Les Toiles de ciné 2009

[Gérard Cousin]

. Personnellement, vu les nombreuses fois où j'ai été demander une info dans des FNAC, et où le vendeur m'a donné des infos erronnées parce qu'ils ne connaissent (selon moin) rien aux produits qu'ils vendent dans ces magasins, j'en ai eut assez d'être pris pour un con, et j'ai arrêté d'aller à la FNAC, tout simplement

D'accord avec toi à 1000%!
Il ya quelque temps, je suis aller demander à la FNAC près de chez moi un dvd: "Le Grand Silence" (un western de 1968 avec Kinski et Trintignant)...


Le gars du rayon, tout fier, me sort le dvd "Le Grand Silence"


Je lui dit que c'est un western que je souhaite, je lui donne le nom du réalisateur, de l'éditeur, lui ait même dit qu'il était dispo sur le site de la FNAC...
Ce type m'assure qu'il n'existe aucun autre film portant ce nom, sinon il le saurait! (Il a même refusé de regarder sur son ordi...)
Commençant à gueuler, c'est ma copine qui m'a tirer vers la sortie...

Résultat, j'ai trouver "Le Grand Silence" de Sergio Corbucci dans une petite boutique de quartier près de chez moi, moitié moins cher que sur le site de la FNAC...

[Morcar]

David Carradine pourrait être mort «de masturbation»

ENQUETE - La police thaïlandaise annonce que l'acteur avait aussi lié la corde autour de «son organe sexuel» et privilégie la piste d'un «accident auto-érotique»...
Nouveaux éléments troublants dans l'enquête sur la mort de l'acteur David Carradine, retrouvé pendu jeudi dans sa chambre d'hôtel à Bangkok. La police thaïlandaise a annoncé qu'«une corde était attachée autour de son cou et une autre à son organe sexuel, et les deux étaient reliées ensemble et pendues à la penderie». L'hypothèse d'un jeu sexuel qui aurait mal tourné est désormais évoquée.

«Ce n'est pas un suicide ou un meurtre»

«Dans ces circonstances, nous ne pouvons pas être sûrs qu'il a commis un suicide, mais il a pu mourir de masturbation», a indiqué le général Worapong Siewpreecha de la police métropolitaine de Bangkok. Plusieurs indices font pencher la balance en faveur d'un «accident auto-érotique».

Les caméras de sécurité de l'hôtel, d'abord, qui n'ont montré personne entrer ou sortir de la chambre, qui avait été fermée de l'intérieur. Mais aussi l'absence de traces de coups sur le corps de l'acteur. L'experte légiste, Porntip Rojanasunan, est pour sa part formelle: «Ce n'est pas un suicide ou un meurtre, mais il est mort (...) après masturbation.»

«De la bière du matin au soir»

Selon l'équipe de production du film que l'acteur tournait en Thaïlande, celui-ci avait «bu de la bière du matin au soir le jour avant qu'on ne le retrouve mort». Les enquêteurs vont désormais analyser une boisson retrouvée dans la chambre de David Carradine à l'hôtel de luxe Nai Lert Park, qui a été passée au peigne fin.

La police souhaite également interroger la femme de l'acteur. Les enquêteurs ont donc entamé des démarches auprès de l'ambassade des Etats-Unis. Les résultats de l'autopsie, eux, sont attendus d'ici à samedi.

Source : http://www.20minutes.fr/article/330633/ ... bation.php

[La Grande Divine]

David Carradine pourrait être mort «de masturbation»

«une corde était attachée autour de son cou et une autre à son organe sexuel, et les deux étaient reliées ensemble et pendues à la penderie»

La police souhaite également interroger la femme de l'acteur.

AH enfin du croustillant. J'adooooooooooooooooooore. J'imagine bien la maison poulaga entrain d'interroger Mme Carradine. Pouahahahahha !!!. En tout cas le viagra est bien moins dangereux pour avoir "l'organe sexuel" au garde à vous.

Tient en parlant de masturbation, hier soir je suis allée voir :

ANTICHRIST de Lars Von Trier (UGC CC BERCY 21)


Un couple est endeuillé suite au décès de leur fils. Pour remettre sa femme sur pied, son mari de thérapeute de métier, va prendre les choses en main. Direction Eden, lieu de villégiature du couple à savoir une biquoque ouverte à tous les vents dans une foret sinistre, ou il ne fait pas franchement bon y vivre...

Ce film est une grande interrogation. Je ne sais pas vraiment quoi en penser. La première partie du film est à tomber. Vertigineuse, douloureuse, le film est la définition même de la souffrance parfaitement rendue par Charlotte Gainsbourg sur lequel repose le film. Je signale au passage que Willem Dafoe et extraordinaire aussi, la complicité des 2 comédiens donne une réelle tension à ce couple qui se désagrège, et qui permet au spectateur, s'il est encore dans la salle, d'y rester jusqu'au bout. Parce qu'au dela des séquences choc du film sur lequel celui-ci a battit sa réputation à Cannes, il y'a une ambiance pesante, pas forcement agréable, mais fascinante. Dégoutante aussi par la crudité mis en œuvre par le cinéaste, qui je le rappelle, et le meilleur du monde, c'est lui qui le dit, alors je ne vais pas le contrarier. Et en même temps, ce sont ces mêmes scènes et le final qui n'est pas convaincant, peut par manque de connaissance de ma part par rapport à toutes les références présentes tout le long du film, qui si elle ne sont pas connues du spectateur, le laisse définitivement sur le bas coté. Quant au message que le réalisateur sous entend, même si on n'est pas d'accord avec lui, faut quand même dire que tout cela est quand même franchement bien foutu, et entraine avec lui dans cette spirale sans retour, d'excellents comédiens dans sa folie. Un film mentalement malade, peu être un peu raté aussi, mais qui interpelle, ne laisse pas indifférent, et dont le rejet est naturel, car ce cauchemar est tout simplement abjecte et répugnant tout en étant soigné. A noter que ceux qui iront uniquement pour voir les scenes choquantes, en feront les frais, car c'est uniquement sur les 20 dernieres minutes, et celle qui m'a le plus dérangé, ne sont pas celles dont tout le monde parle un peu trop faciles et attendues, mais elles font leur effet tout de même, sinon "ça sert à quoi d 'etre Lars Von Trier" Pouahahahah.
COTE :

[Morcar]

En effet, j'ai lu à plusieurs endroits que les "débats" lancés ici et là ne parlaient finalement que d'une infime partie du film, qui n'est pas la plus intéressante.
Ce réalisateurs reste un Artiste du cinéma. Il fait du cinéma pour tenter des nouvelles expériences, que ce soit au niveau des techniques ou du reste. On accroche ou pas, mais il faut avouer qu'il tente d'innover, d'inventer, comme un peintre tente de nouvelles techniques de peintures etc... au lieu de simplement peindre des paysages toujours de la même manière, jolis mais banals.

[La Grande Divine]

En effet, j'ai lu à plusieurs endroits que les "débats" lancés ici et là ne parlaient finalement que d'une infime partie du film, qui n'est pas la plus intéressante.
Ce réalisateurs reste un Artiste du cinéma. Il fait du cinéma pour tenter des nouvelles expériences, que ce soit au niveau des techniques ou du reste. On accroche ou pas, mais il faut avouer qu'il tente d'innover, d'inventer, comme un peintre tente de nouvelles techniques de peintures etc... au lieu de simplement peindre des paysages toujours de la même manière, jolis mais banals.

Le lien entre le cinoche et la peinture n'est pas si loin que ça. Pour en revenir au film, je ne sais pas s'il a voulu innover, Pasolini à fait, à mon humble avis le pire film dans le genre insoutenable avec "Salo, les 120 jours de Sodome" qui va bien plus loin que "Antichrist" dans le genre abjecte, c'etait il y'a bientot 40 ans. C'est simple au MK2 beaubourg, lors de la reprise du film en salles il y'a 6/7 ans env, les pompiers ont réanimé une dame à la fin de la projo...

"Antichrist" est une oeuvre qui ressemble au personnage interprété par Charlotte Gainsbourg, malade, furieuse, hantée par des démons qui la consume de l'intérieure avant de s'exploser littéralement la figure dans un deluge de violence au nom de la folie et du cauchemar, ce qui a permis au réalisateur certaines facilités scénaristiques et une certaine complaisance un peu facile. Sont aussi vraiment ratés, les effets spéciaux numeriques pour les animaux qui sont incroyablement laids et pour le coup ridicules, il aurait du s'y prendre autrement parce que là ça tombe bien à coté de la plaque et donne envie de se marrer. En même temps cette sorte (d'auto) destruction est fascinante car on assiste impuissant à une sorte mise à mort. C'est vraiment un film étrange, a réserver quand même aux plus avertis, tant qu'au niveau ciné (pour être franche je n'ai rien compris du tout au dernier plan du film, ni son sens ni à quelle référence il fait appel), pas facile d'accès pour celui ou celle qui ne connait pas les films de Lars Von Trier, qu'au niveau du contenu des images. Ne croyez que le début du film est calme. Il n'est que violence psychologique, souffrance mentale et physique d'une femme rongée par la douleur, la culpabilité, qui est pour moi le meilleur du film. J'espère que d'autres joueurs iront le voir, et pas par curiosité, mais par envie, pour qu'on puisse ne discuter, sachant que le film n'est ni divertissant, ni plaisant.

Quant à Lars Von Trier est ce qu'on appelle, un cinéaste, pas un faiseur ou un fabricant de film, un simple réalisateur.

[Gérard Cousin]

Pasolini à fait, à mon humble avis le pire film dans le genre insoutenable avec "Salo, les 120 jours de Sodome" qui va bien plus loin que "Antichrist" dans le genre abjecte, c'etait il y'a bientot 40 ans.

Tout à fait d'accord avec toi Divine!

C'est simple au MK2 beaubourg, lors de la reprise du film en salles il y'a 6/7 ans env, les pompiers ont réanimé une dame à la fin de la projo...

Je peux comprendre: Si on pas préparé à ce qu'on va voir...
Car franchement, même pour moi (et pourtant j'en ai vu des films tarés ou déviants italiens), "Salo, les 120 jours de Sodome" reste une expérience extrème!
Je l'ai vu qu'une fois mais ça calme...

[Ralphaez]

STAR TREK

L'histoire : Je crois que vous pouvez vous référer au poste de Divine, de toute façon, c'est tout ce qu'il y a de plus classique pour de la SF. Des gros vaisseaux, des méchants pas beaux, et bien entendu, la fameuse brèche espace/temps.

Film : Je ne suis pas aussi habile que certain d'entre vous pour détecter la compétence d'un réalisateur, en jugeant des prises de vue, ou de l'orientation de la caméra. Mais bon, rien à signaler, visuellement, ça envoie de la cacahuète, et les effets spéciaux sont maîtrisés et aux services du film. "L'intrigue" s'enchaîne bien, et entre humour, action et romance, on ne s'ennuie pas.

Casting : Convaincant. Chacun sait ce qu'il a à faire et le fait bien. L'ensemble est bien dirigé, pour des acteurs qui remplissent leur rôle.

Général : Une fois encore J.J. Abrams ne m'aura pas déçu. Il redonne un nouveau souffle à un monument de la SF, en nous offrant un beau spectacle. Un très bon divertissement que je conseil.

[La Grande Divine]

Bah voui c'était bien sympa ce "Star Truk" et Athie que vous avez traité de M. Spock, elle a aimé retrouver certains de siens

Je continue d'explorer la sélection officielle cannoise 2009, après "Etreintes brisée", "Antichrist" voici...

JUSQU'EN ENFER de Sam Raimi (UGC GOBELINS 7) :

Pour se mettre dans l'ambiance, la salle 7 du cinéma est celle que je nomme, la cave. Située sur la droite après le contrôle des billets, une tout petit couloir très étroit descend, descend, redescend encore tourne, et pis on arrive enfin dans la petite salle pour s'assoir.

bah une hispanique qui, fin des années 60 n'a pas réussi à retirer des griffes d'un très vilain esprit gitan, un jeune garçon qui rôtira comme un cochon en enfer après avoir volé un collier. Celle-ci jure qu'elle retrouvera cet esprit pour y faire sa fête. Quelques années plus tard, une blondasse arriviste, décide de ne pas accorder une prolongation de prêt à une vieille dame. Sauf que la vioque est plus coriace que prévu, Tatie Danielle peut aller se rhabiller...

Pouahahaha, le bordel. Si vous espérez faire une sieste devant ce film, c'est pas la peine de vous y rendre. Ça dépote dès le début, ça remue dans tous les sens, avec une bande sonore très sonore. pouahahaha comment j'ai crié de peur devant le film comme tous les gens dans la salle, pour mieux en rire 1 seconde plus tard. Et pis aussi on cris de degout, des "Beuhaaaaaaaaahahahaah" devant les scènes toutes cracra avec la vieille Ganush, ça remue un peu l'estomac. Faut dire que le Raimi n'en est pas à son coup d'essai en matière d'horreur. Là, il souffle sur le genre pour bien le dépoussiérer, depuis le temps qu'on n'en pas eu un film comme ça. Un vrai film d'horreur avec des fantômes qui se planquent dans les placards, des ombres spirituelles malfaisantes avec des doigts pointus qui longent les murs, des trucs qui sortent de dessous le lit et des bazars maléfiques qui viennent troubler votre sommeil. Ça il sait y faire, et en plus il prend la liberté de bien se foutre du genre en même temps, en y ajoutant des séquences quelque peu trashos, des pensées pas toujours très correctes. En gros on l'impression qu'il se fout aussi bien de ce qu'il raconte, pour les plus attentifs, la fin est devinable (M. Divin a tout deviné, pas moi, je l'ai pas vu venir, de toute façon je ne cherchais pas non plus à deviner la fin) conscient que les histoires de médium et d'esprits farceurs, se sont bel et bien des conneries. Le film est un train fantôme lancé à toute berzingue dans un magasin de farces et attrape, suffisamment bien foutu en respectant la tradition obligé du genre épouvante/ horreur pour que l'on y croit, avec en prime, une insolence festive.
COTE :

[Mr. Rammstein]

Enfaite les gars sa a servit a rien de discuter sur cette loi de piratage elle a étai annuler enfin on nous surveille toujours mais plus avec cette loi voila ses tout bye.

[Morcar]

Pas annulée. Le conseil constitutionnel a juste dit que la décision de fermeture d'une ligne internet devait être prise par un juge, et ne pouvait pas être faite arbitrairement. Ca fait tomber à plat la loi, mais le gouvernement a décidé malgré tout de faire passer une version "light" de la loi en attendant d'y ajouter d'autres éléments.

Hadopi - Une loi "light" promulguée dans les prochains jours

• Après la censure du Conseil constitutionnel, l'Elysée a décidé jeudi de promulguer sans tarder une partie de la loi, avant de la compléter par un nouveau texte sur les sanctions.
• L'objectif est qu'il soit "opérationnel avant la fin de la session parlementaire", a affirmé une source proche du dossier.

Après la censure par le Conseil constitutionnel du coeur de la loi anti-piratage sur internet à laquelle Nicolas Sarkozy est particulièrement attaché, l'exécutif a décidé de promulguer sans tarder une partie du texte avant de compléter son volet de sanctions. La partie non censurée de la loi sera promulguée "dans les jours qui viennent", et complétée "très rapidement" par un nouveau texte de loi sur les sanctions, a indiqué une source proche du dossier. L'objectif, selon cette dernière, est qu'il soit "opérationnel avant la fin de la session parlementaire".

Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion au niveau des directeurs de cabinet des ministères concernés, jeudi à l'Elysée, illustration de la volonté présidentielle de faire passer le texte coûte que coûte. Les neuf sages avaient annulé la veille sa mesure la plus controversée, à savoir la coupure administrative de l'abonnement internet pour les pirates récidivistes, la jugeant contraire à la déclaration des droits de l'Homme. Seul un juge peut en décider, ont-ils tranché.

"Une erreur"

Après un parcours déjà très chaotique, marqué par le coup d'éclat des députés socialistes qui avaient une première fois fait capoter l'adoption du texte, le gouvernement ne voulait pas laisser du temps au temps. Reste à trouver le moyen de rectifier le tir sur le fond pour répondre aux exigences du Conseil constitutionnel. Franck Riester, rapporteur UMP du projet de loi adopté le 13 mai, a ainsi suggéré la création de "juges spécialisés" qui décideront -ou non- de couper l'accès au net en cas de téléchargements illégaux de fichiers musicaux et de films. Selon lui, cette judiciarisation de la sanction, qui devait selon le texte initial incomber à la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), pourrait avoir "un caractère plus dissuasif", diminuant du coup le nombre de "dossiers à traiter".

De son côté, le PS a demandé au gouvernement de tout simplement enterrer la loi. "Je demande au gouvernement d'admettre qu'il a fait une erreur", a lancé Jean-Marc Ayrault. Le chef de file des députés PS réclame ainsi "des états généraux du financement de la création culturelle" associant les fournisseurs d'accès à internet, les représentants du monde de la culture, qui ont très diversement apprécié ce projet de loi voulu par le chef de l'Etat, et les élus. Quant au MoDem, il s'était aussi réjoui par la voix de Marielle de Sarnez de cette décision des Sages qui rejoint "la position exprimée par le Parlement européen" d'un droit à internet, partie intégrante des droits fondamentaux. "Pourquoi un tel acharnement à vouloir faire passer une loi inutile, dangereuse et inapplicable?", s'est indigne le Parti communiste qui demande d'"arrêter le massacre". A droite aussi, le consensus, qui avait été très difficile à trouver, vacillait à nouveau. "Je dis stop, la question est compliquée et il vaut mieux reprendre le sujet pour trouver une meilleure réponse", avait estimé le député villepiniste Hervé Mariton.

La décision de l'exécutif devrait en tout cas satisfaire les professionnels favorables au texte. Huit organisations du cinéma (producteurs, distributeurs et éditeurs) avaient ainsi souhaité jeudi que la loi soit "sans tarder appliquée et complétée", tandis que la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) a demandé "au plus vite" des mesures pour garantir "l'efficacité du dispositif"

Source : http://laposte.lci.fr/infos/high-tech/0 ... ours-.html

[Mr. Rammstein]

elle a étai annuler il l'ont dit hier sur Europe 1, une bonne petite nouvelle.

[Gérard Cousin]

En fait, HADOPI va finir par réssembler à la loi DADVSI...
(en gros, elle sert à rien... )

[La Grande Divine]

MILLENIUM, LE FILM, LES HOMMES QUI N'AIMAIENT PAS LES FEMMES (UGC CC BERCY 11) De Niels Arden Oplev

Mikael Blomkvist est un journaliste fraichement condamné pour diffamation. Avant d'aller en prison, un homme travaillant pour le compte d'un vieux bonhomme vient le chercher pour le conduire chez le vieux en question, retiré sur une ile que seul un pont la relie au continent. Ce vieil homme lui demande de trouver l'assassin de sa nièce disparue quelques 30 années auparavant. Pendant ce temps-là une jeune pirate informatique rentre dans l'ordinateur...


Un polar très bien ficelé qui a le mérite de ne pas être aseptisé. Les acteurs ne sont pas des stars bombasses sortis tout droit d'un magazine papier glacé. c'est assez rugueux, souvent violent, il y'a 4 séquences assez virulentes en la matière. Le rythme est soutenu et n'a rien à envier aux productions américaines, même si l'informatique permet quelques facilités scénaristiques, ça permet à l'intrigue d'avancée surtout que ça dure 2h35. Sur le dernier quart d'heure, des longueurs se font sentir, et tout n'est pas totalement élucidé mais suffisamment pour ne pas laisser le spectateur sur sa fin et en ajoutant juste ce qu'il faut de mystère pour annoncer la suite. L'ambiance dégagée par la photographie très soignée, font ressortir l'austérité, l'aridité d'une contrée nordique, voir l'hostilité des lieux et accessoirement celles ce certains personnages. en tout cas pendant la projo, certains plans font penser à "Le silence des agneaux", si ce n'est que le coté un peu too much de la fin pas très subtile, mette le film un cran en dessous de cette référence, ainsi que des 3/4 du film plus que rondement mené, et ou la disparue aux allures fantomatiques finissent par hanter le journaliste mais aussi le spectateur.
COTE :

[La Grande Divine]

LES BEAUX GOSSES de Riad Sattouf (UGC Gobelins 1) :

Ouais quoi, c'est Hervé qui veut tissor avec une meuf bicoze elle est trop bonne, mais lui il est trop cheum et son pinco aussi. mais y'en une k'est ganemor de lui et il ne le voit meme aps. En plus sa daronne elle arrete aps de s'occuper de ses histoires de uc et ça le fait iech grave. On le comprend...

C'est la comédie géniale qui est passée à Cannes, c'est dire si c'est génial. C'est ce que j'appelle la comédie surestimée du moment. C'est un le "LOL" au masculin. Les personnages sont sympas à défaut d'être sexy. Le réalisateur joue constamment entre caricature corrosive et clichés déjà-vu, si ce n'est que c'est pas mal observé, ça sent le vécu sur certains trucs. La mise en scène c'est le minimum syndical, c'est à dire pas trop mal foutu à défaut d'être renversant. Le film est une enfilade de situations inégales qui s'enchainent, avec un vrai point fort, celui de la mère remarquablement incarnée par Noemie Lvovsky et qui est le vrai personnage du film. En gros on attend avec une certaine impatience les séquences suivantes, une fois la précédente terminée, et mérite à elle seule une étoile à part entière. Emmanuelle Devos, par contre, n'a pas la même chance, son personnages étant totalement inexistant. Une petite comédie franchouille gentillette qui devrait faire un malheur dans les cours des collèges.
COTE :

[Morcar]

Synopsis : Rebecca Bloomwood a un énorme défaut. Elle dépense sans compter, au point de se mettre dans une situation financière catastrophique. Mais si elle parvient à se faire engager dans le journal de mode dont elle a toujours rêvé, peut-être parviendra-t-elle à régler ses factures et à renvoyer chez lui ce banquier qui la harcèle. Mais un hasard de circonstances va la faire embaucher non pas dans ce journal, mais dans un journal financier. Elle qui ne sait pas gérer son argent, va se retrouver à conseiller aux lecteurs comment gérer le leur.

Avis : Adapté du premier roman d'une série que ma femme a adoré, ce film reprend les ingrédients si chers à ce genre de films américains, mais en parvenant à tirer son épingle du jeu en ne donnant pas l'impression de revoir toujours la même chose. Le personnage principal de ce film est complètement barjo, ce qui donne pas mal de gags qui font sourire, même si cela reste de l'humour grand public. La réalisation de P.J. Hogan (Le mariage de mon meilleur ami) est bien fichue, mais reste classique comme pour tous les films du genre. Côte bande-son, c'est plutôt réussi également. L'actrice principale arrive à donner au personnage ce côté barjo, et s'en donne à coeur joie, et c'est donc grâce à elle que le film fonctionne. Car elle parvient à interprêter le rôle sans tomber dans la parodie exagérée.
Evidemment, le scénario suit une trame plutôt classique, avec son histoire d'amour, ses déceptions, ses regrets etc... mais ça se laisse regarder.

Note : 15/20