Bah voui c'était bien sympa ce "Star Truk"
et Athie que vous avez traité de M. Spock, elle a aimé retrouver certains de siens
Je continue d'explorer la sélection officielle cannoise 2009, après "Etreintes brisée", "Antichrist" voici...
JUSQU'EN ENFER de Sam Raimi (UGC GOBELINS 7) :
Pour se mettre dans l'ambiance, la salle 7 du cinéma est celle que je nomme, la cave. Située sur la droite après le contrôle des billets, une tout petit couloir très étroit descend, descend, redescend encore tourne, et pis on arrive enfin dans la petite salle pour s'assoir.
bah une hispanique qui, fin des années 60 n'a pas réussi à retirer des griffes d'un très vilain esprit gitan, un jeune garçon qui rôtira comme un cochon en enfer après avoir volé un collier. Celle-ci jure qu'elle retrouvera cet esprit pour y faire sa fête. Quelques années plus tard, une blondasse arriviste, décide de ne pas accorder une prolongation de prêt à une vieille dame. Sauf que la vioque est plus coriace que prévu, Tatie Danielle peut aller se rhabiller...
Pouahahaha, le bordel. Si vous espérez faire une sieste devant ce film, c'est pas la peine de vous y rendre. Ça dépote dès le début, ça remue dans tous les sens, avec une bande sonore très sonore. pouahahaha comment j'ai crié de peur devant le film comme tous les gens dans la salle, pour mieux en rire 1 seconde plus tard. Et pis aussi on cris de degout, des "Beuhaaaaaaaaahahahaah" devant les scènes toutes cracra avec la vieille Ganush, ça remue un peu l'estomac. Faut dire que le Raimi n'en est pas à son coup d'essai en matière d'horreur. Là, il souffle sur le genre pour bien le dépoussiérer, depuis le temps qu'on n'en pas eu un film comme ça. Un vrai film d'horreur avec des fantômes qui se planquent dans les placards, des ombres spirituelles malfaisantes avec des doigts pointus qui longent les murs, des trucs qui sortent de dessous le lit et des bazars maléfiques qui viennent troubler votre sommeil. Ça il sait y faire, et en plus il prend la liberté de bien se foutre du genre en même temps, en y ajoutant des séquences quelque peu trashos, des pensées pas toujours très correctes. En gros on l'impression qu'il se fout aussi bien de ce qu'il raconte, pour les plus attentifs, la fin est devinable (M. Divin a tout deviné, pas moi, je l'ai pas vu venir, de toute façon je ne cherchais pas non plus à deviner la fin) conscient que les histoires de médium et d'esprits farceurs, se sont bel et bien des conneries. Le film est un train fantôme lancé à toute berzingue dans un magasin de farces et attrape, suffisamment bien foutu en respectant la tradition obligé du genre épouvante/ horreur pour que l'on y croit, avec en prime, une insolence festive.
COTE :
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.