Les Toiles de ciné 2009

[La Grande Divine]

Priorité oblige, voici sans plus attendre votre séquence hebdomadaire dominicale…



Cette semaine le choix du film s'imposait. Je ne pouvait pas faire autrement, impossible d'y echapper.

(UGC GOBELINS 1)

C’est Sandra Bullock qui est canadienne de nationalité, pas une tente, méchante éditrice s’habillant en Prada et qui doit se faire expulsée des Etats-unis car son visa n’est pas renouvelé. Son assistant passant par là soit voit annoncer d’une demande en mariage de la part de sa patronne qui lui force quelque peu la main. Y voyant une aubaine pour sa carriere il accepte. Les service d’immigration ne voient pas cette union d’un très bon œil. Ils devront se soumettre au redoutable test de concubinage. Les 2 faux tourtereaux n’ont qu’à se connaitre plus intiment. C’est ce qu’ils feront lors d’un week-end en Alaska dans la famille du jeune homme, elle n’en n’ayant pas…

C’est le genre de film ou on sait d’emblée comment ça se termine rien qu’en regardant l’affiche. Hein ? Ah bah si quand même. Enfin, y’a Sandra Bullock et un beau mec très américain sexy, sur l’affiche blanche elle est à genoux visage souriant face à sa braguette. Ah c’est malin ça comme reflexion. Non mais ici on est chez Disney pas chez Dorcel, bande de cochons. Elle a une bague dans une jolie boite. Non, toujours pas, vous ne voyez pas comment ça va se finir. Faites un effort quand même. Bon allez, elle va rencontrer toute la famille qui ignore le subterfuge, et ils vont dormir dans la meme chambre et la salle de bains est attenante. Y’a un chienchien à la mémé aussi qui s’appelle Kevin, un truc blanc avec des poils autour et qui jappe, un strip teaser épicier pretre de ceremonie. Ca y est vous capter comment ça finit au bout de 1h50 de film. Il faut au moins 1h50 pour en arriver là, sinon ça serait pas drole. Alors pour ceux qui ne voient pas comment ça se finit, allez le voir, pour vous ça sera un suspense insoutenable que je ne peux pas devoiler malgré sa limpidité. Ca serait dommage quand meme de gacher ça.

COTE :

A venir : Traitre sur commande / Jackie Brown / Hotel Woodstock

[La Grande Divine]

(La filmotheque du quartier latin - salle rouge)

1876, Pennsylvanie. Des mineurs font sauter une mine. La nuit tombée, un homme élégant arrive dans cette petite ville ou règne une très forte communauté irlandaise. Dans le seul rade de la ville, l'homme y déclenche involontairement, une bagarre. Roué de coups, il va au poste. Le policier lui dit qu'il doit infiltrer une société secrète qui sert visiblement de couverture à ceux qui font peter les sous sols. Les policiers soupçonnent bien des hommes, mais n'arrivent pas à les choper...

d'entrée de jeux, on sait qui commet les actes terroristes, et qu est le traitre, car ce n'est pas de coté que souhaite nous emmener le réalisateurs. Chaque personnages se soupçonnant, les "Molly maguires" se mefiant d'entrée de ce nouvel arrivant, qui lui les soupçonnent d'etre ceux qu'il recherche. C'est une sorte de jeux qui s'installe entre ce hommes, l'un etant obligé de participer à la vie de la mine pour faire bonne figure et etre certain à qui il a affaire. Les autres de faire semblant de ne pas se mefier de l'intrus. Une complicité s'installe et aussi un bras de fer imptoyable ou c'est le plus malin qui aura le dernier mot. La reconstittion minutieuse de la mine et des conditions de travail de cette époque est extremement bien rendue. Les moyens sont là, les décors sont très réalistes, on est pas au parc d'attraction. C'est sale, boueux, les gens sont pauvres et abimés par la vie. Une sorte de film social quelque peu prehistorique plus brut que subtil ou l'on soigne le mal par le mal et ou le bien et la morale ne sont pas là ou on les attend puisque ces 2 notions sont sans être confuses, bien mélangées et bien plus complexes que l'on croit, evitant ainsi tout manicheisme. Le technicolor de l'époque n'a pas viellit, le film a une étrange modernité aussi bien dans son ton que dans son rythme. Le film a toute sa place en salle de cinéma, le scope donnant un coté spectaculaire et impressionnant. A (re) découvrir dans le noir dans toute sa largeur.

COTE :

A venir : Jackie Brown / Hotel Woodstock

[La Grande Divine]

On est pas la patrie de Dorcel pour rien, hein ?!?

Pouahahahah, je prefere l'affiche française. En plus on les voit tout nus à un moment. L'est drolement bien fichu l'alaskaien, on dirai presque un etasunien.

(le Champo 2)

Jaqueline Brown est hotesse de l'air. Fraichement débarquée, elle se fait pinser par 2 flics. Elle a dans son sac, pas mal de dollars et un sachet de coke. Un certain Baumont l'a balancé avant de se faire refroidir dans un coffre de bagnole, une nuit, dans un terrain vague par Robbie Ordell son employeur, un trafiquant d'armes notoire que tente d'attrapper les 2 flics qui ont Jacky. Max, preteur de caution doit transferer la somme qui devait etre celle de feu Beaumont, sur Jacky qui elle aussi est sous les ordres de Robbie Ordell venant de s'associer avec Louis Gara un ancien copain de taule à la ramasse et drogué jusqu'au troudeballe comme Mélanie la copine nympho de Robbie...

Vous suivez toujours ? parce que ça c'est uniquement la présentation. L'histoire commence après. c'est tout aussi touffu. Le scenario est un emecanique parfaitement huilée et qui demande beaucoup d'attention de la part du spectateur qui ne doit pas baisser la garde. Tarantino à du etre extremement vigilant lors de l'elaboration d'un tel univers, et aussi lors du montage. Celui-ci est alerte, tout fonctionne comme sur des roulettes. C'est fait de façon ludique, il y'a une étrange légèreté dans le ton du film pendant que ceux qui le regarde suent à grosses gouttes pour ne pas perdre le fil. On retrouve tout le coté delirant qui font les grandes sequences des films de Quentin Tarantino toujours impeccablement accompagnées d'une bande son unique collant parfaitement à ce qui nous ai montré. Ici ces sequences sont moins evidentes car plus finaudes que dans d'autres de ses films. A l'image de son heroïne transportant de la coke et des dollars, toujours digne et élégante. On vit cette aventure avec elle, ou l'on flippe à l'idée que celle-ci n'arrive pas à son but à cause de l'imprévisibilités des agissements des autres personnages forts en gueule. Il n'y a aucune faute dans la distribution des roles. Un vrai régal que j'avais raté il y'a 12 ans en salles. C'est la 3eme fois que le vois. Je l'avais totalement oublié. Cette fois-ci je crois qu'il m'a marqué. Rien ne vaut la salle.

COTE :

A venir : Hotel Woodstock

[La Grande Divine]

(UGC GOBELINS 3)

1969, Elliott reviens de New-York comme chaque été dans l'entreprise familiale, un motel dans un trou paumé de l'amérique. Les affaires ne vont pas bien, et lorqu'un village voisin décide de deprogrammer un mage concert hippi, Elliott avec ses connaisances urbaines, va tout faire pour accueillir cett manifestation...

Alors ça je l'attendais avec impatience ce film. J'y vais même avec mes van's peace and love, c'est pour dire. Alors on y voit des gens un peu à coté de leur pompes, des cheveux longs, des gens tout nu qui courent dans la prairie. C'est cool, tout le monde s'aime et la vieille s'en met plein les poches car elle a le sens des affaires. Et puis rien. Le film ne décolle pas, il finit par s'embourber dans la gadoue, la gadoue, la gadoue, hou la gadoue, la gadoue. Oui il a plu au moment du concert. Seuls planent, les protagonistes qui se sont shootés à l'herbe ou au LSD, pednant ce temps j'attendais qu'il diagne se paser quelque chose sur l'écran. C'est emmerdant, mou du genou. C'est mal écrit, il n'ya que 2 ressorts dramatiques, l'envers du concert, la manifestation avec tout ce qu'elle engendre, du coup on a droit à plusieurs images sur un meme écran, ouais t'es gentil Ang, mais même si j'ai des binocles, j'ai pas 4 zyeux et je ne suis pas un cyclope non plus. L'autre ressort est que le fils acceptera t'il son homosexualité qui semble le seul à ignorer avec ses parents. Ouais super. Les personnages aussi sont très mal torchés. A commencerpar la mère, une caricature fatigante de la mère juive, celle là même qui compte les billets. Elle est exasperante. Le fils est sympa, mais pas touchant. Quant aux autres qu'ils croisent sont aussi sympas qu'inexistants. Ils font parti de décors avant de disparaitre sans avoir servi à quelque chose, à part avoir rempli l'image. C'est un mauvais film indépendant, malgré le talent de Ang Lee. Si ça se voit sur l'écran que le gars sait y faire, mais au service d'une machine vide de sens se reposant sur l'évèment sans en faire ressortir ni ressentir la folie, la demesure, la joie de vivre et les ideaux de l'epoque. C'est une vraie déception à la hauteur de l'attente suscitée nappée d' un joli gaspillage de talents à cause de la faignantise et le baclage de l'écriture. Quant à la nostalgie, elle ne risque pas de jouer en ma faveur, à l'époque je n'etais pas née. Pouahahah...

COTE :

[Morcar]

Jackie Brown en salle ?
Ils ont fait une soirée spéciale Tarentino dans ton ciné ?

[Gérard Cousin]

"Jackie Brown" est un bon film...
Et en plus, il est pas constitué de "patchwork"! (bon, sauf pour la musique... )

L'un des rares films de Tarantino intéréssant! (avec "Pulp Fiction"...)

[La Grande Divine]

Jackie Brown en salle ?
Ils ont fait une soirée spéciale Tarentino dans ton ciné ?

Voui Mossieur, "Jackie Brown" en salle, c'etait mardi soir dernier. Ce n'etait pas une soirée speciale à proprement parlé, mais plutot une retrospective Tarentino qui a lieu en ce moment. Depuis mercredi les films à le seance de midi. J'ai eu très bien fait d'y être allée. Cependant, faire attentoin car il y'a seulement 3 films de lui. "Pulp Fiction, Jacky Brown et le boulevard de la mort" les autres etant "True Romance" et "Une nuit en enfer" font quelque peu intrus.

"Jackie Brown" est un bon film...
Et en plus, il est pas constitué de "patchwork"! (bon, sauf pour la musique... )

L'un des rares films de Tarantino intéréssant! (avec "Pulp Fiction"...)

Maintenant que j'ai vu tous les Tarentino en salles, à part "Inglorious Basterds" si certains d'entre vous l'ont vu, qu'ils n'hesitent pas à poster, je crois que "Jackie Brown" est son meilleur film, suivi de "Pulp Fiction", "Kill Bill" voui j'adore ça le 1er volume, sans doute parce que je n'aime pas les films de sabre, mais son film m'éclate vraiment, "Reservoir dogs" son 1er film est très reussi, et "Boulevard de la mort" et son coté j'en foutiste est très agréable grace à l'ambiance qu'il dégage. D'ailleurs c'etait une excellente chose qu'il ai été diffusé seul dans une version plus longue plutot qu'en dyptique avec "Planete terreur". "Kill Bill 2" est son film le moins passionnant, faut bien le reconnaitre.

[La Grande Divine]

En fait je devais y aller ce matin. Mais, Jeudi soir, le film commençait au moment ou je passais devant le ciné. Alors j'y vais. J'ai eu raison, on etait que 25 dans une salle de 400 places. En plus ce matin, me suis po reveillée pour allez voir "500 jours ensemble" du coup. Alors vu le résultat, le film suivant s'inscrivait bien dans ma logique du "dimanche matin"meme si pour une fois, j'y suis allée à un autre moment. Oui, je sais, j'ai triché, mais au moins je ne mens pas...

(UGC Danton q 1 ou salle prestige c'est encore mieux)

C'es le ptit Nicolas qui a des chouettes parents, des chouettes copains, une chouette maison, une chouette maîtresse d'école pas celle avec qui il trompe sa femme, c'est pas possible il est trop petit encore. Un jour Joachim à un petit frère, une sorte de grenouille dans un landeau, Nicolas à peur que ses parents en fasse autant. Surtout qu'ils lui promettent une chouette ballade en foret, qui d'après Joachim est le signe de vouloir se débarrasser des ainés. Va falloir un chouette plan pour éviter la conception de celui-ci...

Comment dire, heu..........., bah................., hein, si c'est bien ? Bah...................., heu..................., oui il y'a Lemercier, elle est drole, elle en fait des tonnes et fait son spectacle à elle toute seule et le fait bien. Hein !, les autres, comediens, bah............., y'a les ch'tis aussi, bah y fait presque pareil quoi, le gentil papa. Kiberlain, elle est pas mal dans le role de la maitresse, ça lui va bien. Coluche, il est comment ? Il en fait un peu trop quand même avec les yeux gros. Le petit Nicolas ? Bah, il s'en sort mieux que sur l'affiche. Par contre ses copains, font tout et absolument tout pour se faire remarquer en essayant d'être au premier plan lorsqu'ils ont ensemble. A gifler ses momes, en plus ils jouent comme des pieds. Celui qui s'en sort le mieux est Clotaire, le nullos qui sait rester à sa place en tant que comédien, plus juste et plus sobre que les autres. L'histoire, l'adaptation, c'est comment ? Chouette quoi. L'ambiance des 60's française vu par un enfant est pas mal rendue au début, puis ça part en vrille. Si les divers bouquins font la grande part à l'espieglerie et autres idées saugrenues et autres absurdités que font les enfants, le scenario lui devient improbable et idiot, pour se conclure en beauté dans une vulgarité plouc d'un gout douteux et pas amusant du tout, comme un enfant effronté à qui il ne manque que des claques, sans doute pour faire moderne, mais on ne s'y trompe pas, c'est quand même du cinéma de papa. Reste quelques passages très droles grace aux cabotinages des adultes connus, meme si ce n'est pas subtil, il y'a une certaine efficacité.
COTE :

A venir : Je suis content que ma mere soit vivante / Mary & Max / Demineurs / District 9(The KOM c'est quand vous voulez

[Quentin LGD]

Je verrai bien cette rubrique au grand journal. Vous pourriez la présenter qui sait

Quentin.

[Morcar]

Merci Divine, ton avis confirme mes doutes.
Ce film puait la mauvaise adaptation.

Et comme c'est l'anniversaire du Petit Nicolas (personnage que j'adore au point d'avoir acheté les romans inédits dernièrement, mais en me demandant s'ils n'étaient pas plutôt écrits par quelqu'un d'autre au lieu d'être, comme ils le disent, des aventures qui trainaient là sans avoir été publiées...) on va le retrouver à toutes les sauces, vite adapté, mais mal adapté.
Je n'ai pas encore regardé le dessiné animé qui passe le dimanche matin sur M6, mais j'ai un meilleur préssentiment concernant celui-ci, bien que je craigne qu'il ait été adapté aux enfants d'aujourd'hui, donc que l'esprit du Petit Nicolas ne soit plus là.

Bref, peut-être que j'irai voir le film si j'ai une entrée gratuite, histoire de, mais sinon non.

Je devine cependant par avance que le film va plaire à tous ceux qui ont adoré Les Choristes et les Ch'tis, et que celui qui osera dire comme toi sera hué ! Hou ! Le méchant !

[Mr. Rammstein]

Ou pire tomber sur un mec comme moi...... sa me rappelle un mec qui a dit que vendredi 13 étai la meilleur adaptation, obliger de le battre a mort se con et de le pendre par ses tripe. Quoi ses hors sujet PFFFFF

[Gérard Cousin]

sa me rappelle un mec qui a dit que vendredi 13 étai la meilleur adaptation, obliger de le battre a mort se con et de le pendre par ses tripe. Quoi ses hors sujet PFFFFF

C'est sur que des mecs comme ça, ça mérite des coups à la batte clouté!

[La Grande Divine]

sa me rappelle un mec qui a dit que vendredi 13 étai la meilleur adaptation, obliger de le battre a mort se con et de le pendre par ses tripe. Quoi ses hors sujet PFFFFF

C'est sur que des mecs comme ça, ça mérite des coups à la batte clouté!

Comme dans le dernier Tarantiono ? Les clous en moins.

D'aborde je vais vous parlez de ce petit film là avant qu'il ne soit trop tard.

(UGC Danton 3)


Mary est une petite australienne de 8 ans, rondouillarde avec une tache de vin couleur caca sur le front. Sa mère est une pocharde, son père est bien trop occupé soit par son métier ou par son passe temps. Un jour elle décide d’envoyer une lettre aux états unis pour savoir si comme en Australie, les enfants naissent dans des chopes de bières. Pris au hasard, la lettre arrive chez Max, un New yorkais boulimique et obèse ayant quelques problèmes psychologiques et sociaux. Il va naitre entre les 2 individus, une étrange relation…

Il n’y a rien de pervers la dedans, le film étant bien plus subtil et bien plus fin. L’histoire bascule de façon très équilibré entre les 2 mondes, le jaune, l’enfance, les grands espaces de l’Australie campagnarde, et le monde adulte, gris, de la ville de New-York. Sauf qu’il n’y aucune prise de vues réelle, tout est en pate a modeler, comme Wallace et Gromit, à la différence que ce film ci ne s’adresse en aucun cas aux enfants, sauf si vous voulez leur faire le pire cadeau qu’il soit du genre : « Regarde bien le film, voilà ce qui peut t’attendre une fois que tu seras grand ». Un film désenchanté, une vision assez noire mais juste aussi du monde qui nous entoure, mais qui fort heureusement ne manque pas de piquant. C’est assez acide et virulent sans jamais tomber ni dans la facilité ni la vulgarité, souvent absurde avec un sens de l’humour affuté. La qualité de l’animation, le choix des couleurs et des textures, les caractères bien trempés de chaque personnage, fait de ce film d’animation attachant malgré les thèmes développés. En ce qui me concerne, le coup de cœur du moment.
COTE :

A venir : Je suis heureux que ma mere soit vivante / Démineurs / Inglorious Basterds.

[La Grande Divine]

Reste quelques passages très droles grace aux cabotinages des adultes connus, meme si ce n'est pas subtil, il y'a une certaine efficacité.

Vu la teneur de la critique, je vous aurais plutôt vu lui mettre deux étoiles, et pas une seule...

Je vous assure, ce film n'en merite bien qu'une seule. Par ailleurs, je ne le conseille pas à cause de sa médiocre qualité. Je vais reformuler autrement. Si l'esprit du livre semble être présent dans la premiere partie, dans la 2eme celui-ci s'efface pour laisser place à un humour balourd et à des invraisemblances grotesques qui ne sont pas droles et auxquelles on finit par ne plus croire jusqu'à ne plus fonctionner. Comme je dis, reste les comédiens adultes qui connaissent leur travail. A la télé, le film fera le même effet. Mais c'est vrai que j'aime bien finir sur quelque chose de positif.

Pas de "Petit Navet ce dimanche matin" car je ne me suis pas lévée. Mais le film suivant, dans son genre peut s'inscrire dans la catégorie.

(UGC CC BERCY 32)

Dans une France occupée par les nazis, une jeune femme tenant un cinéma prépare sa vengeance parce que sa famille s'est faite dézinguée par eux. Pendant ce temps, un complot contre les nazis se préparent aussi par des batards scalpeurs...

Bon bah y'a pas vraiment grand chose de très excitant là-dedans. Si l'idée de faire de la patée pour chien ou de tourner en ridicule les monstres du siècle précédent, faut bien reconnaitre que la farce ne fonctionne pas. On ne peut délibérément faire ce qu'on veut avec un sujet aux personnages historiques dont le destin en a été autrement pour eux. Il y'a des choses que l'on ne peut pas changer inopinément même au nom de l'amour du cinéma. Question ciné, là aussi, le film pêche sérieusement. C'est la première fois que j'ai senti Tarantino douter. Ca sonne faux très rapidement, et la maitrise semble donner place à un film plutot brouillon, ou le réalisateur peine à placer ses sequences Tarantinesques qui n'ont pour le coup aucune amplitude, aucune force. Bah oui, j'ai trouver le film chiant. Cette histoire de vengeance est au final bien plate, trop longue, et à coté de ses pompes. Les personnages sont des ébauches, à par le méchant du film remarquablement interprété par Christoph Waltz, palme meritée, les autres ne sont que des sattellites désincarnés le nourrissant son jeu. Comme si s'étati le seul personnage qui interesse et fascine Tarantino. C'est aussi le seul qui sont dans le ton, les autres n'étant pas du tout dans l'univers du réalisateur. Marcel peut être ? Ah Marcel ! Lui se fait remarquer au moins. Il joue comme un pied. Vous voyez la série "Plus belle la vie" ? C'est simple c'est pire au niveau du jeu. Il n'y aucune maitrise lorsque le film parle en français ou tout est systématiquement faux au niveau du ton employé. Ils parlent 4 langues. Allemand, Américain, Français, Italien. C'est de trop pour un seul mec visiblement. Les exterieurs son mal filmés et l'image assez laide. IL se rattrappe heureusement, sur les sequences interieures plus saisissante ou l'on le sent le talent de l'homme derriere sa caméra. Mais bon, ce film n'est pas la hauteur du cineaste tellement tout ça est empétré, même si sur la fin, le film décolle un peu et ou on retrouve quelque peu la verve de l'auteur. Les farces les plus courtes sont les meilleures. Ici, 2H25, c'est trop long pour ce que ça vaut. En gros, voyez le 1er chapitre qui est pas mal, puis allez directement au 5eme et dernier chapitre, ça suffira amplement.
COTE :

A venir : Je suis heureux que mere soit vivante /District9/Démineurs/Un prophete

[Gérard Cousin]

Vous voyez la série "Plus belle la vie" ? C'est simple c'est pire au niveau du jeu...

Ben quand on s'entoure d'un type qui a tourner dans "Derrick" (Christoph Waltz) ou d'un autre qui a pour faits d'armes "Driven" et "Les Daltons" (Til Schweiger), forcément...

Si on compare aux "vrais" films de guerre de l'ancien temps, y'a pas photo: Le casting des "Canons de Navaronne" (Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn!) ou des "Douzes Salopards" (Lee Marvin, Charles Bronson, Telly Savalas, Jim Brown, John Cassavetes, Donald Sutherland, George Kennedy et Ernest Borgnine!) voir de "La Grande Evasion" (Steve McQueen, Charles Bronson, Donald Pleasence, James Coburn), y'avait de la star et en plus c'était des pu**** d'acteurs!
Là, Tarantino fait le petit bras... (surtout en comparaison de certains de ces autres films...)

En fait, c'est Stallone qui est en train d'essayer "SON" "Dirty Dozen" à lui: En tout cas, il a le casting pour avec "The Expendables"...
Esperont qu'il en fasse quelque chose...