Sortie prévue le 01 mai 2010 (Semaine 278)
une série Z de science-fiction (Gore comique)
Une réalisation de Denny Cox
Avec Peter Kordic et Elizabeth Van Handenhove
L'attaque des chiens mutants empalleurs
Il y a six mois que tout cela avait commencé. Je me souvenais bien de leur arrivée. J'avais les yeux rivés sur l'écran de télé, leur gros vaisseau pourfendant les nuages avant de s'arrêter au dessus de la tour Eiffel. Ma sœur, une intello, elle venait d’avoir son bac S, m'expliquait que c'était étonnant qu'ils aient choisi ce site pour immobiliser leur genre de soucoupe volante, du coup la France était comme le centre du monde. Notre petit président, un grand nerveux, ne pouvait cacher sa joie. Il sautait partout et arborait un grand sourire tendant le visage aux photographes du monde entier. On avait tous rapidement déchanté et le coq gaulois cessa de brayer pour faire place rapidement à la stupeur.
Les scientifiques du monde entier clamaient l'importance de l'évènement mettant en exergue l'avance technologique et culturelle de cette civilisation. Les caméras du monde entier faisaient le pied de grue depuis deux jours sans que rien ne se passe aux abords de ce fabuleux site du champ de Mars au pied de la tour la plus connue du monde. Pourquoi ce site ? La question était encore sur toutes les lèvres.
Un mercredi après midi, je m'en rappel parce que j'avais été au collège pour la dernière fois le matin, la face du monde avait compris. Un énorme rayon vert se matérialisa entre l'astronef et le pied de la tour Eiffel. Quand celui-ci disparue nous découvrîmes stoïques par le biais des caméras une meute de ce qui ressemblait à des chiens en costumes. En fait, il avait des têtes de Chien et un accoutrement digne d'un carnaval. Leur petit corps était pourtant en rupture avec les clébards qu'on rencontrait sur Terre, ils marchaient debout sur leurs jambes arrières et possédaient deux pattes munis d’un pouce. Alors que les officiels français et étrangers, sous la houlette de notre président qui ne cessait depuis quelques instants de gesticuler frénétiquement du haut du corps, s'apprêtait à s'avancer vers ces extraterrestres. On a enfin compris. La meute se divisa en quatre groupes se dirigeant chacun vers l'un des pieds de la célèbre tour. Une fois autour de chacune des pièces de la base ils ouvrirent, face aux yeux du monde ébahit, leurs braguettes avant d'uriner sur l'édifice en poussant des aboiements.
Les scientifiques qui commentaient l'évènement, après avoir marqué comme tout le monde un grand silence, alors que des murs de mon HLM on entendait les voisins hilares, annoncèrent que ce devait être une sorte de rite d'arrivée, un peu comme quand le Pape Jean Paul II embrassait le sol à sa descente de l'avion. Le flot de paroles des commentateurs était distrayant. Je me souviens pourtant distinctement qu'il ne m'avait pas échappé que plusieurs de ces chiens mutants avaient fini leurs commissions, alors que le flot de parole ne s’était pas arrêté. Ils se regroupèrent alors et dégainèrent une sorte d'épée laser avant de se lancer à la charger des premières personnes qui se trouvaient à portée. Une vraie boucherie en direct à la télé. Les commentateurs ne savaient que dire. Seul Nelson Montfort sur la télévision publique arrivait à trouver des mots adéquats pour décrire l'action. Les analystes étaient eux bouche-bée.
La charge des CRS et des militaires présents ne fit pas reculer ces boules de poils. Aucun d'entre eux ne tomba sous les balles et les rafales des mitraillettes. Ils semblaient invulnérables aux projectiles à grande vitesse qui s'écrasaient sur ce qui ressemblait à un bouclier de stase digne des meilleurs films de science fiction. L’effroi fut total quand ils arrêtèrent leur charge pour revenir sur le champ de Mars tirant plusieurs des cadavres. Là ils dressèrent des pieux dans le sol sur lesquels ils empalèrent les fonctionnaires. Ici dans le quartier on n’aimait pas les flics. Mais je ne pu me sentir alors que plus proche de ces pauvres poulets que de ces sales cleps.
Le président envoya l’armée et l’aviation mais rien n’avait changé. Nous dans les quartiers on avait tout de suite compris, il n’y a qu’à l’arme blanche qu’on pouvait lutter. Leur champ de protection les rendait invulnérable à tous projectiles rapides. Or nous dans le quartier on s’y connaissait en guérilla urbaine. D’ailleurs quand ces caniches mutants sont arrivés dans les quartiers ils ont déchanté. Ma sœur, Saliya et moi étions devenus des soldats. On expliquait aux survivants de l’armée comment organiser la résistance avec les autres potes du quartier. Nos vieux avaient décampés. Saliya avait un plan, elle voulait profiter du prochain rayon vert pour monter à bord du vaisseau pour tout péter. Les volontaires ne se bousculaient pas, hormis Barbelé, notre Rottweiler qu’aimait bien bouffer du caniche. Faut dire qu’on avait plus que ça à manger du chien mutant. C’était quand même moins bon que les merguez…
VOST et VO(Française)
1h45
800 copies
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Pour son troisième film Denny COX a voulu s’attaquer à un sujet plus léger. Les Studios Garops lui ont fait confiance dans ce scenario improbable ouvrant la voie à tous les délires. Le rendu final bricolé avec trois fois rien et un superbe montage de Mr Tact en font une œuvre décalée qui a séduit le producteur. La musique minimaliste au synthétiseur de Benouf encore présent dans le projet et la participation d’Elizabeth Van Handenhove et Peter Kordic assurent au film et à son réalisateur un gage de confiance indispensable au projet.
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