Somefilm Production sur le forum!

par **Frost Films** » Jeu Avr 23, 2009 12:53

Somefilm Production a écrit :Malgré qu'en annoncant mes films j'ai l'impression de parler désespérément dans le vide

Bienvenue au club ! :lol:

Mais on parle tous un peu dans le vide dans nos fils de discussions ^^ Ca n'empêche pas de les lire quand même ^^

par **Somefilm Production** » Jeu Avr 23, 2009 13:40

Aaah vous me réchauffez le coeur

Oui c'est vrai que certains lisent mais j'aimerais bien qu'ils lisent aussi les résumés de mes films et qu'ils les notent! C'est trop demandé :?:

par **Nawak Arts Prod** » Jeu Avr 23, 2009 15:12

Mais mon pauvre ami, entre nos cours de golf et nos séminaires à Rio, comment voulez-vous qu'on trouve encore le temps de commenter ce que font les autres? :lol:

par **Somefilm Production** » Jeu Avr 23, 2009 15:29

Vous êtes alors pardonnés...

Et voici Un jour de (mal)chance, en salle le 2 février 2030:

Résumé:

La famille Londeau n'était pas une famille riche, mais pas une pauvre non plus. Disons que Mr et Mme Londeau, ouvriers dans une usine qui fabriquait des pièces automobiles, gagnaient juste assez d'argent pour nourrir la maisonnée et payer toutes les charges. Parfois, des extras étaient autorisés comme le cinéma, de très bonne qualité à Fundanse, mais ces sorties étaient très rares. Leurs enfants, Kevin et Julie, adolescents, s'ennuyaient la majeure partie du temps. Alors, leurs parents cherchaient à améliorer leur quotidien en participant à des jeux sur internet avec pour but de gagner la nouvelle console de jeux à la mode, un voyage, ou tout autre divertissement. Mme Londeau, adepte des loteries, s'y rendait à vélo chaque samedi après-midi; elle y retrouvait ses amies du quartier et papotait tout en plaçant les pions de plastiques sur ses plaques remplies de numéros. Un samedi, le gros lot était un carnet de quatre places pour un parc d'attraction très en vogue durant une journée. Mme Londeau y jouait sans trop y croire, sachant pertinament qu'elle ne gagnerait pas, tant la récompense était belle pour être vraie. Mais au fur et à mesure que les pions remplissaient les cases, son coeur battait de plus en plus vite. Plus que deux. Plus qu'un. "Numéro 3!"

Elle avait gagné. Fière, elle alla récupérer son gain. Dès qu'elle fut sortie, elle enfourcha sa bicyclette et pédala rapidement jusqu'à la maison. L'annonce durant le repas du soir de la possibilité de s'amuser enfin en famille égaya l'ambiance.

Le trajet en voiture fut très long. Impatients, les adolescents n'en finissiaient plus de demander: "On arrive quand?". Ils s'imaginaient des montagnes de barbes à papa, des manèges excitant, des fous rires. Et puis enfin, ils aperçurent au loin la montagne russe la plus haute du parc. Ils ne manqueraient pas de la tester. Mr et Mme Londeau étaient quant à eux plus réservés au sujet des 56 mètres de chute libre. Ils se garèrent, sortirent les billets, les présentèrent aux guichetiers dans le magnifique portail d'entrée. La récréation pouvait commencer. Les ados s'attelèrent à choisir les attractions qu'ils feraient durant la journée. Mais ils voulaient absolument débuter par la grande montagne russe qu'ils avaient aperçue en arrivant. Mr et Mme Londeau, pas emballés, les attendraient à la sortie.

Dans le train, l'excitation était à son comble. Les deux frères et soeurs étaient côte à côte; ils se serraient fort la main durant la montée interminable. Arrivés au sommet, ils sentaient leur sang battre dans leurs veines. La descente fut accompagnée de cri de joie et de plaisir. Un tournant, un looping, une nouvelle descente... Des secousses se firent ressentir à leur passage dans un tire-bouchon. A priori rien d'anormal mais cette fois-ci les boulons ne supportèrent pas la pression exercée par le train. Ils sautèrent simultanément dans un grincement strident. Les cris de joie se muèrent en cris de terreur. Les wagons arrière étaient sortis du rail. Ils entrainaient dans leur chute les wagons de l'avant du train. Celui de Kevin et Julie commença à se dérober...

C'est... un drame, comme vous avez pu le constater (cette information est placée ici afin de garder le suspense tout le long de la lecture

)

par **Somefilm Production** » Ven Avr 24, 2009 11:50

Décidément, en ce moment, SomeFilm Production a des idées!
Stylographe, un film policier haletant, est en attente d'une affiche. Prochainement, fiche détaillée!

par **Somefilm Production** » Ven Avr 24, 2009 17:55

Le voici le voila... Stylographe! Une série B policière qui attend vos commentaires!

*****
ouah la classe ça rime

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Résumé:

Je m'appelle Jonathan McHumphrey et je suis détective pour la police. Mon métier consiste donc à trouver des pistes pour dénicher un malfrat. Un boulot à la Sherlock Holmes, quoi.
J'aime bien ce métier. C'est fatiguant parfois, mais ça en vaut la peine: on est vraiment content quand on a mis sous les verrous un criminel. En plus c'est pas trop mal payé, mais c'est pas la belle vie non plus.
Quand on rentre le soir à la maison, on a qu'une envie, c'est de se couler un bon bain chaud en sirotant un verre de scotch et de se glisser dans son lit en attendant que le sommeil arrive. C'est compliqué parfois: des idées sur une affaire en cours me viennent, j'arrive pas à les contrôler, alors je garde toujours sur ma table de chevet de quoi écrire. Une fois toutes mes idées couchées sur le papier, j'arrive enfin à m'endormir.

Récemment une affaire m'a été confiée. Pas la plus facile qui soit...
Un fou furieux s'amuse à tuer. Pour l'instant, 3 personnnes en ont fait les frais. Tous des proches de mon pote Jackson Keller, un ami à moi fan des polars. Il m'aide souvent dans mes enquêtes. Une mort terrible. Le psychopathe leur enfonce un stylo dans chaque oeil jusqu'au cerveau. Pas du joli. Bien sûr aucune empreinte digitale sur le stylo, ni sur le lieux du crime d'ailleurs. Il s'y connait le bougre. Les stylos sont tous les mêmes, un bic pas courant sur le marché, orangé, avec des lignes bleues sur le capuchon. Les meurtres se sont déroulés au domicile des victimes. Pas trace de lutte, des taches de sang appartenant aux morts sur le sol, résultat du stylo enfoncé dans leurs orbites... Pas de témoins, pas de suspects. Que dalle. On a bien demandé aux voisins, ils n'ont rien entendu d'inhabituel.

Malgré qu'il soit affaibli, je vais souvent rendre visite à Jackson. Je lui remonte le moral, il est effondré. Enfin, faut le comprendre. 3 personnes, 3 amis dont 2 filles qu'il aimait vraiment bien. Il veut se venger, mais tant qu'on sait pas qui est l'auteur de ce massacre, il peut rien faire à part m'aider à chercher officieusement. Mais il trouve rien non plus. Vraiment compliquée cette histoire. Vous me direz que je peux enfin dormir tranquille: Pas de risque que les idées me viennent, y'a pas tellement d'indices. Eh ben justement ça me ronge. Je peux pas accepter qu'on ait rien; pas moyen de me reposer. Décidément, je suis jamais content.

Comme d'habitude, je vais chez Jackson un matin. On discute de choses et d'autres, de cette mort dégueulasse. De quelle espêce de fou devait appartenir le criminel. Il devient pâle en m'annonçant qu'on a encore trouvé un cadavre. Encore un pote à lui. Je le savais mais j'osais pas trop lui dire. C'est bien que ce soit lui qui l'ait avoué en premier. Pauvre type. Vraiment...

On s'est assis sur son canapé et on a plus rien dit. On était démoralisé. Lui était en deuil, moi j'arrivais pas à admettre qu'un psychopathe se promenait en liberté dans la ville. Mais c'est lui qui a rompu le silence: Il m'a dit que toutes les victimes lui devaient de l'argent. Peut-être que quelqu'un voulait récupérer le fric à sa place. C'était pas con. Je lui ai alors demandé un calepin et un stylo pour que je puisse prendre des notes. Quand il a sortit un stylo de sa poche et qu'il me l'a tendu, ça m'a fait bizarre. Et dire que c'était avec un stylo que les yeux des victimes avaient été crevés... Mais il marchait pas. Il m'a dit d'aller voir dans son bureau dans la salle d'a côté. J'ai ouvert un tiroir, pas de stylo. Un autre; là par contre y'avait ce qu'il me fallait. Il devait faire une collection, y'en avait tellement! De toute sorte... J'en ai remarqué plusieurs au milieu du tas. Orangés, avec des lignes bleues sur le capuchon. Et puis ça m'est venu comme ça. Moi aussi je suis un pote de Jackson. Et qu'il ait plusieurs stylos pareils à ceux qui avaient servi à accomplir la basse besogne alors que dans sa collection il n'avait qu'un exemplaire unique de chaque stylo, c'était quand même étrange. Et sa révélation, tous ces types qui lui devaient de l'argent. Ca m'a fait froid dans le dos. Vraiment fou... En tout cas assez pour ne pas cacher l'arme du crime et m'avouer à demi-mot qu'il avait un mobile. Il est arrivé et m'a demandé si je trouvais. Il a du voir une étincelle dans mes yeux. En tout cas, quand il a compris que j'avais une piste pas géniale pour son affaire, il m'a piqué le stylo des mains. Quand il a commencé à l'agiter autour de mes globes occulaires en me jetant un regard féroce, je savais que j'avais enfin trouvé le psychopathe responsable de ces horreurs. Malgré tout, je savais également qu'il fallait que je dégaine très vite.

par **Somefilm Production** » Ven Mai 01, 2009 18:29

Voici ma première série A, un film d'action fantastique: Otanaga l'invincible vainqueur:

Résumé:

La contrée du Kingkada était réputée pour ses samuraïs, les meilleurs de l'Empire de Changfu. Dès leur petite enfance, on leur apprenait à manier le sabre et à maitriser leur énergie afin de battre tout ennemi. Les entrainements étaient durs, les maîtres impitoyables. Au fil des années, les élèves samuraïs se perfectionnaient. D'un mandchuku à tuer, petit animal peu féroce, il devaient venir à bout d'animaux de plus en plus dangereux. L'étape finale était de planter un sabre dans la gorge d'un Kipoloro, un pachyderme carnivore très lourd, très agile, aux défenses tranchantes comme des rasoirs, aux canines plus pointues qu'une tête d'épingle. Peu de monde parvenait à ce combat, et la majeure partie de ce faible groupe mourrait en affrontant un Kipoloro.

Le samuraï Otanaga se révela être doué pour le maniement du sabre très jeune. Il surpassait ses camarades en tout; intelligent, endurant, fort physiquement et mentalement, il réunissait toutes les conditions pour devenir à son tour un maître. Il tua tous les animaux à abattre, des plus innofensifs aux plus dangereux. Mais il lui fallait encore achever un Kipoloro. L'un deux fut attiré dans une arène par les maîtres. Le samuraï Otanaga y pénétra et salua les anciens avant de se lancer à l'assaut de l'animal, fou furieux d'être restreint dans ses déplacements. Après une lutte acharnée, Otanaga parvint à planter son sabre dans le cou du pachyderme qui poussa un dernier barissement avant de s'écrouler dans un immense fracas. Exténué, Otanaga se laissa tomber sur le sol pendant que les maîtres ne pouvaient que constater la puissance du Samuraï. La distinction de Grand Maïtre lui fut attribuée. Partout où il passait, on lui vouait une admiration profonde. Il était appelé "L'invincible vainqueur" par le peuple car beaucoup de personnes orgueilleuses l'avaient provoqué en duel. Jamais quinconque n'avait réussi à le battre.

L'impératrice de Changfu était fière de son héros national. Même pour une personne aussi puissante qu'elle, elle admirait Otanaga pour son courage et sa détermination. Mais son premier ministre ne voyait pas la réussite de "L'invincible vainqueur" de cet oeil là. Jaloux de la popularité d'Otanaga, il tentait de convaincre l'impératrice qu'il renverserait tôt ou tard le gouvernement. L'impératrice n'y croyait pas et ne comprenait pas pourquoi son premier ministre ne cessait de l'avertir quant à la gloire du Grand Maître.

Un dragon mystique faisait le mal dans un village de Changfu, Michaga Itu. Les habitants étaient terrifiés car le dragon avait déjà tué un grand nombre de personnes. Ils suppliaient l'impératrice de remédier à ce problème, mais un dragon mystique pouvait facilement venir à bout d'une armée de plus de cent hommes. Celle-ci demanda conseil à son premier ministre; ce dernier, conscient de l'occasion qui s'offrait à lui, pratiquement assuré de sa mort, convainquit sa supérieure d'envoyer Otanaga affronter le dragon. L'impératrice hésitait mais accepta. Elle chargea Otanaga de couper court à la terreur de son peuple. Le grand maître, qui savait que le premier ministre ne le portait pas dans son coeur, était conscient qu'il fallait qu'il réussisse.

La traversée de la forêt de Huang Chu allait être difficile. Le village de Michaga Itu était perdu au milieu des montagnes de Kikando, entourée du fleuve tumultueux Lagota Me. Le trajet était long, mais Otanaga fut aidé par une femme des bois qui le guida. Ils mirent un mois à traverser la forêt. Le fleuve plus calme que d'ordinaire, permit à Otanaga de se laver et de boire convenablement. L'eau contenue dans les fruits de la forêt n'était pas suffisante. Il traversa le fleuve et arpenta les étroits sentiers de la montagne. Arrivé au village, la population était heureuse de le voir enfin. Le dragon avait encore sévi. S'étant reposé, les habitants lui indiquèrent le chemin de la grotte du monstre.

Otanaga rejoignit le lieu rapidement. Il était magnifique: des cerisiers en fleur laissaient passer une fine lumière dorée qui, comme un voile, enveloppait les quelques feuilles mortes orangées de ce début d'automne. Une source d'eau claire émettait un bruit reposant, en même temps qu'une légère bruine. Les oiseaux pépiaient joyeusement. Mais quand Otanaga aperçu au milieu d'une touffe d'herbe un tibia humain décharné, la dure réalité de sa mission lui revint à l'esprit comme un couperet: Non loin de cet os se trouvait un amas de morceaux humains encore ensanglanté, devant la grotte du dragon mystique. Le sol trembla par à-coups. Alors, la tête du dragon apparut à l'entrée de la grotte. Rouge, magnifique mais terrifiante, elle sembalit sourire à Otanaga qui restait sur ses gardes. Puis le dragon sortit entièrement. Il était immense et toisait le samuraï de toute sa hauteur. L'homme et la bête se faisaient face, une vingtaine de mètres les séparaient. La joie qui règnait auparavant dans ce lieu avait disparu. Il était désormais totalement silencieux. Le dragon poussa un hurlement strident puis commença à avancer rapidement, tandis qu'Otanaga, calme, sortit son sabre de son fourreau dans un léger tintement.