Alors ça c'est un truc pratique.
C'est un MOD pour PHPBB ?
Morcar a écrit :Alors ça c'est un truc pratique.
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1913 Germaine (Jenny Raven) regarde André courir avec leur fils, Joël (Weston Lester), sur les épaules vers la rivière qui traverse Le Mans. C’est un rituel pour eux, tous les dimanches après-midi, d’aller à ce courant d’eau et de regarder naviguer leur petit bateau en papier que Joël, avec l’aide de son père, construit avant de partir. Joël pose le bateau sur l’eau calme, et ils regardent en rigolant le bateau partir, partir à jamais… « Pour parler de la guerre Il n'y a que des larmes » - Henriqueta Lisboa 1919 Germaine est dans sa cuisine, préparant à manger avec le peu de nourriture qu’un seul salaire peu acheter. Elle n’a jamais voulu se remarier et Joël n’aurait jamais accepté cela, alors elle a dû se trouver un petit boulot dans un café en ville. Elle vient juste de rentrer de la messe avec Joël, d’ailleurs Mr Henry leur a gentiment donné de l’argent à la sortie. Lui aussi avait combattu et il comprend. Joël est à table et elle sert alors le repas. Le silence plane et la souffrance frisonne dans l’air. Germaine essaye de lancer un sujet de discussion, mais Joël ne répond pas. Le dimanche est le jour le plus pénible de la semaine, une semaine déjà trop triste. Après manger, Joël saisit une feuille de papier et commence à la plier. Germaine s’approche et pose sa main fragile et tremblante sur l’épaule de son fils. Il continu a plier, une larme coulant sur son visage. Germaine la ressuie doucement du revers de sa manche. La pliure achevée, le garçon prend la main de sa mère, la regarde dans les yeux et la serre bien fort, comme pour la rassurer. Ils s’approchent lentement, près en hésitant. La douleur est toujours présente en ce lieu, mais Joël n’a jamais voulu arrêter ce rituel, pour se souvenir. Au bord de l’eau, Joël essaye de poser le bateau en papier, mais il tremble trop, comme toutes les autres fois. Il se met pleurer. Alors Germaine prend le bateau des mains de son fils, un long soupire s’échappe de son corps, et elle le pose délicatement sur l’eau. Le bateau flotte, comme avant. Sur un banc, non loin de là, un homme au visage bandé les regarde. Tremblant, il essaye de se contrôler, de ne pas pleurer. Comme il les aime, ils sont si beau vu d’ici, vu de son seul oeil encore valide. Il doit réussit à leurs parler, à s’approcher d’eux, à revoir sa famille. Le dimanche suivant, il essayera encore une fois. La peur de se faire rejeter n’a rien d’égale avec cette souffrance de l’inaction. Oui, le dimanche suivant, il essayera encore une fois. | L’Afghanistan, un monde brisé et meurtri par le temps et par les flammes de la guerre. Un pays dont l’Histoire des 50 dernières années est effrayante, méprisable, écœurante. Ce sont ces mêmes Histoires dont on évite de faire parler, dont on essaie de ne pas trop soulever la pierre. Une pierre qui cache un pays encore sous l’influence de la guerre Froide, un pays dont les conséquences actuelles en sont directement liées. Actuellement, qu’est ce que l’Afghanistan évoque véritablement aux personnes qui nous entoure ? Nous sommes allés dans la rue pour savoir ce que vous, citoyens, pourriez penser de l’Afghanistan. « La guerre » c’est à ça que pensent la majeure partie des gens. Un mot tellement dur et évoquant de l’actualité du pays. Un pays qui vit dans cette guerre constamment. Mais directement lié à ce mot, nous obtenons aussi « Les américains ». Aussi surprenant que cela puisse paraitre, de nombreuses personnes estiment que l’Afghanistan appartient désormais aux Américains, qu’ils auraient la main mise sur le gouvernement. Est-ce forcément un mal ? Nous n’y répondrons pas encore. Ce qui est dramatique, c’est de savoir que sur les 30 personnes interrogées, une seule ne nous a évoqué la guerre froide et la situation stratégique de l’Afghanistan. Une seule personne a dépassé le souvenir historique de 10 ans. Notre documentaire n’est pas là pour vous montrer une vérité, mais pour vous faire réfléchir et vous faire comprendre cela. Nous ne souhaitons pas vous faire revivre le passé terrible de ce pays, la manipulation de celui-ci et la création des systèmes de terreurs mêmes que l’actualité combat. L’intégrisme, le fanatisme, le terrorisme. Ces mots existaient déjà, où que ce soit. Les Etats-Unis, l’Amérique et les pays occidentaux auront simplement donné à l’Afghanistan le combustible nécessaire à faire brûler ce brasier ardant. Alors cette histoire que ressassent les documentaires, que les journalistes rappellent trop rarement, que les politiques démagogistes s’efforcent d’oublier hypocritement. Cette histoire, comment la vivent les Afghan eux-mêmes ? Comment survit ce souhait de liberté dans une ville déchirée ? La libération du pays est-elle réelle ? Est-il vraiment bon qu’un pays soit forcé à changer, soit forcé à ne pas évoluer normalement, mais à suivre des normes édictées ? Est-il normal qu’un peuple n’ait initialement pas souhaité cela ? On nous parle de régime de la peur lorsqu’il s’agit du régime Taliban. On nous parle d’un état sans liberté. Mais cette définition de liberté n’est pas la même pour nous que pour eux. La liberté n’est pas la même selon les religions. Cette culture musulmane n’endoctrine pas à la même liberté à laquelle nous semblons vouer un culte. Une fausse liberté dont l’idéal n’est qu’une utopie. C’est dans les rues de Kaboul que nous pourrons mieux répondre à toutes ces questions. Afin de nous intégrer au mieux dans la population, c’est notre collègue sur le terrain, Afghan, qui ira à la rencontre des gens. C’est lui qui fera en sorte de comprendre si les habitants de Kaboul se sentent véritablement libres. Là encore, il faut garder à l’esprit que leurs propos seront fortement altérés par le simple fait d’habiter dans la capitale, d’habiter dans le centre d’information du pays. Gardez à l’esprit que vous êtes seuls maîtres de votre réflexion. |
La Grande Divine a écrit :Prenez exemple sur Ralphy, c'est juste ce qu'il faut pour etre beau.
Nanoyo a écrit :Hmmm... j'ai un problème.
en voulant mettre à jour et mettre en forme mon fil, je suis arrêté par une erreur lors de la prévisualisation (trèèès longue à venir) : Impossible de déterminer les dimensions de l'image.
C'est à cause du fait qu'il s'y trouve un png avec cadre invisible ou quoi...?
Parce que si je dois redimensionner chaque image, j'en ai pour perpette.
Nanoyo a écrit :Non, les images sont des affiches et font donc 300 de larges maximum.
Je t'envoie le code en mp et le lien du topic initial.
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