Nikolas Morcar : "Je ne veux pas me retrouver au centre d'un conflit qui ne me concerne pas"
CinéJeuMag : Avez-vous entendu parler de l'actualité du studio Riri3 et neuveux associés ?
Nikolas Morcar : Evidemment, j'en ai entendu parler. A moins de vouloir à tout prix échapper à toute actualité cinématographique à Gérardmerveille, il est à mon avis impossible de passer à côté de ce sujet qui fait débat.
CinéJeuMag : Lors d'interview croisés, Laure Pariseau et Riri2 ont chacun de leur côté cité une de vos productions. Qu'en avez-vous pensé ?
Nikolas Morcar : Cela me gène un peu, car je n'ai pas envie de me retrouver au milieu d'un conflit qui ne me concerne pas. Lorsque la présidence de Morcar Prod a été confié à Enzo Matteo, nous avons eut la décence de cacher du mieux que l'on pouvait nos différents, et surtout, nous n'avons pas impliqué les autres producteurs dans notre histoire, puisqu'elle ne les concernait pas.
CinéJeuMag : Mais qu'avez-vous à répondre par exemple à Riri2 qui dit que produire "Bitch at the White House" ne l'intéresse pas ?
Nikolas Morcar : Que voulez-vous que j'ai à lui répondre ? Je veux bien croire qu'un projet du genre ne l'intéresserait pas. Chez Morcar Prod, nous avons décidé de proposer des films pour tous les publics, y comprit le grand public avec par exemple des comédies du genre de la trilogie "Bitch". Si Riri2 a décidé de bouder ce public, c'est son droit. Mais chez Morcar Prod, nous voulons juste offrir à chacun ce qu'il attend du cinéma. Nous faisons donc du cinéma grand public, et aussi du cinéma plus intimiste.
CinéJeuMag : Que pensez-vous de la position prise par certains autres producteurs comme Roselavy et Jeremy Walken ?
Nikolas Morcar : Je trouve dommage de faire un procès à Laure Pariseau avant même qu'elle n'ait lancé la production d'un seul film. La seule chose que je vois pour l'instant, c'est que le studio au centre de ce débat n'a proposé que très peu de films pour le moment, et dont une partie du travail n'était à mon goût pas vraiment achevé. Espérons que Laure Pariseau saura motiver ses graphistes.
CinéJeuMag : Vous ne souhaitez donc pas prendre part au débat ?
Nikolas Morcar : Tant que je n'aurai pas vu ce que proposera Laure Pariseau, je n'aurai pas d'avis sur la question. C'est aussi simple que ça. Attendons de voir ce qu'elle va faire de la société. Pour le moment, ça ne pourra pas être vraiment pire que ce qu'elle a produit jusqu'à présent, vu le peu de production sorties.