Corbeau a écrit :
Vu Lost River aujourd'hui, le premier film du beau gosse d'Hollywood, Ryan Gosling.
Un bon 4/5, quoi.
Je suis sûr que Vivien et Paavo seront allés le voir. Divine aussi peut-être ? Curieux de leur retour (et des autres aussi, of course)
J'ai failli aller le voir hier soir. Mais la seance de 19h45 j'etais po prete, pis celle de 20h20 le film se finissait trop tard. Du coup j'ai laissé tomber. Mais il est sur ma liste. je suis curieuse du truc quand meme.
DEAR WHITE PEOPLE de Justin Simien (vostf 4/4) : Problèmatique très américaine des etats-unis oule realisateur donne un etat des lieux du racisme outre atlantique à notre époque et en etant très et parfois trop référencé. C'est vendu comme une comédie grinçante ce qui n'est pas faux, sauf que ce n'est pas amusant du tout. J'y ai peu ri et peu souri. C'est extremement bavard souvent trop, Woody Allen à coté est un taiseux ce qui empeche de profiter pleinement de la mise en scene assez inspirée et prometeuse, les acteurs ne sont pas toujours justes, mais les personnages representant chacun une identité sont bien campés. La mise en scene est assez inspirée meme si je n'ai pas été embarquée et ressorti un peu assomée, le film est aussi un peu longuet. (--+++)
AMERICAN SNIPER de Clint Eastwood (vostf 2/4) : Film de guerre ou le seul parti pris est de placer le spectateur du coté des etats unis dans le conflit irakien. Eastwood est malin et garde pas mal de recul par rapport à son sujet sans faire du soldat americain une sorte de héros venu sauver le monde. ici le soldat est présenter comme un homme faisant son "travail" d'eviter aux autres soldats de tomber sous les balles enemies. Enemi traiter à égal, le sniper du camp d'enfa ce n'est pas un mocho con con. C'est aussi une bete de guerre. Malgré un scenario solide montrant la puissance d'une certaine éducation d'un gamin et le poids patriarcal empechant ainsi tout libre arbitre. C'est sur il n'y a rien de neuf, c'est parfois simple dans les differents thèmes abordés ou la puissance du film se trouve dans la noirceur qui s'en degage et du constat qui est fait et l'inutilité de leurs actes. Ce n'est pas parce que des personages sont pro arme à feu, patriotiques à l'extreme que le film l'est. Bien au contraire, après un tel constat vu l'etat de delabrement physique et psychologique des hommes, difficile de choper les armes après. Je ne dis pas, oui, ça manque un peu de finesse, pis la scène vers la fin avec la balle qui part au ralenti pour tuer le sniper ennemi, n'est du meilleur effet ni du meilleur gout. Et de la part de Eastwood qui est loin d'etre un débutant, aurait pu s'en passer. (--+++)
LE JOURNAL D UNE FEMME DE CHAMBRE de Benoit Jacquot : avec Lea Seydoux....Suspense, va telle rester toute habillée ? Réponse dans le film. Ré adaptation moderne aux dialogues qui claquent, ou tous les roles feminins sont très bons et les actrices aussi, mais beaucoup moins bien pour les messieurs. Lindon, on ne pige pas un traitre on de ce qu'il baragouine, qui je vous le rappelle, n'est un lieu de rencontre ou des femmes se rencontrent autour d'un verre pour ensuite faire affaire. On n'est pas dans LA VIE D ADELE. Le scope toujours très bien utilisé cadrant genialement les interieurs, marque de fabrique de realisateur et les images sont superbes. Ce sont les flshback qui ne sont pas toujours très bien amenés, pour les 2 premiers j'ai cru que c'etait dans la continuité de la narration, la trouvant pour le coup décousue et pas toujours coherente, et pour cause. C'est vrai qu'absolument rien ne l'indique. L'ensemble est plutot bien enlevé et se trouve etre assez caustique et amusant dans cette galerie de monstres au differents portraits ou on se demande qui est le pire dans tout ça. La fin vous le dira avec son petit lots de cruautés sous jacentes. (--+++) Il me tarde de voir les 2 versions anterieures maintenant.