par Ciné Merveilles » Dim Fév 03, 2013 13:02
Rencontre avec Ralphaez
Alors que le scénariste à renouveler son contrat chez la GCP, nous avons décidé de le rencontrer.
Après plusieurs années d'absences, lumière sur un come-back réussi.
Bonjour, Ralphaez. Ma première question est très simple : pourquoi être revenu à Gérardmerveille ?
Une raison très simple, j'étais sorti par la petite porte, et j'ai toujours su que je reviendrai. C'était juste une question de temps. J'avais toujours mon château à GM (aujourd'hui vendu) et de nombreuses dettes (aujourd'hui réglées). Et surtout, l'envie de scénariser des films ne m'a jamais quitté. Après, j'ai eu une chance extraordinaire, car peu de temps après mon retour, Gérard Cousin m'a proposé un contrat.
Quel regard portait vous sur votre début de carrière ?
Je ne crois pas avoir à rougir sur ce que j'ai accompli dans le cadre professionnel. Aujourd'hui encore on parle encore de certains de mes films, et on me cite parmi les grands scénaristes de la ville, ce qui est un honneur. J'ai lancé la carrière de Gina Maher qui a tout de même gagné un GM Méritas, ainsi que celle de Malcom Stewart. J'ai travaillé avec Jérémie Walken, Riri3, Nikolas Morcar, Quentin LGD, Athie... J'ai écrit des films pour la Walken, PRNA, MMP, GCP. J'ai permis à Maxime Pattou de lancer sa carrière d'acteur. Peu peuvent se vanter d'avoir eu l'honneur de fréquenter de tels talents.
Après évidemment, il y a eu le comportement, les drogues en tout genre, l'alcool. J'étais très jeune, et même si ce n'est pas une excuse, j'ai été dépassé par cette célébrité soudaine.
Vous faites un beau retour, des films aux bonnes critiques, des succès financiers et la GCP a réussi une année exceptionnelle.
Quelles sont vos ambitions pour l'avenir ?
Continuer à m'appliquer. Pour le reste, je ne suis pas vraiment responsable de la très bonne année de la GCP. Ce sont plutôt ses dirigeants.
Il y a eu de nombreuses rumeurs de tension entre vous et Gérard Cousin ?
Bien sûr qu'il y a des tensions. Il s'agit de produire des films, et pour des raisons évidentes il y a toujours une forme de pression. Alors parfois, il faut se dire les choses. Encore dernièrement c'est arrivé. Mais il n'y a jamais rien eu qui menace réellement notre collaboration.
Et puis Gerard aime plaire aux femmes, alors il est forcément très jaloux de moi, ce qui n'arrange rien aux tensions ! (rires)
Justement, histoire de maintenir la tradition, on voit pas mal Zoe Mears dans vos films non ? (sourires)
Oui, mais on voit aussi pas mal Nolan Andrews. Devinez lequel des deux m'attire physiquement ?
Pour en revenir à des choses plus sérieuses, parlez-nous un peu du mystérieux Comte qui collabore régulièrement avec vous.
Il n'a rien de mystérieux. Il est né à Glasgow et je l'ai rencontré à l'université de St Andrews. Il donnait des cours sur L'influence du Christianisme sur les modes de pensées. Nous avons sympathisé et découvert qu'on avait une passion commune pour le théâtre. C'est aussi un grand cinéphile. Il a collaboré sur le film l'Ange de Noël qui a rencontré une joli succès. Alors j'ai demandé à Gérard de l'intégrer à mon équipe. Comme il vit à St Andrews pour le moment, vous ne le voyez pas. À priori, il a décidé de donner sa démission à la fin de l'année universitaire pour rejoindre GM. Alors vous le rencontrez.
Comment voyez-vous l'avenir ?
Sincèrement, sauf si je suis viré, je crois terminer ma carrière à la GCP. Après, je re-tenterais peut-être une carrière d'acteur si le coeur m'en dit. Puis il sera temps de tirer sa révérence et de faire de la place, en sortant par la grande porte cette fois.
Ensuite ce sera la retraite. J'ai un précieux ami qui m'a conseillé Montréal. Une ville magnifique selon lui...
Propos recueillis par Mimi Patrie