Voici l'esquisse de mon premier film :
Kra-ah crie. Ses congénères en font de même en courant vers l’immense créature en face d’eux. Tous brandissent leurs lances et se préparent à transpercer le mammouth qui va les nourrir pendant plusieurs lunes. Les chasseurs de la tribu des hommes singes sont vaillants. Peut-être pas les plus forts, mais ils savent s’adapter de plus en plus rapidement à leur environnement.
Ils vénèrent depuis peu le dieu Singe et s’en inspire beaucoup. Le peuple singe vit au pied des arbres, à même le sol. Il ont réussi depuis peu à construire des petits abris fait de bois, de feuille et consolidé au fur et à mesure avec des nœuds basique fait avec des lianes ou des racines de certaines plantes. Ils chassent le gibier, mais grimpe également aux arbres, cueillir les fruits que les singes consomment.
En ces temps très anciens de la préhistoire, beaucoup de peuple s’inspirent de divinité animales et évoluent en fonction des qualités de ce totem choisit. L’humanité est à son balbutiement.
Kra-ah est le chef de cette tribu. Il a été choisit car il a battu l’ancien chef lors d’un combat. C’est un rite chez eux. Celui qui veut devenir chef doit provoquer le leader actuel et vaincre à mort en combat singulier. Gal-Oh, le précédent, a reçu en plein œil la lance de Kra-ah. Kra-ah reprochait à Gal-Oh de négliger la tribu pour ne s’occuper que de la procréation.
Depuis que Kra-ah dirige la tribu, les choses ont évolué relativement rapidement. La consolidation et la protection de l’habitat en ai une. Cela a apporté également le nœud qui, depuis sert à bien d’autres usages, même si celui-ci n’est pas encore très solide. Les lances en sont le très bon exemple. Le peuple Singe maîtrise parfaitement la taille de la pierre qui leur permet entre autres de couper la viande, les peaux, les racines, de créer leur pointe de lance, qui avant cette découverte n’était que de simple morceau de bois avec le bout affûté. Beaucoup moins efficace pour la chasse.
Déjà deux hommes tombés, écrasés par les pattes gigantesques du pachyderme. Le sang coule sur sa fourrure, provoqué par le planter d’une douzaine de lance dans sa chair. Les premiers hommes lançaient les lances, tandis qu’un second, ensuite, s’approchait pour transpercer l’animal, ce qui n’était pas sans risque. Au bout d’une bonne vingtaine de minutes, le mammouth s’écroula lourdement au sol. Kra-ah et ses hommes poussèrent leur cri de victoire, semblable au cri d’un chimpanzé de nos jours. Après s’être reposé un peu, les hommes entreprirent de dépecer la bête pour en faciliter le transport au campement. Les deux morts, eux, sont abandonnés à leur sort. Ils seront manger par des prédateurs nécrophages ou une tribu cannibale.
La chaleur est pesante et non loin de là, de la lumière apparaît, zébrant le ciel jusqu'à la terre. Beaucoup d’homme singe redoute ce climat. Un jour, l’un d’eux s’est pris un éclair et ai mort. Ce qui fait encore plus peur pour eux, c’est le bruit qui accompagne ce genre d’événement, comme un bruit d’éboulement dans une grotte, mais en plus fort.
Lorsque la pluie commença à tomber, les hommes, encore à deux jours de marche de leur campement décident de se construire un abri de fortune. C’est à ce moment là, qu’un éclair vint frapper un arbre, le pourfendant en deux. Le bois pas encore tout à fait mouillé pris feu aussitôt. Kra-ah connaissait ce phénomène. Le ciel leur envoyait quelque chose de pas palpable mais qui permettait de le réchauffer lui et les siens. Cela faisait plusieurs fois qu’il réfléchissait à la façon de conserver cette chose. Parfois, lorsqu’il taillait des pierres, de petites étincelles apparaissait, mais pas suffisamment pour rester comme le feu sur un arbre. Il savait également que l’eau était l’ennemi du feu, pour en avoir vu beaucoup s’éteindre sous une pluie torrentielle. Pour le moment, la pluie était fine. Il décida de tenter le tout pour le tout. Si le feu prenait sur l’arbre, il pourrait peut être prendre sur un bout d’arbres. Puis peut-être des brindilles. Pourquoi ne pas tenter sa chance après tout.
Pendant ce temps, au campement, les femmes, les enfants, et le très peu de vieillards s’affairait à rendre l’habitat le plus agréable possible. Les enfants partaient au ruisseau attraper du poisson. Les femmes tannaient les peaux qui serviront plus tard à se confectionner des habits ou des couvertures. Quant aux vieillards, il taillait des coutelas dans les os ou bien gravait les récits de chasses des plus jeunes sur le tronc des arbres. C’est alors que le drame frappât.
Une tribu ennemie vint attaquer le campement, massacrant les anciens et les enfants, et emportant avec eux les femmes les plus jeunes.
De leur coté, Kra-ah à réussi à prendre du feu à l’arbre pour en faire un foyer qui leur permis de se réchauffer un peu, lui et les chasseurs. Par une maladresse de l’un d’eux, un morceau de viande tomba sur le foyer. L’odeur qui s’en dégageait n’était pas désagréable. Après quelques minutes, le chasseur retira le bout de viande du feu et le goûtât. La viande était devenue beaucoup plus bonne qu’elle ne l’était auparavant. Cette nouvelle découverte allait révolutionner la vie de la tribu.
Après deux jours de marche, ils arrivèrent enfin au campement. Quand ils le virent désert, ils poussèrent des cris pour essayer d’appeler, mais aucunes réponses ne leur parvinrent. La moitié des cadavres avaient déjà commencé à être dépouillé par diverses créatures. Seule, Jan-iah, une jeune femme avait réussi à échapper au massacre et à l’enlèvement car elle était partie faire de la cueillette. Elle expliqua aux hommes que la tribu du peuple Gorille était venue enlever les femmes deux jours auparavant.
Kra-ah décida qu’il fallait aller les chercher et parti aussitôt bien armé avec ses hommes, suivant Jan-iah qui savait où se trouvait le campement des ennemis pour les avoir, par curiosité, suivit. Kra-ah décida d’attaquer par la voie des airs en montant aux arbres et se balançant grâce aux lianes. Cette méthode avait plusieurs fois fonctionné pour d’autres ennemis et l’effet de surprise était toujours présent…
Voilà pour moi, mon peuple à l'âge de pierre.