Les Toiles de ciné 2009

[the kom]

ça m'a l'air d'une belle daube ce Dji Aille Djau...
Faut absolument que j'aille le voir

Sinon, des 4 film de la liste de notre Grande Divine, j'ai été voir Là Haut, un très bon film, comme d'hab avec Pixar en fait

[La Grande Divine]

Vous n'auriez pas un peu grandi ?

Si, mais quand meme, faut pas deconner non plus. C'est franchement mauvais, et l'eventuel plaisir coupable est très vite noyé dans la melasse car çà dure plus de 2 heures, et qu'on en a marre au bout d'une heure. On sent qu'ils n'arrivent pas à finir le film, et que les scenes d'action sont repetitives, on nous balance 3 fois le meme genre de scenes à 1O minutes d'intervalle, on fini par reellement s'emmerder. Et puis c'est le jeu des comédiens qui va vous tenir eveillé.

[La Grande Divine]

Comme promis, le film d'auteur maintenant...

LES DERNIERS JOURS DU MONDE de Arnaud et Jean-Marie Larrieu (UGC CC BORDEAUX 10)

C'est écrit dans le titre, et 1 an avant que ça arrive.

Un film étange plus reussi dans l'abstrait et dans le message un peu olé olé qu'il diffuse, plus que dans le concret, l'apocalypse avec le cataclysme à la clef, car ce n'est pas très credible et on ne ressent à aucun moment, un sentiment d'inquietude. C'est plus un voyage interieur qu'un film catasprophe, car le dérèglement n'est pas très convaincant ni très crédible, par manque de moyens. Mais ce qui est dit n'est pas bête, ce qui est montré non plus. Les moments les plus reussis sont aussi les plus absurdes qui ne sont pas suffisamment présents, pas assez appuyés. La sequence orgiaque assez délurée dans un chateau avec une Sabine Azema stupefiante dans le role d'une sorte de sorcière/princesse à qui on annonce le décès de sa fille, est un grand moment. Le film est assez déconcertant et quelque peu insaisissable, ou les comediens sont plus presents de ce qu'il sont reellement plus que pour leur talent ou leur jeu à proprement parlé. On à l'impression d'une mise à nu, au propre comme au figuré, ça y'a de la chair ce qui n'est pas pour me deplaire, et Sergi Lopez est comment dirais-je, très en pleine forme. Oui, c'est du ciné intello avec des images très bien construites et une photographie adequat, qui travaille un tant sois peu. Pas evident, mais vraiment intrigant car quelque peu amusant aussi. Destabilisant aussi.
COTE :

[La Grande Divine]

DESTINATION FINALE 4 (MK2 Bibliothèque B)

C'est comme dans les autres, sauf qu'il faut des lunettes en plus pour le voir afin d'y croire, à ce qu'on en dit.

Bon bah on sait que c'est usé depuis le précédent. A part les 2 ptits gars mimis, un blond et un brun, comme ça pas de jaloux, y'a quand meme pas grand chose à se mettre sous les yeux. C'est assez banal dans l'ensemble, pas très bien rythmé, pas très palpitant non plus, et pas très bien filmé, l'image est souvent terne. Il y'a trop d'effets numériques moches alors qu'ils se veulent spectaculaires. De ce coté c'est assez raté, à part dans la toute derniere partie du film qui semble se reveiller quelque peu. Gros bémol, pourquoi est-ce qu'on voit toujours les nichons des greluches ? Ici, si le film avait vraiment innover, on aurait vu la quequete des 2 ptits acteurs, et en relief ça aurait pu donner, sauf s'ils ont un tout ptit kiki, mais malheureusement je n'ai pas pu verifier. Sinon, pour ceux qui ont que la 2D, vous pouvez vous en passer tout bonnement, car vous y verrez des trucs fait pour la 3D uniquement sans en beneficier. Comme c'est pas très excitant et seule la 3D apporte un peu de fun à ce plat surgelé qui sent le rechauffé micro-ondes.
COTE :

[La Grande Divine]

LA-HAUT de Pete Docter, Bob Peterson (MK2 Odeon 1)

Carl est un petit garçon taciturne ayant pour Idole un certain Muntz, aventurier notoire accusé de mensonges. Par dela les montagne il est chargé de rampporter les preuves de ce qu'il avance. Pendant ce temps, Carl recontre ELlie, un garçon manqué, fan aussi de l'aventurier, et revant tous 2 d'exploits extraordinaires. Mais la vie en decidera autrement. Ce n'est qu'un fois vieux et veuf que Carl agira...

Une belle histoire accessible à tous et evitant la niaiserie ou la branchitude faussement décalée pour faire fun de l'animation moderne. C'est un conte nouveau qui est raconté, avec son lot de loufoqueries, qui par ailleurs à bien faillit mettre le film en peril avec l'arrivée incongrue de ces chiens qui parlent. Mais la suite donnera raison de ce delire, soi ce n'est que c'est juste pas très bien amené dans le récit. L'histoire est plus humaine qu'à l'accoutumée, pas de jouets, pas d'animaux pour representer des hommes, mais bien des humains. Le rendu est plutot pas mal, meme dans les textures, les personnages sont attachants et trimbale avec eux leur melancolie et leur douleur sans jamais se plaindre. La 3D apporte une coté aérien au film, sans non plus abuser de ces effets, ce qui ne frustera pas ceux qui le verront en 2D, le sentiment de planer et de voler par dessus les nuages ainsi que la profondeur de champ sont les seuls élément absents.
COTE :

[Morcar]

L'autre avis que j'ai eut d'un pote pour DF4 pour l'instant, c'est en gros : "à tout vouloir miser sur la 3D, ils ont pris un scénario et un casting au rabais"...
En même temps, maintenant, ils ont plusieurs fois fait le tour du concept.

[La Grande Divine]

L'autre avis que j'ai eut d'un pote pour DF4 pour l'instant, c'est en gros : "à tout vouloir miser sur la 3D, ils ont pris un scénario et un casting au rabais"...
En même temps, maintenant, ils ont plusieurs fois fait le tour du concept.

4 fois pour être précise Pour ce qui est du scénario, c'est évident que celui-ci ne casse pas des briques. Pour la distribution je serais moins catégorique. Les comédiens font ce qu'ils ont à faire et le font plutot bien. A croire qu'ils ont plus de conscience professionnelle que les scénaristes qui ne se sont pas foulés. J'ai vu le film en VO. Je ne vous dis pas, en 3D, c'est la valse des pupilles.. Maintenant si votre ami l'a vu en VF et que le doublage est naze, on ne peut le reprocher aux acteurs américains. VF ou VO, le film reste tout de même médiocre car manquant furieusement de folie et de rythme.

On continue avec un autre :

(UGC CC Bercy 16)

Michael éminent avocat, attend l'arrivée de sa fille. En regardant par la fenêtre, un tramway passe et voit un adolescent. Son passé lui revient, avec notamment ce moment ou à 15 ans malade de la scarlatine, une femme plus âgée que lui, lui vient en aide. Guérit, il la remercie, puis la revoie et elle l'éduque sexuellement, pendant qu'il lui lit des romans...

Tout commence par cette romance pas très correcte ou une femme à des relations sexuelles avec un adolescent, bien balancé le gamin Hinhinnnnnnnnnnnnnn et monté comme il se doit. Çà la Winslet, elle n'a pas les yeux dans les chaussettes (moi non plus, on y voit tout comme il faut, mais malheureusement le film n'est pas en relief) et saura parfaitement exploité les capacités du jeune homme, Ha la ptite cochonne. Cette histoire d'amour va prendre un tournant inattendu, pour virer dans une sorte de cauchemar, ou le réalisateur à le bon ton de rester à sa place. Seuls les protagonistes juge cette femme. Le spectateur est davantage placé du coté du liseur, qui se trouve dès don adolescence, dans des situations toujours très délicates, car dérangeantes, sulfureuse, honteuse, douloureuse, lorsque la découverte monstrueuse éclate au grand jour. Celle-ci ne sera jamais excusée, mais apporte une réflexion quant aux gestes à venir, aux réactions à avoir face à l'effroyable réalité que je tais pour éviter de trop divulguer d'éléments qui sont lâchés petit à petit tout le long du récit construit comme un roman. Le coté romanesque est très présent, un peu trop, et lors du procès qui est sur le même ton que l'histoire d'amour, lui retire la tension électrique qui aurait dû régner. L'image est soignée sans être tape à l'œil, apporte une force certaine aux propos tenus qui sont toujours tabou et très délicats à traiter. Le réalisateur, s'en sort très bien, et signe un film tout en retenue tout en nous racontant un amour cruel.
COTE :

à venir : Numéro 9 / L'abominable vérité

[La Grande Divine]

(UGC Gobelins 6)

L'humanité est terrassée. Juste avant le cataclysme, un scientifique crée des petites marionnettes dotée d'un élément supplementaire que les machines exterminatrices non pas. Numéro 9 est le petit dernier. Il aura beaucoup à decouvrir et à apprendre. Son innocence et ses erreurs d'appreciation pourront le mettre en danger...

Un univers graphique très reussi à l'exception des explosions. L'histoire est un peu trop simpliste, elle se met à la hauteur des enfants qui seront assez secoué pendant la projection vu la noirceur du film et certaine sequences assez spectaculaires, violentes, voir terrifiantes avec des monstres très agressifs et bruyants. Le scenario aurait mérité d'être un peu plus developpé plutot que de privilégier les scenes d'action ou de poursuite un peu trop nombreuses et quelque peu repetitives. Il y'a quelques zones d'ombres, quelques éléments en suspens auquel on a un peu le sentiment de peau de chagrin en matière d'explications un peu sommaires et un peu vite expediées. Cet univers, notre futur à cause de derives humaines ne manque pourtant pas d'idées seduisantes dont celle ou ces sacs à patates sont temoins d'une humanité disparue. Le final aussi est reussi et malgré sa noirceur reste porteur d'espoir.

COTE :

[La Grande Divine]

LE P'TIT NAVET DU DIMANCHE MATIN :

(UGC CC Bercy 15)

Une productrice d'une chaine en perte de vitesse, se voit confronter à un animateur du cable venant à la rescousse et embauché par le DRH. Sauf que la veille, celle-ci s'etait faite copieusement insultée par le dit animateur lors de son show.La rencontre entre les 2 va bien entendu détonner...

Enième comédie romantique américaine ou il est plus question de bittes, de culs et de nichons que de bouquets de fleurs et de diners aux chandelles, ou les femmes sont des chodokus et les hommes des gropors. Alors elle comment la comedie romantique Exactement, celle-ci est plus mal polie par sa vulgarité recurente que par son esprit qui reste trop politiquement correct. Pourtant il y'avit matière à faire une comédie bien plus rentre dedans. Cependant, le duo fonctionne pas mal, grace à l'energie des 2 comediens qui semblent s'amuser comme des idiots mais en y prenant visiblement un malin plaisir. Ca finit par etre communicatif et on se surprend à sourire face à l'accumulation de banalités. Ca n'a aucun interet, mieux vaut ne pas etre trop regardant sur la mise en scène impersonnelle mais juste efficace aux moments les plus cruciaux, et ne pas etre trop exigeant au niveau du scenario, qui plus que simpliste, n'a aucune tenue. Mais bon, le dimanche matin à 10H00, ces 2 notions sont chez moi pas très developpées. Le film ne m'a pas retiré le fait d'aimer aller au ciné voir ce genre de connerie. A voir pour 4 euros la place avec des potes (c'est à partir de dimanche 13 jusqu'au mercredi 16 septembre, ou en DVD dans un avion ou dans un train, ou le film remplira sa mission. Mais faut trop m'en demander non plus car on a l'impression de bouffer du foin pendant 1h30. Pouahahahah. A noter qu'au générique de fin vous aurez droit à la meme chanson qu'à celui de "Very Bad trip" autre comedie americaine très élégante mais plus originale dans son traitement.

COTE :

[Morcar]

Tiens donc !
On doit le voir sans doute ce soir avec Madame, celui-là

[Morcar]

Vu hier soir avec Madame :



Synopsis : Abby est productrice de télévision. Pour diriger une équipe, elle n'a aucun souci, mais par contre, elle ne sait pas du tout s'y prendre avec les hommes. Lorsqu'un nouvel animateur rejoint son émission pour traiter de manière crue et franche des relations hommes/femmes, elle pense pouvoir se faire conseiller pour réussir à séduire ce nouveau voisin médecin qui lui plait tant.

Avis : L'histoire classique des deux personnages aux caractères complètement opposés qui vont tomber amoureux. Ça utilise tous les ingrédients classiques du genre et la trame scénaristique suit sans originalité celle de la majorité des films sentimentaux, n'offrant aucune surprise. Le charme de Katherine Heigl ([i]Roswell, Grey' Anatomy, Piège à grande vitesse ) plaira peut-être à certains hommes, mais la seule chose qui pourra éventuellement donner un peu d'originalité au film est le personnage très bien interprété par Gérard Butler (bien que caricatural à la base), qui parle vraiment crument, ce qui changera un peu des dialogues mièvres habituels.
Il n'empêche que les quelques gags du film tombent un peu à plat car se voient arriver bien à l'avance, tout comme l'intrigue qui va droit où on s'attendait à la voir aller.
Un classique du genre, donc, qui ne bouleversera pas les amatrices du genre, mais qui ne brille en même temps d'aucune originalité.

Note : 9/20

[Quentin LGD]

Alalala, le cinéma extérieur s'inspire des affiches de GCP à ce que je vois

[Gérard Cousin]

Alalala, le cinéma extérieur s'inspire des affiches de GCP à ce que je vois

Ou l'inverse...
N'y connaissant absolument rien en comédies sentimentales, j'ai pris cette affiche croyant que ça exister déjà en dvd!

[Morcar]

Je l'avais signalé sur le sujet de GM qui traite des affiches détournées.

[La Grande Divine]

J'vous sens quand meme déçu sur ce coup. Et Madame qu'en a t'elle pensé ?

en tout cas ce film ouvre une nouvelle rubrique qui s'intitule "Le P'tit navet du dimanche matin". Rien que pour vous et aussi par plaisir, je me rendrai chaque dimanche matin à la séance de 10h pour découvrir emmerveillée des films de genre qui ont l'air quand meme mauvais. J'ai déja le prochain sur ma liste que je tiens secret pour le moment. Vous pouvez aussi deviner duquel il s'agit. Je sens que ça va etre une grande rubrique. Pouahahah.

Sinon, n'oubliez pas que dimanche 13 septembre commence la rentrée du cinéma. Le prix de la place est à 4 euros partout en France jusqu'au mercredi 16 septembre. C'est le moment d'en profiter un peu, et d'aller voir "L'abominable vérité".