Tiens, j'ai revu ce week-end
36-15 Code Père Noël, et vu
Voisin contre voisin et
Le démon de midi (deux DVDs prêtés par beau-papa et belle maman, et que j'ai donc visionnés avec Madame histoire de...).
Synopsis : La nuit de Noël, alors que sa mère est occupée à faire les comptes de ses magasins de jouets, Thomas décide d'attendre pour voir le Père Noël vernir déposer ses cadeaux. Mais ce soir là, un fou déguisé en Père Noël pénètre chez lui, et tue son chien. D'abord affolé, Thomas va très vite décider de se défendre face à cet homme.
Avis : Véritable conte noir de Noël, ce film de René Manzor m'avait beaucoup plus quand j'étais jeune ado, et je l'avais déjà visionné plusieurs dizaines de fois. J'avais quelques craintes en le redécouvrant aujourd'hui, par peur de trouver ce film plutôt gamin, mais il n'en est rien. Evidemment, il faut prendre ce film comme un conte, avec un personnage principal un peu irréel, ici un enfant surdoué et ultra riche passant la nuit de Noël seul avec son père dans son manoir qu'il a truffé de pièges.
L'image de Noël est bien écorché dans ce film, car ici, ce sont toutes les illusions d'un enfant qui vont être réduites en miètes par un fou furieux déguisé en Père Noël, qui va tuer son chien puis s'en prendre au garçon et à son grand père à moitié aveugle. La réalisation est vraiment originale, avec des plans parfois même géniaux, et le jeu de l'acteur principal est saisissant. Ce garçon joue vraiment de manière excellente, que ce soit lorsqu'il doit montrer la peur, la colère ou la tristesse.
Sorti quasiment au moment moment que
Maman j'ai raté l'avion, ce film a été loin d'être une réussite commerciale, mais il faut avouer que le public visé est complètement différent. Ici, on est loin de la comédie familiale.
Toujours est-il que
36-15 Code Père Noël n'a pas souffert des années qui ont passé, et se regarde peut-être même encore avec plus de plaisir que lorsque j'étais plus jeune.
Note : 17/20
Synopsis : Steve Finch est depuis des années le roi de Noël à Cloverdale, jusqu'au jour ou Buddy Hall, son nouveau voisin, décide de battre le record de décoration de Noël sur sa maison. Les choses vont alors rapidement mal tourner entre les deux voisins.
Avis : C'est devenu une coutume chez les Américains, chaque année, on a le droit à un film de Noël dégoulinant de "bon esprit de Noël", avec son casting célèbre. Cette année (enfin en 2007), c'est Mattew Broderick et Dany DeVito qui s'y sont collés, avec un scénario toujours aussi classique et prévisible, et une réalisation digne d'un téléfilm de TF1. D'ailleurs, on n'est pas étonné d'apprendre que le réalisateur du film avait avant ça seulement réalisé des épisodes de séries TV, des comédies restées inconnues comme Le Rappeur de Malibu (pas de sortie ciné en France, je crois), ou d'autres bizarrement plus célèbres comme Big Mamma 2.
Ici donc, on va encore avoir le droit à une guerre entre voisin autour des décorations de Noël, comme dans
Un Noël de folie ! avec Tim Allen, se terminant par (ce n'est pas spoiler de le dire, vu que ça se termine toujours pareil) des réconciliations autour d'un esprit de Noël retrouvé et patati et patata.
Bref, un film tellement dégoulinant que ça en devient écoeurant, comme à chaque fois. Et pourtant, comme au Noël chez Mémé, on nous le ressert tous les ans.
Note : 6/20
Synopsis : Anne vivait la belle vie avec son fils et son compagnon jusqu'au jour ou ce dernier est tombé dans les bras d'une autre, plus jeune évidemment...
Avis : Adapté à partir du one-man Show de Michèle Bernier qui interprête ici le premier rôle, cette comédie s'en sort plutôt bien pendant une première partie. A aucun moment dans le film on ne sent que c'est adapté d'un spectacle. Pourtant, ce genre d'exercice est souvent difficile, les décors et le temps n'étant pas le même dans un film et dans un spectacle. Ici, pas de rires aux éclats et d'humour potache, mais un humour plus subtile, tout du moins au début, avec des traits d'esprits assez sympatiques.
Le film vire cependant à un moment dans un clacicisme qui fait qu'à la fin, on est bien content que ça se termine tout de même.
Note : 9/20