Western Union 7, noté et commenté.
Oui, je sais Mamzelle Divine que tu disais que ce n'était pas vraiment un numéro 7, mais moi je trouve qu'il va très bien à la suite du reste.
Cooran a écrit :Chronologiquement, ton épisode se passe quand ?
Car j'ai encore le 7 dans les tournages finis.
Cooran a écrit :Un très bon épisode, même si je ne le considère pas comme l'épisode 7, mais comme un hors-série, qui aura toutfois son importance dans mon épisode. j'espère le faire aussi bien.
A l'occasion de la sortie dans quelques semaines du nouveau Western Union, Ciné Merveilles est allé à la rencontre de Charles Hardy, acteur ayant interprété depuis le début le rôle d'Angus Macpherson pour discuter de ce nouveau film. L'occasion de revenir sur sa carrière à laquelle il a décidé de mettre un terme il y a deux ans maintenant.
Ciné Merveilles : Pour la septième fois, vous reprenez le rôle grâce auquel vous avez débuté votre carrière dans Western Union - Les âmes perdues. Qu'est-ce qui vous a poussé à l'accepter ?
Charles Hardy : A l'époque, je m'étais déjà fait une raison. En dehors de Western Union, ma carrière ne décollait pas. Les propositions ne se bousculaient pas, et retrouver ce personnage auquel je m'étais beaucoup attaché me réjouissait, autant que de retrouver toute l'équipe des précédents films.
Ciné Merveilles : Ce film se déroule avant le précédent sorti en salle, celui produit par Divine Mouvize. N'est-ce pas un choix étrange pour le suivi de la saga ?
Charles Hardy : En effet, certains s'attendaient sans doute à voir un nouveau film faisant suite à celui de Joanna Raven. Mais Nikolas Morcar a écouté les fans qui étaient nombreux à demander à savoir ce qui s'était passé après la fin du 5è film. Il a alors imaginé ce nouveau film, et laisse donc l'ouverture à une autre production pour faire un film qui sera la suite de Dernier train pour Washington
Ciné Merveilles : Jusqu'à présent, chaque volet était produit par une société différente, chacune apportant une vision différente de l'univers de Western Union. Ce nouveau film ne risque-t-il pas de ressembler au 3è volet, déjà produit par Morcar Prod ?
Charles Hardy : Je ne pense pas. Nikolas Morcar a su dans ce film se différencier du troisième qu'il avait également écrit. Western Union - Les âmes perdues est beaucoup plus sombre que les précédents volets, dans la lignée de Western Decline produit par Master Crime Production. On retrouve cependant certains éléments de fantastiques chers à Morcar Prod.
Ciné Merveilles : Parmi les huit films produits jusqu'à présent pour cette saga, lequel avez-vous préféré ?
Charles Hardy : Je suis peut-être sentimental, mais j'aime beaucoup le tout premier film, celui de Grain de Folie Films, qui met en place l'univers de Western Union. Évidemment, le budget du film étant moindre par rapport aux suivants, le résultat visuel n'est pas le même, mais il reste pour moi un excellent film.
Ciné Merveilles : Justement, à propos de l'univers de Western Union. Celui-ci a beaucoup changé au fil des épisodes. N'avez-vous pas eut peur à certains moments de trop vous écarter du sujet initial ?
Charles Hardy : J'ai eut quelques craintes par moment, mais les scénaristes m'ont sans cesse surpris en réussissant à apporter des changements tout en restant cohérents au fil des épisodes. Dès la fin du premier épisode apparaissait la Confrérie des Capes sans qu'on ne sache du tout qui étaient ces hommes. Dans le second volet, on apprenait qui ils étaient, et on apprenait la légende du cheval de brume. Le troisième épisode flirtait justement avec la Fantasy en poursuivant cette intrigue, mais certains avaient des craintes en voyant s'éloigner l'histoire des "hommes aux casques de cristal" dont la légende parlait dans le tout premier film. C'est l'épisode 6 qui faisait revenir cette légende sur le devant de la scène, et le nouveau film qui sort prochainement vient poursuivre cette intrigue.
Ciné Merveilles : Vous parlez du 6è film, mais beaucoup ont critiqué le fait qu'on n'y retrouve aucun des acteurs phares de la saga. Qu'en avez-vous pensé ?
Charles Hardy : Master Crime Production avait décidé de faire un film avec de tous nouveaux personnages, en lien avec ceux que l'on connaissait déjà. Le seul personnage présent dans les autres films qui apparaissait dans Western Decline était le cheval de brume. Pourtant, ce film apporte beaucoup à la saga, et la remettait sur sa voie initiale, avec l'apparition de l'Armée Céleste. Nikolas Morcar a tenu avec son film à relier un peu plus ce 6è volet avec le reste. Espérons qu'il parvienne ainsi à réconcilier les déçus de Western Decline avec ce très bon film.
Ciné Merveilles : Vous avez tourné ce dernier film avant de mettre fin à votre carrière. Mais seriez-vous prêt à reprendre le rôle une nouvelle fois s'il le fallait ?
Charles Hardy : Je pense que la question ne se posera même pas. Ce film sera sans conteste la dernière aventure d'Angus McPherson. Si un autre Western Union voit le jour, je pense en toute logique qu'il fera suite au film de Divine Mouvize, et qu'il se concentrera donc sur le personnage de l'enfant d'Angus et Mahouna, et peut-être du personnage interprêté par Zizette Epousixe. La quête des Elus est terminée, et il est temps qu'ils passent le relai à quelqu'un d'autre.
Ciné Merveilles : D'après vous, on ne devrait donc plus retrouver aucun des personnages de la saga dans un autre film, donc ?
Charles Hardy : Ce n'est pas moi qui le déciderai puisque je ne suis pas scénariste ni producteur. Mais je pense que c'est ainsi que ça se fera. En tout cas, me concernant, j'en ai fini avec Western Union et avec le cinéma en général. Donc vous ne reverrez pas Angus McPherson sous mes traits.
Ciné Merveilles : Si un autre Western Union devrait voir le jour, quelle maison de production souhaiteriez-vous voir derrière ce projet ?
Charles Hardy : Depuis l'arrivée de Gérard Cousin Prod à Gérardmerveille, je rêve de voir cette société spécialiste du Western participer à la saga. Rien ne s'est fait pour l'instant, mais je ne perds pas espoir.
Ciné Merveilles : Merci d'avoir répondu à nos questions.
Charles Hardy : Ce fut un plaisir.
Après avoir rencontré Charles Hardy, Ciné Merveilles est allé à la rencontre de Marie Bew, actrice participant à la saga Western Union depuis le premier volet également, et qui apparaît encore au casting du film sortant très prochainement dans les salles dans lequel elle interprête MAhouna : Western Union - Les âmes perdues
Ciné Merveilles : Vous reprenez votre rôle pour la septième fois depuis 2007. Imaginiez-vous à l'époque que cette saga aurait autant d'épisode ?
Marie Bew : A vrai dire, on n'avait vraiment aucune idée de comment serait suivi ce projet. Quand Perceval Grain a à l'époque proposé cette idée de saga en commun entre plusieurs productions, on savait que d'autres sociétés étaient elles aussi intéressées, sans ça la saga n'aurait même jamais vu le jour, mais on ne savait pas pour autant si elle compterait 3, 5, 7 volets ou plus encore.
Ciné Merveilles : Avez-vous cru lors du tournage d'un volet en particulier qu'il s'agirait du dernier ?
Marie Bew : Les scénaristes ont toujour su laisser des ouvertures pour permettre des suites, mais j'ai cru plusieurs fois que c'était la fin pour mon personnage, en effet. Lorsque Dimitri Bay, patron de Warner Interaction, avait dit ouvertement vouloir faire un 4è volet sans Charles et moi, nous avons cru tous les deux que s'en était fini de nos deux personnages. D'ailleurs c'était une des idée de Dimitri Bay lors de l'écriture du scénario. Mais lorsqu'il a demandé à Nikolas Morcar de le seconder dans cette écriture, certaines choses ont changées.
Ciné Merveilles : Avec le 7è film produit par Divine Mouvize, on pensait vraiment avoir vu pour la dernière fois vos personnages, et pourtant vous revenez pour un huitième film. N'avez-vous pas vous-même été étonnée ?
Marie Bew : Si. Comme tout le monde, j'avais cru aussi que c'était bien la dernière fois qu'on voyait Mahouna. D'ailleurs je n'interprétait dans ce film le rôle de Mahouna qu'au début du film, puisqu'ensuite je jouais Helene Deutrois. Nikolas Morcar a trouvé un moyen pour faire revenir le personnage, et je ne m'en plaindrai pas car j'aime beaucoup l'interprêter.
Ciné Merveilles : Pourtant, comme Charles Hardy, si c'est ce personnage qui vous a fait débuter votre carrière, ne vous a-t-il pas aussi empêché d'obtenir certains rôles dans votre carrière ?
Marie Bew : Je ne sais pas vraiment. J'ai eut une belle carrière je trouve. C'est sûr, je n'ai pas eut de rôle dans de grosses superproductions par exemple, mais ce n'était pas mon objectif en faisant du cinéma. Et Western Union m'a offert un rôle dans l'une des plus grandes saga produite à Gérardmerveille. Alors pourquoi s'en plaindre ?
Ciné Merveilles : Pour ce nouveau film, vous avez été dirigée par Nikolas Morcar. Comment cela s'est-il passé ? Quelles différence y avait-il par rapport aux autres réalisateurs de la saga ?
Marie Bew : Je connaissais déjà assez bien Nikolas Morcar. Rien que sur la saga Western Union, il a beaucoup oeuvré, notamment sur l'écriture du 3è et du 4è volet. Il connait donc très bien l'univers de la saga. Pour ce qui est du réalisateur, c'était pour moi la première fois que je travaillais avec lui, mais il ne m'a pas surpris. Il est très carré, comme dans tout ce qu'il fait. Il sait ce qu'il veut, et il retournera une scène jusqu'à ce qu'il l'ait obtenu.
Ciné Merveilles : Parmi les huit films produits jusqu'à présent pour cette saga, lequel avez-vous préféré ?
Marie Bew : Mon préféré est celui de Divine Mouvize, Dernier train pour Washington. J'ai adoré jouer un autre rôle dans une même intrigue. Les scénaristes de Divine Mouvize ont eut une idée excellente pour ce film, qui me surprend encore aujourd'hui. Le résultat était en plus excellent à l'écran.
Ciné Merveilles : Si demain on vous propose de tourner dans un nouveau Western Union, accepteriez-vous la proposition ?
Marie Bew : Non. Il faut être cohérant. Et si Nikolas Morcar a su trouver une idée pour raconter une nouvelle aventure de nos personnages, l'intrigue du film de Divine Mouvize y mettait vraiment fin. Si il doit y avoir un nouveau Western Union, ce sera donc d'autres personnages à mon avis.
Ciné Merveilles : Si un autre Western Union devrait voir le jour, quelle maison de production souhaiteriez-vous voir derrière ce projet ?
Marie Bew : J'aime beaucoup ce que fait Quentin Films. Et je pense que la vision d'une société de production nouvelle, n'ayant pas assisté au démarrage de la saga, apporterait quelque chose d'intéressant à la saga.
Ciné Merveilles : Merci d'avoir répondu à nos questions.
Marie Bew : C'est moi qui vous remercie.
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