Séances de ratrapage à la maison

[Erbaf]

Tucker and Dale, j'ai adoré ce film

[Les Flims Plalstique]

pas toujours réussie on peut en convenir, et la "créature" du dernier plan, franchement...).

Une fois que je me suis mis dans l'idée que la créature (main géante) du dernier plan était une représentation du "public" qui montre sa colère du fait que le film échappe totalement à ses créateurs et que les sacrifices habituels (la vierge, l'intello, le sportif, etc.) n'ont pas lieu, j'ai trouvé ça plus si nul que ça. En gros, le public c'est des cons bouffeurs de popcorn qui aiment voir toujours le même film. J'adore.

[Erbaf]

Je pense qu'on est les deux seuls au monde à avoir aimé Ronan

[Morcar]

Tiens tiens tiens ...C'est pas faute d'avoir prévenu que à l'unanimité presque toute la salle s'est mise à siffler et à huer le film à la fin. si nous avions eu des tomates pourries dans les mains...

Je savais que les avis étaient très partagés à propos de ce film (j'ai un copain qui avait adoré le film au cinéma) et c'est sans doute ce qui m'a motivé à le voir plutôt qu'un autre film d'horreur. Je m'attendais à être soit enchanté, soit complètement atterré. Je me range dans le second camp pour finir.

Quand même, même en faisant un film qui veut casser un peu les codes du genre, ils auraient pu tenter de faire quelque chose de moins prévisible. Même pour la tentative de fuite en moto, on devine à 8km ce qui va arriver, et ce n'est même pas drôle, je trouve. J'étais consterné.

Une fois que je me suis mis dans l'idée que la créature (main géante) du dernier plan était une représentation du "public" qui montre sa colère du fait que le film échappe totalement à ses créateurs et que les sacrifices habituels (la vierge, l'intello, le sportif, etc.) n'ont pas lieu, j'ai trouvé ça plus si nul que ça. En gros, le public c'est des cons bouffeurs de popcorn qui aiment voir toujours le même film. J'adore.

Donc là tu laisses entendre que pendant 2h de film tu as trouvé le truc complètement con, et que c'est simplement le plan final d'une seconde et demie qui t'a transformé tout le film ?

American Gigolo
Je l'ai vu ado quand c'etait passé sur la CIIIIINNNNQ. C'etait deja chiant et ça paraissait moins demodé que maintenant. Non ça ne choquait pas grand monde non plus 5 ou 6 ans entre sa sortie ciné et sa diffusion télé. Reste l'affiche. Toujours aussi fantasmante. C'etait le 50 nuances de Grey de l'epoque quoi avec de beaux decors, de beaux vetements avec des gens sexy, et pis rien de plus.

Je crois que c'est le film qui a réellement lancé la carrière de Richard Gere, non ?
Ce qui est rigolo, c'est de l'avoir choisi ensuite pour jouer le rôle masculin de "Pretty Woman", rôle complètement inversé par rapport à celui qu'il tient là

Mais ça met trop longtemps à démarrer, et surtout la fin du film est vraiment ratée. A croire qu'ils ont voulu dire que le film racontait en fait l'histoire d'un mec qui espérait trouver l'amour depuis des années en faisant le Gigolo, transformant le thriller qu'est le film dans sa deuxième moitié en truc gnangnan.


Sinon, pour revenir à l'horreur, j'ai maté REC 4 l'autre soir aussi. Je m'étais passé du 3 qui ne me tentait pas du tout et n'avait à mes yeux aucun intérêt car complètement déconnecté des autres (bien qu'ici ils tentent de nous lier le 3 au 4 par l'intermédiaire d'une vieillarde présente dans les deux films a priori), mais je n'attendais pas grand chose de ce 4è opus non plus tant j'avais été déçu par le 2 déjà.
Le réalisateur a ici décidé d'abandonner la caméra à l'épaule des deux premiers pour proposer un simple film d'horreur de monstre dans un bateau en pleine mer. Ca peine encore à démarrer, et ça ruine encore plus le premier film que ne le faisait déjà le second.

J'avais adoré le premier film, dans lequel la tension montait petit à petit pour terminer dans un final suffoquant à souhait, le seul film avec "Scream" à m'avoir vraiment stressé (je n'ai jamais eut peur devant un film), au point que j'étais sorti de la salle à l'époque avec les mains bien moites. Mais pour moi, ce film restera le seul et l'unique, et ses suites sont à oublier totalement.
Là où dans le premier on ignorait totalement ce qu'était vraiment ce "virus", dans le deuxième on nous refait des scènes du style "L'exorciste" complètement ridicules, et dans ce 4è on est carrément dans le film de monstre complètement con. Sans le succès du premier volet, sans doute n'aurait-on jamais parlé de ce 4è qui n'a vraiment que peu d'intérêt.

[Les Flims Plalstique]

Donc là tu laisses entendre que pendant 2h de film tu as trouvé le truc complètement con, et que c'est simplement le plan final d'une seconde et demie qui t'a transformé tout le film ?

Non au contraire, je n'ai pas été clair. Comme Ari j'ai été déçu de ce tout dernier plan avant de changer d'avis un peu plus tard.

[Nanoyo]

Je pense qu'on est les deux seuls au monde à avoir aimé Ronan

Non, non !

Mais ça fait partie de ces films qui ne peuvent que plaire ou déplaire.

[Morcar]

[Rec. 4] est juste consternant là où le troisième avait l'excuse de la diversion nanarde mais 3ème degré (à voir en VOSTFR, impérativement - comme tous les films de la franchise) et - faiblement - rattachée aux deux précédents.

C'est la raison pour laquelle le 3è ne m'intéressait pas. Il semble n'avoir de [REC] que le titre, et son réalisateur a semble-t-il juste voulu profiter du succès de son premier film pour faire un autre film n'ayant rien à voir du tout dans le ton, en espérant attirer ainsi le public.

Par contre, l'idée d'avoir remplacé le point rouge de REC par un hublot sanglant est une bonne trouvaille. La seule du film en fait

[Erbaf]

On dirait une affiche GCP. Tu sais, celle qui ont les crédits super sombres où c'est illisible

[Morcar]

Je sais bien.
D'ailleurs j'avais cru lire qu'ils avaient chacun fait le leur pour finir car ils n'étaient pas d'accord sur ce qu'ils voulaient faire de la franchise.

Un des rares bons points du dernier film (avant le reboot hahaha) était justement d'avoir repris une "survivante" des événements du 3... Mais si j'apprécie cette volonté de lier les films dans la continuité (et vous connaissez mon obsession pour les continuités des univers partagés...), ils arrivent quand même à gâcher l'idée en transformant le personnage en boulet - du genre "on fait du fan service mais en fait, on sait pas quoi en faire".

On est d'accord. C'est la raison pour laquelle j'ai tout de même tenté ce volet contrairement au précédent, la présence d'Angela qui est pour moi le personnage central de la franchise. Mais franchement, ce qu'il en a fait...
Et l'autre personnage central est ce "virus". Mais franchement je préfère rester sur l'idée qu'on s'en faisait avec le premier film, que ce qu'ils en ont fait dans le 2nd ou le 4è.

Le plan final du 4è film est quand même du foutage de gueule complet ! A se demander s'il ne va pas nous faire un 5 dans le style Asylium...

[Morcar]

Hier soir, séance Django Unchained chez moi.
Je ne m'attendais pas à un ton aussi décallé, mais il est très plaisant. Ca donne vraiment un western bien particulier, totalement dans l'esprit des films de Tarentino. Christopher Waltz y est fabuleux ! Et pour une fois, alors que je trouve habituellement les longs dialogues de Tarentino chiants et inutiles, j'ai adoré les échanges entre le Dr et Mr Candy (très bon Di Caprio également).
Le film aurait mérité de rentrer plus rapidement dans la partie principale de son intrigue cependant, car il faut attendre une heure de film avant qu'on y arrive. Celle-ci n'est pas ennuyante, mais sur l'ensemble du film, après coup, on se dit que ça faisait une introduction un peu longue, je trouve.

[Gérard Cousin]

Hier soir, séance Django Unchained chez moi.
Je ne m'attendais pas à un ton aussi décallé, mais il est très plaisant. Ca donne vraiment un western bien particulier, totalement dans l'esprit des films de Tarentino. Christopher Waltz y est fabuleux ! Et pour une fois, alors que je trouve habituellement les longs dialogues de Tarentino chiants et inutiles, j'ai adoré les échanges entre le Dr et Mr Candy (très bon Di Caprio également).
Le film aurait mérité de rentrer plus rapidement dans la partie principale de son intrigue cependant, car il faut attendre une heure de film avant qu'on y arrive. Celle-ci n'est pas ennuyante, mais sur l'ensemble du film, après coup, on se dit que ça faisait une introduction un peu longue, je trouve.

Tu n'a pas trouver que dès la mort de Schultz et de Candy, le rythme est perdu et qu'on à droit à une demi-heure de trop? Honnêtement, la fusillade après la mort de Candy aurait dû conclure le film plutôt que de le faire duré pour rien...

[Morcar]

Si. Je pensais que ce passage serait la fin du film, et puis il y a tout le passage supplémentaire dans lequel joue Tarentino. Au début de celui-ci, j'ai cru qu'il repartait pour une heure de film, alors qu'on était déjà à plus de 2h. Ca aurait pu être raccourci, en effet.

[Morcar]

Hier soir, j'ai maté Kingsman - Services Secrets de Matthew Vaughn, sorte de parodie de film d'espionnage au même titre que Kick-ass l'était des films de super-héros. Quand j'avais vu la bande-annonce du film, ça ne me tentait pas vraiment, mais Pit' m'a convaincu de le tenter malgré tout en rattrapage, et pour finir ce n'est pas mal du tout comme film.
On retrouve le même humour que dans Kick-ass, parfois en-dessous de la ceinture, la même violence exagérée, mais ça m'a tout de même moins emballé que Kick-ass. Le personnage de Samuel L. Jackson n'est pas mal mais un peu trop poussé je trouve, et celui de sa "co-équipière" peu intéressant. Par contre le héros, que je craignais de ne pas apprécier du tout quand je voyais la bande-annonce (la racaille de banlieu avec casquette de travers) est en fait bien meilleur. Colin Firth n'est pas mal du tout non plus.
Le scénario est assez marrant et original, faisant de nombreuses références aux classiques de l'espionnages tout en détournant les règles du genre en les tournant en dérision.

Une bonne surprise finalement. Je n'irai pas pour autant voir l'éventuelle suite au cinéma, mais je la materai en DVD elle aussi sans doute.

[Morcar]

Synopsis (Wikipedia) : Montréal. À la suite du décès de leur mère Nawal Marwan, les jumeaux Jeanne et Simon se voient remettre deux lettres par le notaire Jean Lebel. L'une qu'ils doivent donner à leur père qu'ils n'ont jamais connu et qu'ils croyaient mort, et l'autre à leur frère dont ils ignoraient l'existence. Commence alors pour les jumeaux une longue quête vers leurs origines et la découverte de la vie de leur mère.

Avis : Avant de livrer l'excellent thriller "Prisonners", le québecois Denis Villeneuve mettait en scène une adaptation d'une pièce de théatre à l'intrigue telle qu'on se demande ce que ça pouvait bien donner sur scène. On suit ici l'histoire d'une femme, à travers les recherches de ses enfants sur son passé, entièrement liée à un conflit entre musulmans et chrétiens dans une région du monde dont on ne précise pas le nom. 90% du film met en scène la mère, l'histoire étant principalement la sienne.
L'intrigue est très intéressante, et bien écrite, nous apportant petit à petit les éléments permettant de découvrir qui sont ces deux enfants qui ignorent encore tout réellement de leur identité. Seuls quelques passages par moment semblent parfois décousus, et ne prennent de sens qu'à la toute fin du film. Le film est découpé en quelque sorte en chapitres, annoncés à coup de gros titres rouges en travers de l'écran, pourtant j'ai trouvé ce procédé assez inutile, surtout que certains "chapitres" parfois sont très courts.
L'interprétation des acteurs est très bonne, principalement celle de Lubna Azabal qui porte le film sur les épaules. Elle incarne cette femme avec beaucoup de justesse, et semble totalement habitée par le rôle.

Un bon film vraiment intéressant. A voir.

[Morcar]

Je continue les rattrappage de genres très différents. Après "REC 4", "Django Unchained", "Kingsman" et "Incendies", hier soir c'était séance à deux devant "La famille Bélier", un téléfilm... pardon un film familial sympatique mais faiblard quand même. Le parallèle peut très facilement être fait avec le film "Les choristes".
L'intrigue centrale du film, qui est l'histoire de cette jeune fille ayant grandit dans une famille de sourds et qui souhaite intégrer une école de chant, se résume finalement à peu de choses, et il y a beaucoup de remplissage autour avec l'histoire de ce père qui veut se présenter aux municipales etc... François Damiens et Karin Viard ont sans doute du faire un gros travaille d'apprentissage pour interpréter ces parents sourds, mais je ne pourrai pas juger de leur performance, ne connaissant pas du tout le langage des signes. Eric Elmosnino incarne quand à lui un prof de chant aigri assez drôle, et heureusement qu'il est là pour tirer quelques sourires par ces répliques singlantes. Sans ça...
Car il ne faut pas compter sur Louane pour voir un grand jeu d'acteur à l'écran. Comme Jean-Baptiste Maunier à l'époque des "Choristes", je pense que Louane a été ici castée non pas pour ses talents d'actrice (quoiqu'elle a tout de même apparemment du apprendre le langage des signes pour le film) mais plus pour ses performances vocales. Ils avaient besoin avant tout d'une chanteuse et non d'une actrice pour le rôle.

Je m'attendais à un film plus émouvant que ça, beaucoup plus concentré sur l'histoire de ces parents vivant difficilement la passion de leur fille, et en fait non. Cette partie de l'intrigue se passe vraiment uniquement sur la dernière demi-heure en comptant large.
Ca se laisse voir, sans plus. Je ne m'attendais pas à être bouleversé par le film ni à me trouver face à un chef d'oeuvre, mais je trouve franchement que le film loupe complètement son coup en s'attardant trop sur des éléments "sans intérêt" au détriment de la vraie intrigue du film.