroule l'histoire.

Paul thomas anderson tient sa caméra avec brio. Pratiquement toujours en mouvement et dépeint le monde du porno de manière évocatrice sans jamais tomber dans le charme bas de gamme même si on pourrait trouver la scène finale pas vraiment obligatoire dans ce qu'elle veux montrer. On se doute bien de ce qui se trouve dans la pantalon du Monsieur Dirk Diggler.
L'ambiance des années 70/80 y est très bien retranscrite sans tomber dans la surenchère de couleurs flashy. Tout reste d'une belle sobriété. Même les scènes de tournage sont bien en rapport avec la réalité des films porno des années 70 ( Qui n'as jamais regardé de porno hein ? Ne me faites pas passer pour un pervers ! :P ), ces doublages très hautes qualités ( entendait par là : "amateurs" et entendait par là aussi que j'ai vu le film en VF ), ces dialogues "hyper recherchés" etc, etc...
Décomposé en deux parties, l'une années 70, période de gloire et l'autre années 80, période de dégringolade. Cela donne deux ambiances très différentes et un changement de style qui se ressent dans la réalisation. Ce changement de décennies marquera la descente aux enfers de tout les protagonistes et leur quête de survis. Entre le black voulant monter sa propre boite de sono se retrouvant face a un cruel dilemne, le jeune acteurs obligé de retourner a ces premiers petits boulots, le réalisateur résigner à tourner avec les nouvelles technologies, la mère se battant pour la garde de son fils...
Dans cette réalisation, rien n'est laisser au hasard. Ce qui peux paraitre anonyme aux premiers abords, prendra tout son sens dans la deuxième partie du film. En cela, "PTA" dirige sa réalisation et son scénario de main de maître. Ce qui donne évidemment l'envie de découvrir toute sa filmographie.

Coté acteur, la brochette est sympathique avec un Mark Walhberg en bonne forme dans ce rôle d'homme pour qui le don est d'être doté d'un sexe hors norme et a l'intelligence très en dessous de la norme. Burt reynolds de son coté est très bon en réalisateur porno, on en déplorerais presque que son personnage ne soit pas plus mis en avant et reste plus centré sur le personnage de Walhberg. Et puis Seymour phillip hoffman, dont j'attendais l'apparition avec impatience aura finalement qu'un très petit rôle, trop petit pour pouvoir pleinement apprécier cet acteur que j'affectionne tout particulièrement depuis son interprétation fabuleuse de Truman Capote. Une petite déception de ce coté mais c'est toujours un plaisir de le voir au casting. Autre acteur dont j'apprécie énormément la présence dans les casting : William H. Macy dont un rôle de paumé cocu s'impose à chacune de ces apparitions mais garde cette redondance dans tout les films que j'ai pu voir avec lui, le coté paumé du personnage mais au même titre que Phillip Seymour hoffman, on aurait aimé le voir bien plus souvent. Pour finir le casting masculin, Don cheadle et John C. Reilly remplissent leur rôle sans en faire des tonnes mais reste quand même en retrait par rapport aux restes.
Coté féminin, avouons quand même que nous aimons voir de belles choses et de ce coté là, le casting est tout à son honneur. Les deux actrices principales ne sont d'ailleurs pas là uniquement pour faire potiches même si leur rôles est loin d'être de la très grande composition, tout est vraiment très honorables, Julianne moore en tête. Heather Graham, non en reste et nous gratifiant par la même occasion un très jolie nu intégral ( qui n'était pas vraiment indispensable j'avoue quand même... )Bref, un casting alléchant et irresistible.

La bande sonore est quant à elle, on ne peux plus disco dans la première partie, plus rock dans la deuxième et va encore dans le sens de la réalisation et dans les moeurs de ces mêmes années 70/80.
Moi qui suis pas le plus friand des films de plus de 2h je doit avouer que ce boogie nights se suit d'un trait sans jamais s'ennuyer. L'ambiance, la bande son, les acteurs, les situations rencontrés et la réalisation parfaite de Paul Thomas Anderson, font de ce film un pur bonheur et un pur moment de sex drugs and rock n roll.

*****
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Message par Morcar » Lun Mai 18, 2009 12:56

Hier soir, j'ai revisionné "Mystic River" sur France 2, avec autant de plaisir que la première fois. Sans doute l'un des meilleurs Eastwood à mon goût, si ce n'est pas LE meilleur.
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Message par Frost Films » Lun Mai 18, 2009 17:09

Morcar a écrit :Hier soir, j'ai revisionné "Mystic River" sur France 2, avec autant de plaisir que la première fois. Sans doute l'un des meilleurs Eastwood à mon goût, si ce n'est pas LE meilleur.


Je l'ai vu hier et j'avoue avoir était un poil décu par le scénario un poil trop prévisible... Mais la réalisateur et le reste vaux le coup !
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Message par Morcar » Mar Mai 19, 2009 15:26

Ce n'est pas vraiment l'intirgue qui compte dans ce film, je trouve, mais les personnages. Et comme ils sont ici magistralement interprêtés, forcément... Et puis la réalisation est sublime également.
Ce film est la preuve (parmi d'autres) qu'avec de grands acteurs et un grand réalisateur, on peut faire d'un scénario à la base très classique un excellent film.

Sinon, hier soir :

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Synopsis : Yuri Orlov est traffiquant d'armes, et il excèle dans son domaine. Parvenant toujours à échapper à la Police, il a fait sa fortune grâce aux pays en guerre, sans que son épouse ne se doute un instant de son activité professionnelle. Mais le jour où sa conscience le rattrappe, les choses risquent bien de changer...

Avis : Après l'excellent Gattaca, le sympatique Simone (et l'excellenttissime Trueman Show dont il est l'auteur), Andrew Nicol s'attaque à un genre bien plus grâce, celui du traffic d'armes.
Très rapidement, on sent que le film est ultra-documenté (l'auteur/réalisateur a d'ailleurs été en contact avec des traffiquant d'armes pour son film) et ne peut donc qu'être pris au sérieux. On est loin de ces films qui traitent s'un sujet sans en savoir énormément à son propos. Dès le générique du départ, le ton est donné : le film ira droit au but, sans prendre de gants. Et pourtant, malgré ceci, le réalisateur a pris le parti de traiter le sujet à travers le quotidien d'un traffiquant d'armes, naviguant entre son activité professionnelle et sa vie de famille. Nicolas Cage interprête ce personnage qui préfère ignorer le fruit de son activité, un personnage loin du fumier qu'on pourrait imaginer pour ce genre d'activité, si bien qu'on n'arrive pas à le haïr comme on le voudrait. Pire, à mesure que le film avance, on a l'impression qu'il est finalement devenu esclave de son travail et qu'il ne pourra jamais sortir de la situation dans laquelle il est. Face à lui, Ethan Hawk joue le rôle de cet agent qui tente à tout prix de coincer ce trafiquant, sans jamais oser dépasser les lois que son ennemi n'hésite pas à transgresser.
A travers ce portrait, on découvre ce commerce international dont on soupçonne tous l'existence, sans jamais avoir rien vraiment su à son sujet. Et le pire reste le final du film qui nous met face à la réalité.

Note : 16/20
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Message par La Grande Divine » Mar Mai 19, 2009 22:52

Morcar a écrit :
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Nicolas Cage interprête ce personnage qui préfère ignorer le fruit de son activité, un personnage loin du fumier qu'on pourrait imaginer pour ce genre d'activité, si bien qu'on n'arrive pas à le haïr comme on le voudrait. Pire, à mesure que le film avance, on a l'impression qu'il est finalement devenu esclave de son travail et qu'il ne pourra jamais sortir de la situation dans laquelle il est.

Note : 16/20


Oui et non. Cage dans le film, est un des beau enc**é que le cinéma est pondu. Il sait très bien ce qu'il fait, il en est parfaitement conscient et se complait dans cette activité. Ca lui rapporte, et ça l'arrange bien. Le cynisme qui traine tout le long du film est là pour nous le rappeler. C'est monstrueux comme film, mais j'adore... :wink:
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Message par Gérard Cousin » Ven Mai 22, 2009 15:16

Morcar a écrit :Image

Synopsis : Yuri Orlov est traffiquant d'armes, et il excèle dans son domaine. Parvenant toujours à échapper à la Police, il a fait sa fortune grâce aux pays en guerre, sans que son épouse ne se doute un instant de son activité professionnelle. Mais le jour où sa conscience le rattrappe, les choses risquent bien de changer...Note : 16/20


Je n'ai pas vraiment aimé: Le coté "moralisateur" de ce film est vraiment éxacerbé et ça ça m'a vite gonflé... (et à la fin la liste des plus grands venderus d'armes au monde est affligeant "Les Usa, Le Royaume-Unis, La France et La Chine sont les plus grands vendeurs d'armes du monde... Les cinq membres permanent du conseil de sécurité de l'ONU... Non mais franchement, tout le monde le sait! Et ce depuis longtemps!)
Le problème de la vente d'armes ce n'est pas les armes en elle-mêmes: Ce ne sont que des objets...
C'est l'Homme (j'entend par là l'humain) qui est pourris jusqu'a l'os: Si tu laisse un homme tout seul, tout va bien... Si tu mets deux hommes, l'un voudra toujours prendre l'ascendant sur l'autre...
Le pouvoir est toujours au centre de la penser de l'Homme...

Là où je suis d'accord avec Divine, c'est que Orlov est une ordure finit qui n'a aucune conscience: Seul le fric compte...

Pour finir sur une note cynique, je citerais un phrase de Samuel Colt: « Dieu a fait des hommes grands et d'autres petits, je les ai rendus égaux. » :lol:
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Message par Morcar » Sam Mai 23, 2009 22:50

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Synopsis : Pendant la seconde guerre mondiale, un groupe de soldats recrutés en Afrique se rend en France pour l'aider dans son combat pour se libérer de la domination nazie.

Avis : Si je n'avais pas voulu aller voir ce film lors de sa sortie cinéma, un peu gavé par toute la pubilicité qui était faite autour de lui, j'ai malgré tout profité de sa première diffusion télé pour le visionner, histoire de voir à quoi ressemblait ce film.
Dans un premier temps, j'ai franchement trouvé que c'était un film de plus sur la seconde guerre mondiale, n'apportant rien de nouveau mis à part le fait que ces soldats soient marocains ou algériens. Mais passé un moment, le film se concentre sur ces personnages, sur leurs difficultés à être considérés comme tous les autres soldats se battant pour la France. Et à partir de ce moment, le film devient bien plus intéressant et original.
Son scénario est bien écrit, sa réalisation bien fichue, et les acteurs sont vraiment très bons, principalement Sami Bouajila et Djamel Debouzz.
Au final, j'ai été très agréablement surpris par ce film qui m'a profondément touché. Je pense que nombreux étaient ceux qui ignoraient totalement que de tels soldats se sont battus pour la liberté de la France, sans avoir aucune reconnaissance en retour que ce soit pendant le combat ou après.

Note : 16/20
Gérard Cousin a écrit :et à la fin la liste des plus grands venderus d'armes au monde est affligeant "Les Usa, Le Royaume-Unis, La France et La Chine sont les plus grands vendeurs d'armes du monde... Les cinq membres permanent du conseil de sécurité de l'ONU... Non mais franchement, tout le monde le sait! Et ce depuis longtemps!

Il n'empêche que se le reprendre en pleine face juste après avoir vu ce film, ça refait réfléchir, je trouve.
Tu parles de discours moralisateur, mais justement, les cinqs gouvernements en question ne cessent de faire la morale à travers le monde, contre les pays en guerre etc... alors que ce sont eux qui leur vendent des armes. Donc bon, pour le côté moralisateur...
Gérard Cousin a écrit :Le problème de la vente d'armes ce n'est pas les armes en elle-mêmes: Ce ne sont que des objets...
C'est l'Homme (j'entend par là l'humain) qui est pourris jusqu'a l'os: Si tu laisse un homme tout seul, tout va bien... Si tu mets deux hommes, l'un voudra toujours prendre l'ascendant sur l'autre...
Le pouvoir est toujours au centre de la penser de l'Homme...

Euh... Il n'empêche que les armes restent un problème.
Un couteau, ça a une autre fonction avant celle de tuer, ça sert à autre chose. Un fusil, ça ne sert qu'à tuer et rien d'autre. Donc forcément, ça pose problème.
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Message par Gérard Cousin » Lun Mai 25, 2009 15:40

Morcar a écrit :
Gérard Cousin a écrit :Le problème de la vente d'armes ce n'est pas les armes en elle-mêmes: Ce ne sont que des objets...
C'est l'Homme (j'entend par là l'humain) qui est pourris jusqu'a l'os: Si tu laisse un homme tout seul, tout va bien... Si tu mets deux hommes, l'un voudra toujours prendre l'ascendant sur l'autre...
Le pouvoir est toujours au centre de la penser de l'Homme...

Euh... Il n'empêche que les armes restent un problème.
Un couteau, ça a une autre fonction avant celle de tuer, ça sert à autre chose. Un fusil, ça ne sert qu'à tuer et rien d'autre. Donc forcément, ça pose problème.


Ce que je veux dire c'est que c'est l'homme le problème, non un "objet"...
A la base, la poudre ne servait que au feu d'artifices en Chine avant d'arriver en Occident: Ce n'est pas la poudre, les balles ou un fusil le problème...
C'est l'homme qui pervertit tout ce qu'il touche...
Et qu'il soit issu d'un pays "riche" ou d'un pays "pauvre, l'homme reste aussi pourris... :cry:

Sinon, pour "Indigènes", le film m'a assez plu.
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Message par Morcar » Dim Juin 07, 2009 23:19

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Synopsis : A Nantes, Emilie rencontre Gabriel, un séduisant jeune homme qui lui avoue avoir envie de l'embrasser. Mais la jeune femme n'est pas célibataire, et même si Gabriel lui promet d'en rester à un simple baiser, elle sait que cela peut entrainer bien plus. Elle connait une histoire qui le prouve.

Avis : Film surjoué, mais surtout sur-écrit, si ça peut se dire. Car les dialogues de ce film semblent avoir été écrits par un ados qui a dans l'idée que les adultes font tous des grandes phrases compliquées pour parler de tout. Du coup, les dialogues ne sont absolument pas naturels, et comme l'histoire en elle-même est ridicule, à l'image de ses personnages, ça ne remonte vraiment pas la qualité de ce film à la réalisation digne des pires téléfilms de TF1.
Bref, un navet.

Note : 3/20
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Message par Gérard Cousin » Lun Juin 08, 2009 13:37

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Les Risques du Métier (1967)
Réalisé par André Cayatte
Avec Jacques Brel, Emmanuelle Riva, Delphine Desyeux

Synopsis:
Instituteur depuis plusieurs années dans une petite ville de province, Jacques Doucet et sa femme, Suzanne, vivent des jours heureux et laborieux. Une seule ombre à leur bonheur, le ménage n'a pas d'enfants. Doucet aime son métier, l'accomplit avec enthousiasme. Mais un jour, une terrible accusation va peser sur lui. La petite Catherine Roussel, fille du garagiste, arrive en larmes auprès de sa mère, son corsage déchiré, révélant que l'instituteur a voulu la violer. Les parents de Catherine portent plainte. Les adolescentes élèves de Doucet sont interrogées, la jeune Hélène Arnaud déclare être la maîtresse de l'instituteur! Josette, la fille du boucher, révèle à son tour que l'instituteur lui a fait des avances et lui a remis aussi une photo de lui, nu...
Devant cette accumulation de témoignages, Doucet, malgré ses négations formelles et les efforts désespérés de son épouse qui croit à son innocence, est incarcéré...

Avis:
Habituellement, les films de ce genre m'ennuis profondement...
Mais celui-ci est assez bon, bien joué (mention spécial à Jacques Brel, impérial), montrant bien la spirale infernal où un innocent devient pour les habitants du village et pour les médias un coupable idéal. Le film est forcément sombre au vu du sujet et le seul bémol que j'émétrais, se serait pour la fin du film: Un "happy end" mal venu et complétement con gache un peu tout...
Mais dans l'ensemble, un film dramatique assez réussit et traitant d'un sujet encore d'actualité...
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Message par Morcar » Dim Juin 14, 2009 23:38

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Synopsis : Après avoir épousé la princesse Fiona, il est temps pour Shreck de rencontrer la belle-famille. Mais forcément, quand on est en Ogre, il est difficile de se faire accepter par une famille royale, d'autant plus quand leur fille était promise au Prince Charmant.

Avis : On prend les mêmes ingrédients, et on recommence. Et ça fonctionne ! Retrouver cet anti-héros qui rote, se gratte les fesses et hurle sans arrêt dans cette nouvelle aventure où tous les classiques du genre auront le droit d'être cassés est plutôt agréable. On retrouve tous les personnages du premier film, plus quelques autres très sympatiques, avec en tête le chat Potté. On retrouve également ces parodies/clins d'oeil à d'autres films, qui plairont aux adultes (entre autres "Le seigneur des anneaux", "Mission impossible", "Spiderman" etc...), comme dans le premier film. Et pour plaire à tout le monde, l'histoire reste finalement un conte de fée, sauf qu'ici ce n'est pas un gentil prince charmant le héros (le prince étant ici un personnage détestable) mais un ogre.
Techniquement, c'est bien fichu également. Ca se laisse donc voir avec plaisir.

Note : 16/20

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Synopsis : Depuis quatre ans qu'ils vivent ensemble, Clara et Ismaël ne se sont jamais présentés leurs famille. Il faut dire que elle étant juive, et lui arabe, ils craignent l'un comme l'autre la réaction de leurs parents. Le jour ou Clara tombe enceinte, ils décident que c'est le moment de passer à l'acte. Mais comme ils s'y attendaient, tout ne va pas se passer pour le mieux.

Avis : Si le sujet du film et le message de tolérence véhiculés sont bons, cela n'empêche pas le film d'être assez convenu et de n'offrir aucune surprise. La réalisation est elle aussi très classique, mais heureusement le jeu des acteurs, surtout de Cécile de France, donne à ce film un petit plus. Il n'empêche que ce film fait partie de ceux qu'on oublie très vite.

Note : 11/20
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Message par La Grande Divine » Dim Juin 21, 2009 14:35

PINK FLAMINGOS de John Waters :

:arrow: La grande Divine est obligée de vivre cachée dans un caravane sous le nom de Babs Johnson avec sa copine Cotton, son fils délinquant sexuel, et sa mère débile qui vit dans un parc à bébé et qui bouffe que des œufs, parce qu'un torchon l'a nommée, l'être le plus répugnant du monde. Un couple de pervers, les Marble, vont tout faire pour lui ravir ce titre...

:arrow: Pouahahaha, c'est une horreur ce film, et c'est moi qui dit ça. Ici tout dépasse l'imagination. Ce n'est plus de la folie ni même de la débilité profonde, c'est carrément un film dégénéré. Tout n'est que saleté, perversions en tout genre. Le film explose sur l'écran tel une bombe à merde et s'étalant de tout son long, en large et en travers, et en se foutant royalement de la gueule du monde. Dès le premier dialogue disant "Salut les cinéphiles ici M.J...." sur un ton des plus moqueur, la connerie est annoncée sans se douter jusqu'où ça va aller, puis suit le jeu exécrable des comédiens qui s'en donne à coeur joie à patauger dans la fange en disant des dialogues totalement absurdes. C'est du cinéma amateur qui dépasse toutes les limites, un film de potes ou tout est permis même l'impensable en terme de provocation et d'ignominie qui est le sujet du film, et en la matière fécale et autres, vous allez être servi et pas sur un plateau d'argent. Cet étron sur cinématographique est un film culte, un chef d'œuvre ignoble aussi tordant que répugnant, qu' hilarant que dégoutant, et tout bonnement indéfendable. Pour son 1er film sorti en salles de cinéma, Waters a mis la barre de l'indignation à son sommet en 1972, et renvoi au pilori, les Borat (d'ailleur Ali G s'en inspire sans arriver à la cheville), C'est arrivé près de chez vous, et autres Jackasseries, Et "Salo" à coté c'est presque du Disney. Quant à la conclusion que tout le monde connait, provoque un bon haut le coeur, et arrive telle une cerise sur le gâteau, le tout avec une vraie humeur,pas toujours communicative, certains passages, le malaise se fait sentir, souvent mélé à d'autres odeurs et ce n'est pas de la rose. Z'avez interet à avoir l'estomac et le coeur bien accrochés, les yeux et les oreilles solides. Pouahahahahah...
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Message par Morcar » Ven Juil 03, 2009 10:00

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Synopsis : Bella arrive à Forks, où elle va vivre chez son père, et découvre cette petite ville et sa population. Rapidement, elle est intriguée et étrangement attirée par Edward Cullen, membre d'une étrange fratrie, dont le secret dépasse ce que Bella imaginait.

Avis : Après avoir tant entendu parler de ce film qui a cartonné chez les ados, j'ai voulu voir à quoi il ressemblait. Je m'attendais à quelque chose de bien orienté pour ce public jeune, mais pas à ce point.
Le scénario leur est clairement destiné. Dès le début, la voix off du personnage principal présente les faits, et le ton est donné. Et tout de suite, on retrouve les ingrédients des films d'ados. Le scénariste (et l'écrivain du bouquin original sans doute) ne s'est pas beaucoup embêté avec la cohérences des réactions des personnages non plus. Rien ne semble étrange à la jeune fille qui découvre que son copain de classe est un vampire. Et cette famille de vampire qui accueille à bras ouvert cette humaine, comme si la situation était normale. Mouarf ! Les dialogues sont super creux également, ce qui n'arrange rien. Et puis il y a cette scène où les vampires jouent au base-ball, qui ne sert à rien, et donne l'impression que l'auteur du bouquin a voulu placer ça pour faire comme dans les bouquins Harry Potter, parce que si les sorciers ont leur sport, il faut bien en donner un aussi aux vampires.
Côté jeu d'acteur, on est ici carrément dans le surjeu. Tous les jeunes du film semblent faire la gueule, et affichent des mines graves, en tentant d'avoir un regard profond, sur lequel la réalisatrice insiste puisqu'elle multiplie les plans ennuyant durant lesquels les personnages se fixent entre eux, sans rien se dire, quand elle n'ajoute pas en plus un ralenti du plus mauvais effet.
Car côté réalisation, ce n'est pas ça non plus. Déjà, ce filtre bleu permanent sur l'image donne un aspect très pâle à tous les acteurs, ce qui fait que dès le début on pourrait croire qu'ils sont tous morts-vivants. Et puis il y a tous ces effets, entre les plans se rapprochant des yeux du vampire essayant d'avoir un regard ténébreux, et les ralentis avec cheveux qui volent au vent etc... on croirait voir un essai d'un étudiant en cinéma.
Et tout ça dure une heure trente. Arrive enfin la dernière partie où les choses bougent un peu plus, et où l'ennuie disparaît, mais non seulement cette intrigue finale, mise là histoire de donner quand même un autre but qu'une simple histoire d'amour humain/vampire, arrive comme un cheveux sur la soupe, mais elle est en plus bien trop rapidement traitée. Il aurait été bien plus intelligent de ne pas trainer autant sur la première partie pour laisser un peu plus de place à cette seconde.

Bref, c'est clair que c'est orienté pour les adolescents mais quand même, ça ne justifie pas tous ces effets foireux de réalisation, ce jeu d'acteur médiocre car surjoué, et ce scénario pas vraiment crédible.
Pas brillant, comme film. Et en plus ils vont en faire 5 ou 6 comme ça...

Note : 08/20
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Message par Ralphaez » Ven Juil 03, 2009 12:11

Morcar a écrit :Image

Note : 08/20

Heureusement que Puggy n'est plus là ! :lol: :lol:
Scénariste, Écrivain.
En contrat d'exclusivité avec Gérard Cousin Production et Les Éditions du Païen.

La Grande Divine a écrit :Prenez exemple sur Ralphy, c'est juste ce qu'il faut pour etre beau.
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Message par La Grande Divine » Ven Juil 03, 2009 14:10

Ralphaez a écrit :
Morcar a écrit :Image

Note : 08/20



Han lala, Morcar vous avez dit trop de mal du film kakartoné, le 1er gros succès de l'année d'ailleurs, vous allez être châtié pour la peine, car on doit pas dire de mal de "Twilight" c'est comme Harry potter ou le n° machin le sang du prince d'azkaban perdu à l''école du phoenix avec les bottes de 7 lieux qui va bientot sortir, c'est sacrè ce type de cinéma d'auteur qui est le seul à déplacer les boutons.

M'enfin un film ou les vampires ne sucent pas, la Vivine, elle y va pas.

:lol:
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