Western Union - Le point sur la franchiseA l'occasion de la sortie prochaine en salle du 16è volet de la franchise commune Western Union, Ciné Merveilles vous propose de faire un bilan de la franchise, un point sur son intrigue, et d'aller à la rencontre de ceux qui sont à l'initiative du prochain volet.HISTORIQUE DE LA SAGAPour remonter aux origines de cette franchise commune il faut remonter vingt cinq ans en arrière, en 2007. A l'époque, le producteur Perceval Grain souhaite mettre en place une franchise à laquelle chaque production pourra participer à son tour. Il consulte les productions les plus actives de l'époque pour se mettre d'accord sur le genre de celle-ci, et rapidement elles choisissent de faire un western fantastique. Perceval Grain écrit et produit le premier volet, mettant en place les premiers éléments de l'intrigue.
Au tout début de la franchises, les volets s'enchaînent les uns après les autres (quatre volets produits la première années), tel un serial. Les années suivantes, les suites s'enchaîneront de manière régulières encore, mais les producteurs semblent petit à petit se predre dans tous les méandres de l'intrigue. En 2014, Nikolas Morcar décide d'écrire, produire et réaliser un huitième volet dont l'objectif est de relier tous les éléments d'intrigue de la franchise et y mettre un point final. Les artistes incarnant les héros étant en fin de carrière, c'est l'occasion ou jamais de le faire.
On pense alors que la franchise est bel et bien terminée, mais quelques années plus tard Alain Blakstad souhaite tenter d'en produire une suite. Le problème du casting se pose alors, car plus aucun des artistes ayant participé aux huit volets précédents ne sont en activité. Alain Blakstad doit alors redémarrer une nouvelle intrigue, avec de nouveaux personnages. Il fait alors le choix, avec son co-scénariste Andrew Graber, d'en profiter pour déplacer l'intrigue dans une autre époque. Son objectif alors était de faire "
une sorte de Western modernel, un film d'action/fantastique reprenant les codes du Western mais dans un monde moderne".
Cela permet aux nouveaux producteurs, et au jeune public, de démarrer à quasiment égalité avec les autres, ce volet se voulant tout autant abordable par ceux n'ayant jamais vu les précédents, que ceux qui connaissent la franchise depuis son origine. Le succèe est au rendez-vous, et la saga qui semblait à l'époque oubliée de tous revient dans les esprits. Ceci donne envie à Gérard Cousin Prod d'y participer, et pour cela il fait appel à Blakstad Films qui avait co-produit "
Les Gardiens de Brume" avec MMP, pour écrire et co-produire ce nouveau film.
Les deux producteurs se retrouvent cependant face à un choix difficile, car Gérard Cousin souhaite revenir à l'époque du Western, tandis qu'Alain Blakstad ne veut pas abandonner tous les éléments d'intrigue qu'il a intégrés dans son dernier film. Ils se mettent alors d'accord sur un film qui basculera entre les deux époques. Gérard Cousin souhaite également à l'époque intégrer un personnage à l'intrigue pour son acteur Alec Lederman. A nouveau, le succès est au rendez-vous, et pour le volet suivant c'est cette fois-ci Blakstad Films qui fera appel à Misterdada Studio pour co-produire avec lui le dernier volet d'une trilogie dans la franchise qu'il nomme "
La trilogie des Brumes".
Encore une fois, la franchise semble bel et bien terminée, mais c'était sans compter sur Gérard Cousin Prod qui souhaite à nouveau apporter sa pierre à l'édifice, et cette fois-ci sans collaboration. La société propose alors un retour total à l'époque du Western grâce à une brilante idée scénaristique. Suite à cela, Morcar Prod co-produira avec WB Entertainment un 13è volet voulu comme un film charnière, mettant à la fois un point final à toute l'intrigue de la franchise jouant avec le temps et les époques, et mettant en place de nouveaux éléments pour une possible poursuite de la franchise, à nouveau uniquement à l'époque du Western.
C'est Pitbull Production qui décidera quelques années plus tard de relancer la franchise, avec un 14è volet, qui sera suivi d'un autre qu'il co-produira cette fois avec Gérard Cousin Prod lorsqu'une autre jeune production tentera un reboot de la franchise. Une nouvelle fois, Morcar Prod rebondit sur ce volet pour en produire un nouveau, celui qui arrive très bientôt dans les salles.
Au total, 11 société de production différentes auront participé à la franchise jusqu'à présent, et si la plupart d'entre elles sont des sociétés installées à Gérardmerveille depuis de nombreuses années, la participation notamment de Pitbull Production ces dernières années prouve que la franchise reste abordable par tout un chacun, que toute production de Gérardmerveille peut participer à la franchise. Qui alors se chargera de produire le 17è volet de la franchise ?...
LA SAGA EN CHIFFRESWestern Union, c'est pour le moment 15 films, ayant coûté au total plus de 225 millions de dollars, et rapporté plus de 300 millions. Ce sont donc 11 sociétés de production qui ont chacune apporté leur touche personnelle à la franchise. Certaines ont donné à celle-ci une touche d'avantage action, d'autres plus fantasy, d'autres encore une petite touche de science-fiction. La franchise a ainsi changé plusieurs fois de style et d'identité, tout en restant cohérante du début à la fin.
Son plus gros succès reste encore à ce jour le 10è volet co-produit par Gérard Cousin Prod et Blakstad Films, avec 30,9 millions d'entrées vendues, mais les derniers volets tournant toujours à plus de 25 millions d'entrées sont loin de faire pâle figure également.
LES PERSONNAGESLa franchise peut être découpée en plusieurs périodes, chacune ayant eut ses héros, ses personnages. La toute première d'entre elles est celle qui raconte l'histoire des Elus originels, du premier volet jusqu'au 8è, soit encore la moitié de la saga aujourd'hui. Les personnages d'Angus Macpherson, de Mahouna, de John Morgan ou encore de William Johnson étaient alors les héros de la saga, mais ont tiré leur révérence à la fin de "
Les âmes perdues". Le 9è volet de la franchise est cependant encore lié à ces personnages car y apparaissent ceux qui, dans le 7è volet produit par Divine Mouvize, revenaient dans le temps à l'époque du Western pour terminer ce que leurs ancètres n'avaient pas pu accomplir.
Le 9è volet mettait cependant en scène un nouveau groupe de héros avec à leur tête Kate McPherson. Mais le véritable héros de la deuxième période de la franchise est le temps, car toute l'intrigue est basée autour de celui-ci. Un personnage sera tout de même central à cette seconde période, celui de John Drake, lié justement à cette notion de temps. Non seulement il sera au coeur de l'intrigue de cette seconde période, mais également au coeur de celle de la période suivante.
La troisième période de la franchise a démarré avec le 14è volet produit par Pitbull Production. Autour du personnage de John Drake se dessine l'intrigue remettant l'affrontement entre les Elus et la Confrérie des Capes au premier plan. On découvre quelles divinités se cachent derrière ces différentes guildes, l'univers de Western Union s'étoffe encore un peu.
L'INTRIGUEIl y a de nombreuses années, une tribu indienne fut informée de l'arrivée prochaine d'un grand mal sur la planète, retenu enfermé depuis longtemps. Des années plus tard, les Elus pouvant empêcher le retour de cette puissance maléfique sont réunis. Leur premier objectif est d'empêcher que leurs ennemis, qui veulent réveiller ce mal, ne prennent possession d'un antique territoire indien dans lequel se trouve une grotte, servant de prison à cette puissance.
Plusieurs siècles plus tard, grace à un plan réfléchi pour tromper les nouveaux Elus, l'Armée Céleste parvient à libérer cette force sur la Terre, et en prend le pouvoir. Mais grâce à d'anciens Elus, le temps va être modifié, ce malheur futur empêché. Cependant, le combat n'est pas pour autant fini, et reprend dans le passé. John Drake parvient à prendre possession d'un étrange médaillon qui semble lui permettre de détruire les créatures maléfiques que leurs ennemis font revenir sur Terre. Démarre alors un combat entre les Elus et la Confrérie des Capes, les premiers souhaitant détruire les créatures que les seconds libèrent. Entre les deux camps, l'Armée Céleste semble jouer un curieux double jeu.
C'est là que démarre "
Dissolution", le nouveau volet de la franchise produit par Morcar Prod.
INTERVIEW DU SCENARISTECiné Merveilles : Alex Krueger, bonjour. Pouvez-vous nous présenter brièvement le nouveau "Western Union" que vous avez écrit, et qui sort très prochainement dans les salles ?Alex Krueger : Se volet se veut totalement dans la continuité des deux films produits par Pitbull Production. On y retrouve d'ailleurs les personnages d'
Adventus, rejoint par quelques nouveaux. Il éclaircit les objectifs de chaque personnage, et ouvre la franchise à de nombreuses possibilités.
Ciné Merveilles : Depuis le début, vous avez dit vouloir redonner une touche d'avantage fantasy à ce volet. Pouvez-vous nous donner plus de détail à ce propos ?Alex Krueger : La franchise reste globalement une franchise fantastique avant tout. Dans ce volet j'ai uniquement voulu non pas seulement me concentrer sur les héros humains, mais également sur ceux dont ils sont en quelque sorte les pantins, ces puissances indiennes qui depuis toujours mènent le jeu. C'est en ça que mon approche de la franchise peut-être qualifiée d'avantage de fantasy, je pense.
Ciné Merveilles : Vous avez co-écrit ce film avec Nikolas Morcar, qui avait déjà oeuvré sur plusieurs volets de la franchise. Quel a été le travail de chacun ?
[colonnes]Alex Krueger : Nikolas a surtout été là en guise de conseil. Je ne voulais pas me lancer seul dans cette aventure, et il connaissait assez bien la franchise pour pouvoir me dire si je faisais totalement fausse route à un moment ou un autre de mon écriture. J'avais besoin de ça pour être rassuré, car je suis encore débuttant dans le métier et ce n'était pas là un petit projet auquel je m'attelais. | |
Mais le scénario de ce film est le fruit de mon travail avant tout. C'est moi qui ait voulu ce projet, et c'est moi qui l'ai mené du début à la fin.
C.M. : Pensez-vous que la franchise soit abordable pour tout scénariste ou producteur, ou bien admettez-vous qu'elle reste compliquée à aborder ?A.K. : Non, je pense qu'elle est aujourd'hui beaucoup plus abordable qu'elle ne l'était il y a quelques années. On n'a plus ici de notion d'aller/retour dans le temps avec toutes les complications que cela implique. Ici il n'est plus question que d'un combat du bien contre le mal, avec quelques subilités supplémentaires cependant, pour que tout ne soit pas trop manichéen.
A la fin de mon film, je pense justement que les choses seront plus claires, les clans mieux définis. Mais il est évident que l'univers de Western Union est devenu un univers très riche, et ceci implique forcément quelques complications. C'est le cas de tout univers fantastique ou de science-fiction un minimum développé.
C.M. : Qui d'après-vous serait le plus à même de produire une suite ?A.K. : Je suis bien mal placé pour dire qui serait mieux placé qu'un autre. Mais beaucoup de productions actuelles ont totalement les compétences pour le faire, à mon avis. C'est le cas des Films du Corbeau, de Baker Films ou de Mikl Prod. Mais ce qui doit être le plus difficile pour ces productions sans doute est d'aborder une franchise qui est bien plus ancienne qu'eux. Evidemment il y a un petit travail de retour en arrière à faire, en revisionnant les précédents volets de la franchise, mais si jamais l'une d'elle se lançait dans ce projet et apportait sa pierre à l'édifice de la franchise, comme l'a fait Pitbull Production, ça serait à mon avis une très bonne chose.
C.M. : Merci Alex Krueger d'avoir répondu à nos question.Voilà, vous savez à présent tout ou presque ce qu'il faut savoir sur cette grande saga historique de Gérardmerveille. Très prochainement, découvrez le tout dernier volet de celle-ci, avant de découvrir on l'espère un autre film encore, produit cette fois par une société qui n'y aura pas participé encore.