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Toujours du retard dans l'écriture du scénario de Contrôle.
Par contre un petit film d'action a tendance polar en projet.
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Ses oreilles sifflent. Il sent son sang bouillonner dans ses veines, marteler à rythme régulier ses tempes, lui monter à la tête, arriver en flux accéléré dans son cerveau pourtant bien embrumé. Ce qu'il vois, ce qu’il ressent lui donne l'impression de se dérouler au ralentit, il entend des bruits sourds, comme lointain, pourtant, ce qu'il vois là, ce qu’il entend, c'est lui qui est en train de le faire. Puis tout reprend une vitesse normale. Il vois son poing revenir en arrière, puis revenir en avant, et après un court trajet, percuter le visage déjà tout sanguinolent de cet homme. Il frappe, frappe, frappe encore. Une pause... Qui c'est déjà ce gars ? Ha oui, un dealer, mais il ne le frappe pas pour le punir, mais parce qu'il avait juste envie de le cogner.
Il lâche le col du gars qui s'effondre par terre, puis, après avoir essuyé ses main sur la chemise du dealer, il fouille dans les poches de celui ci pour chopper dope et thunes. Oui, c'était pour ça aussi qu'il l'avait tabassé. Il range la came dans ses poche, il la garde pour plus tard, pour le moment il est déjà trop speed... sûrement à cause de l'acide. Il compte le fric, le revendeur de poudre avait amassé un beau petit pactole sur la soirée, il allait pouvoir frimer en boite, s'offrir des bouteilles, offrir des verres à des amis qu'il ne connaissait pas encore, flamber toute la nuit, et sûrement faire de belles connaissances.
Arrivé au club privé, il entre, les videurs le laisse passer, chaque fois qu'il viens ici, il claque plus de cinq cent euros. Il entre dans la salle, la « techno music » résonne à plein régime, sur les pistes de danse la foule est en transe, les clients qui ne sont pas sous acide doivent se compter sur les doigt de la main. Il n'a plus besoin de parler quand il arrive au bar, il tend un bifton et le barman sait qu'il doit sortir deux bouteilles de Jack. Il se rend directement au alcôves VIP avec ses deux flacons de 12 ans d'âge, et ramasse du 24, 26 ans d'age au passage, une brune et une rousse, et pas des bières, des belle coquines, il est vite rejoint par des potes, des connaissances, des amis des connaissances, et... Bob, son indic.
Alors qu'il était sur le point de conclure avec la rousse, et filler en vitesse aux back room, Bob lui choppe l’épaule, s’approche de son oreille hurle - obligé pour se faire entendre par dessus la musique de ces lieux qui ferra la fortune des vendeurs de sonotone -.
"- Les stups ! Ils vont faire une descente ici !
- Arrête tes conneries ! Ils ne descendent jamais ici ! Et puis je le saurais quand même !
- C'est pas des crack ! J’ai appris tout à l'heurs qu'il avaient la boite dans le collimateur depuis un moment déjà !
- Tu déconne Bob, vas donc boire un verre et te faire une gonzesse !
- Merci mon gars, mais fait gaffe à ton cul quand même !"
Il lui glisse un biller de 100 euros dans la poche et file de la salle avec la rousse, direction les back room. Enfin ! Rosaleen, qui avait bien insisté sur le bourbon, se dévoile assez facilement, et en peu de temps ils sont en plein ébat charnel dans un lit douillé, dans une chambre réservée aux clients privilégiés.
On frappa à la porte.
"- Police, ouvrez la porte." Hurle une voix.
Décidément les gens ne font qu'hurler ce soir, se dit il en se levant et s'habillant, pendant que la fille sautait vers sa robe pour l'enfiler en vitesse, bob en l'interrompant dans son élan, Rosaleen pour exprimer sa jouissance, et ce flic à travers cette porte. La porte qui s'ouvre, et l'inspecteur Butieau entre.
"- Putain Henry, on te cherchait partout, dit un homme petit et chauve en entrant, poussant le policier qui avait crié puis ouvert la porte.
- Ben quoi ? Je suis sensé être en repos là. J'ai entendu dire que les stups allaient descendre ici, c'est quoi cette histoire ?
- Pas pour ce soir, y'a autre chose pour nous. Mais qui c'est cette donzelle ?
- Rosaleen, c'est ma petite amie. Toi tu reste ici ma belle, je viens te chercher après le boulot, dit il en se tournant vers la demoiselle.
- Allez, magne toi, on à pas toute la nuit, on a un cadavre, un dealer.
Il sortirent de la chambre, Henry remis son chapeau en sortant de la boite et referma son imper.
- Qui c’est ce dealer qui s’est fait descendre ?
- Victor "le Rat", il s'est fait passer à tabac ce soir.
- On sait qui a fait le coup ? Demanda t il, pendant que des sueurs froides coulaient dans son dos, il ne pensais pas l'avoir frappé si fort...
- Non, mais il à passé un salle quart d'heure, on l'a retrouvé dans le métro, il semblerais qu'il se soit fait éclater à coup de battes de baseball, ou un truc du genre, parait qu'il s'est fait péter plein d'os et qu'il a la gueule en bouillie, les gars l'on reconnu grâce à un tatouage.
Ça ne pouvait être lui, il l'avait amoché sur les quais de Seine, et à main nue... il avait due se relever et s'était fait descendre plus loin... tant mieux.
- Au fait, évitez de venir me chercher en boite la prochaine fois, j'aime pas qu'on apprenne que je suis flic.
- Tu préfères passer pour un blaireau flambeur notoire ? Ou une petite crapule qui a du pognon a claquer ?
- Ouep, ça marche mieux avec les meuf, et pour se faire offrir des lignes, dit il en reniflant."
Arrivé sur place, il constate qu'en effet le Rat avait bien morflé. Méconnaissable, il avait subit un tel traitement qui faisait passer son passage à tabac sur les bord du fleuve pour des petite claques. Juste un dealer buté dans le métro, pas d'indices, un règlement de compte ressemblant à un autre, presque banal, il a déjà vu pire. Il regarde les brancardiers ramasser le corps, mais là, c'est là que lui saute aux yeux la marque laissée sur la peau du cou de la victime. Une entaille étrange, qui pourrait ne ressembler à rien pour un œil non avertit, juste une croix déformée. En fait une faucille et un marteau griffonné sur la peau à coup de lame de rasoir. C'était la marque d’un petit gang de dealers russes, ils œuvraient surtout dans les beaux quartiers. On raconte qu’ils ont des connaissances, des gens qui peuvent les aider en cas de besoin. Bref, l'enquête promet de finir en eau de boudin, étouffée, un vendeur de came qui s'est fait camé qu'est ce que c'est ?
C’était tout, juste ça, il a fait son taf, il n’a plus rien à faire pour ce soir, et c'est toujours Butieau qui se charge de taper les rapports. Il reprend la route et retourne en boite, sans perdre de temps il file direction la back room, où Rosaleen est supposée l’attendre, mais celle-ci n'y est plus. Par contre il trouve Bob, su un fauteuil. Il semble sonné, il a le nez qui pisse le sang, un gros cocard et des plaies sur la tronche. Il a du sang sur sa chemise, et connaissant le gaillard, ça ne devait pas être que du sien.
- Bordel Bob, qu’est ce que tu fout là ? Et Rosaleen ?
- Les Russes mon gars, il sont partit à peine y’a cinq minutes, j’ai bien tenté de les refouler mais il était sept, un peu beaucoup quand même. Ils sont passés et ont laissé un message, laisser tomber les dossiers qui ont pu être fait sur eux, étouffer l'affaire du dealer mort dans le métro, sinon, la fille perdrais quelques membres ou organes...
- Déjà eu ici ? Mais qu’est ce qu’ils foutent ? L’affaire du dealer mort est à peine entamée, comment ils ont pu savoir que j’étais sur le coup ?
- Une taupe sans doute.
- Ben t’aura une jolie prime si tu me trouves qui c’est…
L'affaire du dealer mort allait de toutes façon être étouffée, si il y avait des dossier sur les ruskof il n'était pas au courant de leur existence, d’façon, il s’en tape. Mais par contre, bien que ne connaissant pas vraiment Rosaleen, et n’ayant pu changer avec elle que de courtes étreintes, une chose reste malgré tout clair et net, c'est SA meuf, et là Henry Grégoire voit rouge, il ne peu laisser passer ça. Il a la rage.
Il contacte Jean Butieau lui dit d'arrêter la rédaction de son rapport et de se ramener illico, il appelle ensuite Huang Shang, Feodora Vizensky et George Durant, ses autres meilleur collèges et associés pour ce qui est des missions officieuses et douteuses. Il demande à Bob de lui fournir des armes de poing, des gros calibres - et un coup de main par la même occasion -, on ne fait pas le genre de mission qu'il commence à préparer avec son arme de service. Le rendez vous est donné dans un bar tabac de la rue des martyres. Là, Henry et ses amis se tapent une ligne de blanche, histoire de se booster un peu. Ils sont tous prêt, et se dirigent vers le quartier résidentiel, la demeure luxueuse ou Rosaleen est détenue, ligotée, enfermée dans une cave, et abusée.
Cette nuit c'est sur, y'aura des bavures, des grosses bavures.
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Henry Grégoire : Sebastian Krumholtz
Rosaleen : Isabel Martinez
Jean Butieau : Scotty Feldman
Feodora Vizensky : Tamara Buchanan
Robert The K.O.M.
Besoin de disciples sur la brute ^^ : [url]http://the-k.o.m.labrute.fr[/url]