Les Toiles de ciné 2009

[La Grande Divine]

LA PREMIERE ETOILE

Un vrai film sarkoziste quoi : le noir est fainéant,
Rââââââh, j'ai pas pu m'empêcher d'être méchant vis-à-vis d'un film Français - ça devient maladif...

Pouahahaha, vous y allez un peu fort quand meme. Bon d'accord si vous payez 10.20euros (tarif normal du cinema ou je vais, vous risquez fort d'en ressortir moyennement content) le realisatuer sait de quoi il parle et de ce qu'il caricature. Il ne doit pas y avoir que du faux non plus là dedans.

Bon, vu que mamzelle Divine me met la pression, j'y vais !

Je ne mets la pression à personne. J'aime bien le avant et le comment vous vous etes retrouvé dans la salle de cinéma. Je trouve très sympa et original.

GOOD MORNING ENGLAND de Richard Curtis (UGC CC Bercy 21)

1966, Carl, 18 ans (Hinhinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn le ptit british coincé, )a fait une grosse bêtise dans son lycée. Pour le punir sa mère l'envoi direct au bagne, à savoir un rafiot qui diffuse de la pop et du rock dans les eaux troubles de la mer du nord inondant les ondes du royaume-uni. Ce qui n'est pas du gout du gouvernement qui va tout faire pour mener ses pirates à leur perte. Çà va pas être facile...

(pour faire comme notre poto Ralphy) Alors avec M. Divin on va au ciné pour voir ça. Seulement voilà y'a plus que 117 places pour une salle en comptant un peu plus double. Avec un peu de chance on se retrouve dans les 5 premiers rangs, l'écran panoramique en pleine tronche, le film etant en vo et en scope ça va etre rigolo. Star trek alors qu'on va voir. Oui mais faut attendre 1/2 heure et la moitié des billets sont deja vendu. Bon allez on tente le film anglais on verra bien. Coup de bol au dernier rang 2 places sur les cotés tres sur les cotés oui, mais au fond, alors ça va. 15 minutes plus tard la salle est pleine. Vive les jours feriés

Pouahahah le délire, on nage en plein dedans. Un film totalement loufoque parfaitement dosé, juste ce qu'il faut pour eviter la noyade. C'est rythmé au son des tubes du moment (1966 je le rappelle) sur vynil donc chaleureux au niveau du son. Le film en est à l'image. C'est vivant, plein de couleurs bariolées avec des personnages hantant ce drôle de vaisseau respirant le psychédélique. De la pellicule qui sent la liberté et l'air marin, avec ce flegme so british qui lui va à merveille. C'est simple, j'ai pris mon pied, bon je sais au niveau souplesse c'est pas encore ça, mais ce film s'avère être une excellente surprise et risque fort d'être un divertissement incontournable de cette année, de la part la bonne humeur qui en réchappe à chaque instant sans jamais tomber dans la facilité. Le film est souvent entrecoupé d'interlude ou on y voit les auditeurs s'éclater autant que les animateurs de cette radio flottante diffusant des morceaux vieux de plus de 40 ans et dont le film leur redonne une seconde jeunesse et une vraie modernité. Çà décrasse les yeux, les oreilles, l'esprit, le mental pendant 2h15. Allez embarquez sur ce love boat décalé et totalement jouissif et laissez-vous faire, que la croisière s'amuse et vous avec et vous m'en direz des nouvelles. En esperant que mon enthousiasme vis a vis du film n'en retire pas du votre.
COTE :

[Pattou]

Bon Gaeru, on attend le compte rendu de ton avant premiere de Star Trek

[Frost Films]

J'y suis pas allé finalement j'ai eu autre chose de prévu entre temps

Et puis la je suis pas prêt de le voir Faudra que j'attende qu'il passe dans mon ciné de quartier. Si il y passe ...

[the kom]

Pas mal du tout Star Trek, j'ai beaucoup aimé personnellement
de la bonne SF

[Pattou]

En tout cas, j'en ai entendu que des bonnes critiques, aucune négative de ce film.

[Ralphaez]

Avec Athie on l'a vu cet aprem. Critique à venir.

[Frost Films]

Avec Athie on l'a vu cet aprem. Critique à venir.

On va le savoir que tu l'as vu avec Athie

[La Grande Divine]

Attendons al critique de STAR TREK. Pour l'instant j'en ai eu 1 bon écho.

UN MARIAGE DE RÊVE de Stephan Elliott (MK2 bibliotheque B)

Un jeune homme de bonne famille anglaise chiante rentre au berquailles tout empouffiassé avec une américaine bien jolie, ce qui n'est pas du gout de sa mère ni de ses vachardes de sœurs. Sauf que la belle américaine n'est pas celle que l'on croit...

Bon bah ça sent la naphtaline et un peu la poussière pendant la première partie du film plus ou moins sauvée par une photographie impeccable sur la campagne anglaise. Les personnages, les situations, les dialogues sont vieillots voir à la limite de la ringardise, et les gags semblent être d'une autre époque. Du coup c'est un peu emmerdant. Le film prend de la consistance dans sa 2eme partie, ou la méchanceté prend plus le dessus et, ou le drame qu'on sent pointé semble bien plus maitrisé que la comédie se voulant drôle façon acide, sans perdre pour autant une certaine légèreté. Un beau rôle pour Jessica Biel qui prouve qu'elle est autre chose qu'une bimbo, et pour Colin Firth, ce qui n'est pas le cas de Kristin Scott Thomas qui en fait trop dans le genre marâtre revêche pour être juste et crédible, qui en devient irritante. La chute du film et sa conclusion son assez plaisantes, mais c'est un peu long à venir. A noter que l'on retrouve l'une des soeurs dans autre film "Good Morning England" autre concurrent britannique. (voir avis sur la page précédente)
COTE :

[Ralphaez]

On va le savoir que tu l'as vu avec Athie

Mais j'espère bien ! J'ai des sacrés fréquentations, et je veux que tout le monde le sache !

Plus sérieusement, c'est au cas où elle aussi elle voudrait poster son avis.

[Pattou]

Ca ferait plaisir de revoir Athie sur le fofo !

[La Grande Divine]

X MEN ORIGINS - WOLVERINE (UGC Gobelins 3)



Un môme a un étrange pouvoir avec son frère. Il a des trucs qui lui sortent de l'entre les doigts et son frangin à les ongles qui poussent quant son faux vrai père se fait tuer par son vrai faux père en fait on sait pas bien, qui se fera tuer à son tour par le cadet. Du coup les 2 frères partent pour échapper aux gens qui veulent les tuer et traversent pleins de tout un tas de différentes guerres pendant le générique de début avant d'être rattrapés par un colonel de l'armée ayant des projets les concernant. Des projets pas bien peu reluisants pouvant masquer une raison plus obscure, la fraternité pouvant bien être en péril...


Keskizon tous à déglinguer ce film. C'est un blockbuster hollywoodien à 150 millions de dollars et on voit ou est passé l'argent sur l'écran. Certes le scénario est sans doute un cran en dessous de ce qu'il aurait pu être, à savoir que les personnages ne sont pas très fouillés, on n'est pas ici pour la psychologie, d'ailleurs ça manque un peu, mais pour les courses poursuites réussies, des scènes d'action à couper le souffle. De ce côté on est servi. Bavoui c'est un film de garçons, ça fait pas dans le romantisme. Alors oui, il manque peu être pour un film de garçons, les pouffiasses à gros nichons en maillot de bain fluo, c'est pas moi qui vais m'en plaindre, y'a des beaux spécimens masculins, et on voit Hugh Jackman tout nu qui saute dans les chutes d'eau, mieux que dans "Australia". Bon non on n'y voit pas la stoukete, c'est filmé un peu comme "Brokeback Mountain" on furtivement on peu voir son Q. Et l'histoire ? Bah c'est un truc plutôt rigolo ou il y'a des manipulations scientifiques et psychologiques avec un méchant très très méchant, et des mutants avec pleins de pouvoirs. Effectivement le début semble bizarre car il n'est pas trop en raccord par rapport à la suite de l'histoire et semble être que pour justifier un générique de début astucieusement monté. Sans trop chercher à fouiller plus en détails non plus, cette grosse production n'a rien de honteux par rapport à bien des adaptations MARVEL, dont certaines étaient bien calamiteuses, j'ai eu du plaisir à regarder ce film qui m'a diverti pendant 1h45 sans m'ennuyer. Le contrat est rempli. Je signale au passage que je ne lis pas de comics, seul ce qui se trouve sur l'écran m'intéresse. Et là, en l'occurrence, c'est pas plus mauvais qu'autre chose, mais qui aurait plus être plus noir et plus brutal s'il avait été plus approfondi, car la manque de puissance se fait malgré tout sentir, ça faut bien le reconnaitre, même si le résultat final reste plutôt sympathique.
COTE :

[La Grande Divine]

Pour info, cette semaine du 13 au 19 mai 2009, le circuit UGC fait une operation ou le prix de la place est à 3 euros à toutes les séances pour tous les films. C'est le moment d'en profiter pour ceux qui ont la chance d'avoir un cinéma du groupe.

Rejoignent le mouvement sur Paris :

1 cinema gaumont (le gaumont champs elysées) pratique aussi cette semaine ce tarif de 3 euros la place toute cette semaine.

1 cinema MK2 (MK2 Odeon)

Les cinemas du groupe Rythmann, les salles de montparnasse (Bienvenue/ Montparnos/ Miramar/ Bretagne)

Source : le site d'UGC + L'officiel des spectacles

[Frost Films]

Intérressant ! =) Mais pourquoi faut que ces trucs là tombent toujours quand j'ai pas de thunes ?

[Morcar]

Synopsis : Alors qu'il vient tout juste d'être condamné pour diffamation, le journaliste économique Mikael Blomkvist, directeur du magazine Millenium, est engagé par Henrik Vanger, richissime suédois, pour enquêter sur la disparition, quarante ans plus tôt, de sa nièce Hariet. Aidé par Lisbeth Salander, une pirate informatique hors pair, il va fouiller le passé et les histoires de la famille Vanger pour découvrir la vérité sur cette affaire.

Avis : Si la réalisation du film est bien fichue sans être non plus particulièrement remarquable, le film repose sur deux éléments vraiment très bons.
D'abord l'intrigue, vraiment bien construite et totalement intriguante. Le principe de l'enquêteur qui revient sur des éléments très anciens pour tenter de découvrir la solution d'un mystère n'est pas nouveau, mais il n'est pas le plus facile à traiter. Mais c'est ici très réussi. Ces photos, seuls éléments en la possession du héros pour découvrir ce qu'est devenu Hariet Vanger, s'imprime dans l'esprit du spectateur qui veut absoluement savoir ce qu'est devenue cette fille. J'imagine (et j'ai cru l'entendre dire ici et là) que l'intrigue du livre est bien plus détaillée, mais à la vision du film, on ne ressent aucun manque. L'histoire n'avance pas trop vite, comme c'est souvent le cas pour les adaptations de romans à l'intrigue assez conséquente, et on ne voit à aucun moment de passage qui aurait été supprimé. Les lecteurs trouveront donc peut-être à redire, mais le film se suffit à lui-même malgré tout. Reste la fin où on croit à plusieurs reprises que le générique va se lancer, et où on nous remet une couche sans arrêt. Pas que le film paraisse long, mais on croit vraiment être arrivé au bout de l'intrigue à plusieurs reprises, si bien qu'on s'étonne d'en avoir encore un peu plus à chaque fois.
Le second élément fort du film est Noomi Rapace, l'interprête de Lisbeth. Torturé à souhait, ce personnage au passé trouble et dont le présent ne lui fait pas de cadeau non plus, est magistralement interprêté, au point qu'on pourrait craindre pour l'actrice que le rôle lui colle à la peau. Mais vu le physique particulier du personnage, sans doute ne la reconnaîtrons-nous pas tout de suite ailleurs. Toujours est-il qu'elle est exceptionnelle dans ce rôle plutôt dur. Le premier rôle masculin, quand à lui (parait-il une star en Suède) reste assez froid.

Note : 16,5/20

[La Grande Divine]

Si Morcar n'a pas perdu de temps pour "Millenium", c'est pareil en ce qui me concerne pour celui-ci...

ETREINTES BRISEES de Pedro Almodovar (Escurial Panorama, salle panorama) :

Harry Caine est écrivain. Avant il avait une autre identité et n'avait pas de handicap. Un jour, une jeune inconnue lui lisant le journal, lui dit que Ernesto Martel, un financier très influent, est mort. Les démons du passé vont se reveiller, celui de midi aussi, car la jeune inconnue se fera généreusement tringlée avant qu'on ne déboule dans l'appartement...

Comme on dit, chaque Almodovar est inracontable, et c'est tant mieux, car le rendez-vous est bel et bien dans les salles, de toutes façon vous irez plus vite en allant voir le film plutôt que je vous le raconte. Ce n'est que du bonheur pendant 2h10 d'une histoire aussi prenante qu'abracadabrante. Une histoire d'amour impossible, tragique, aux multiples rebondissements qui ne laissent pas la place aux émotions, ce qui ne l'empêche pas d'être une vrai mélo flamboyant. Le film est à l'image de son actrice que l'on peut croire principale, si ce n'est que la véritable histoire d'amour est aussi ailleurs. C'est élégant, toujours remarquablement filmé, sans faute de gout ni de ton, et une écriture impeccable. Les personnages sont habités et vivants sous nos yeux leur passions et déchirements. Il n'y a aucune faute dans la distribution de chacun des rôles que ce soit au niveau du jeu des comédiens que de leur physique qui est toujours important, tout a une signification, du simple figurant jusqu'aux têtes d'affiches. Dans ce film, on retrouve 2 univers du maitre espagnol, je dirais même mondial, celui de ses premiers films qui étaient totalement barges, et celui plus maitrisé de ses derniers films, les 2 étant en symbiose, idéal pour ceux qui ne connaissent pas son œuvre. Et encore une fois, ce dernier opus, tient la haut du panier. 3 ans d'attente parfaitement justifiés au vu du résultat. Je vais m'en remettre une nouvelle fois à mes DVD pour patienter, à moins d'y retourner.

COTE :