SI ça ne derange personne, continuons à parler des films en salles, si cela ne vous derange pas trop...
BOY A de John Crowley (UGC CC Bercy 34)
Il est temps pour Jack de respirer l'air qui souffle dehors. Aidé par son educateur, il tente de revivre sous une nouvelle identité en changeant son passé, mais celui-ci pourrait revenir bien plus vite que prevu.
L'entrée en matiere est saisissante. Tout de suite on est pris dans le film de part l'interpretation des 2 comediens face à face. Un drame social comme seuls les britanniques savent faire. L'image volontairement grise avec toute la variation de tons existants lui donne un effet assez pessimiste, pas un rayon de soleil ne pointe sur la pellicule. L'ambiance est assez lourde, pesante, mais on croit en l'espoir placé en ce garçon ou son passé est decouvert petit à petit. Jusqu'au moment ou le spectateur vien tà etre confronter à l'inevitable question que suscite le film. Est-ce que j'ai reussi à y repondre franchement, pas sur car c'est très delicat. Le defaut majeur du film vient à sa conclusion, ou le jeune relaisateur dont c'est le 1er film, n'a pas su y faire. Le dernier quart d'heure accumule coincidences et raccourcis scenaristiques hasardeux, et force trop à l'emotion qui finit par disparaitre. Il reste cependant des acteurs convaicants que se soient des plus chevronnés (Peter Mullan - "Madgalene sisters"...) que Andrew Garfield révélation du film. Les seconds ne sont pas en reste, les comediens y sont vraiment biens. Un drame à decouvrir, malgré le regret final, parce que ce qui est composé, notament la scene présentant les paents de Jack est assez forte et terrifiante, est loin d'etre insignifiant. COTE :
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à venir : The Wrestler / Cyprien / Marley et moi
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.