Synopsis : Pendant la guerre d'Algérie, Terrien est envoyé pour remplacer un lieutenant décédé sur le terrain. Idéaliste, il est rapidement confronté au sergent Dougnac, un soldat désabusé, dont les méthodes lui déplaisent. Mais la guerre change les hommes...
Avis : Ah tiens ! Un film de guerre qui ne se déroule pas pendant la seconde guerre mondiale ! Ça change au moins ! Ça permet en tout cas à Florent Emilio Siri (qui a refusé de réaliser Die Hard 4 pour s'occuper de ce projet) de filmer une guerre dans des décors que l'on est peu habitués à voir, de superbes décors naturels, d'ailleurs. La réalisation n'est pas mauvaise, mais elle ne marque pas non plus par une grande originalité. Les paysages sont cependant magnifiquement filmés, et donne un aspect étrange aux propos. Car ici, on n'est pas dans la crasse et la boue des guerres ayant opposé l'Allemagne à la France, on est dans des paysages ensoleillés, malheureusement parfois tâchés de sang...
Côté scénario, ce n'est pas non plus beaucoup plus original. La guerre transforme les hommes, oui. Ça on l'avait déjà compris avec pas mal d'autres films. Benoit Magimel et Albert Dupontel s'en sortent cependant bien dans leurs rôles respectifs, mais je n'ai pas plus accroché que ça aux personnages, si bien que leurs états d'âmes m'ont un peu laissé indifférent. D'autres personnages comme le vieil algérien ou le jeune garçon sont bien plus intéressants à mon avis.
Mais bon, lassé des films de guerre, je dois admettre que celui-ci m'a fait au moins tenir jusqu'au bout, car il présente des faits ici moins connus, là où d'autres films nous ressassent sans cesse la même histoire.
Note : 13,5/20
Synopsis : A Beyrouth, cinq femmes se croisent très souvent dans l'institut de beauté de l'une d'entre elles, où on pratique les épilations au caramel. L'une vit une histoire d'amour avec un homme marié, une autre, musulmane, s'inquiète car elle va se marier mais n'est déjà plus vierge, une troisième cache son attirance pour les femmes, et notamment pour une cliente du salon, tandis que la quatrième... RRRRrrrrrr....
Avis : Le seul intérêt que je retire de ce film, c'est la vision proposée de Beyrouth, que l'on découvre d'une toute autre façon que ce qu'on a l'habitude de voir au cinéma. Le film, à l'image de son affiche et de son titre, est constamment dans les teintes orangées-caramel, ce qui donne un joli rendu à l'écran.
Mais pour le reste, on suit la vie très ennuyante de cinq femmes banales, à la vie banale, et c'est tout. Ce genre d'histoire, on l'a déjà vu dans plein d'autres films. Évidemment, il ne s'agissait pas de libanaises, mais bon, si on retire le décors, il ne reste rien d'original au film.
Note : 7/20