Ah, le fil officiel de Meliprod ! Je vais enfin pouvoir te dire ce que j'ai sur le coeur.
Sache que très peu de commentaires sur des films Cinéjeu m'ont déjà fait bondir à ce point, mais le tien sur un film de Gerard Cousin Prod,
Colorado, les Nuits du Chasseur, m'a véritablement excédé par le préjugé qu'il contient. Je te cite :
L'inspiration de Dance avec les loups ne rattrape pas la capilotraction fantastico-horreur du loup-garou ne pouvant être combattu que par "l'étranger". Quant au passage du "les indiens considèrent que les blancs ne sont pas des êtres humains", il est assez difficile de tolérer une telle inversion des rôles (Meliprod)
Et bien moi, il m'est impossible de tolérer une telle pensée ! Tu considères peut-être les Amérindiens comme des êtres dénués de conscience ou de sens moral mais nous avons beaucoup à apprendre de ces peuples malheureusement pour la plupart disparus, et désormais parqués dans d'immondes réserves. Et pour cause, eux peuvent se targuer de ne pas être à l'origine du plus grand génocide de l'histoire de l'humanité car c'est bien par millions que le visage pâle à décimé les 1ers habitants des deux Amériques, et au nom de l'évangélisation s'il vous plaît !
Pour toi, les Indiens ne méritent sans doute pas le statut "d'êtres humains" pour reprendre les termes de Cousin, mais au moins ils respectent leur écosystème, n'ont pas détruit la nature qui les entourait et respectaient même l'âme des animaux qu'ils chassaient. En parlant d'âme mon cher Meliprod, tu m'évoques irrémédiablement le personnage que jouait Jean Louis Trintignant dans le formidable "Controverse de Valladolid", tu sais le fameux procès qui se déroula au 16ème siècle et qui visait à déterminer si les Indiens, auteurs d'innomables sacrifices humains, peuples barbares s'il en est, étaient pourvus d'une âme ou non.
Mais mon cher Meliprod, je te le demande, qui est le plus barbare des deux, l'Indien qui vit tranquille dans sa contrée ou l'Homme blanc, l'envahisseur cupide venu piller, violer, asservir le nouveau continent en répandant les germes de maladies inconnues et destructrices. Et tu oses clamer dans ton commentaire que tu ne supportes pas une telle inversion des rôles...
Comme déjà dit une fois à Morcar, nous sommes tous le sauvage d'un autre mon vieux ! Cela ne t'en déplaise...
Quand à ton film
Democrazy, dont le propos soit disant révolutionnaire se montre surtout agressif et aussi dangereux que ce qu'il espère dénoncer, je crois que la MMP en a fait un commentaire qui ne peut pas mieux résumer ma pensée.
Bienvenue chez nous...