Entretien avec
SURI PENDRAGON
Ciné Merveilles : Bonjour Suri. Vous voilà à l'affiche d'une comédie musicale ! Un projet inhabituel à GérardMerveille. Pouvez-vous nous en dire plus ?Suri Pendragon : Effectivement, je n'ai pour ma part jamais vu de comédie musicale à GérardMerveille. Mais j'avoue qu'avant de débuter ma carrière d'actrice, je n'allais jamais au cinéma ! Alors il y en a sans doute déjà eu.
Mais en réalité, il ne s'agit pas du tout d'une
comédie musicale. Il s'agit plutôt d'un film sentimental, dramatique et musical. Un drame musical, donc !
(Elle sourit) C'est une tentative des Films du Corbeau. Nous espérons que le film plaira, mais nous n'en sommes pas certains ! Nous sommes prêts à essuyer les critiques. C'est aussi ce que j'aime avec ce genre de productions : le Corbeau, comme d'autres producteurs à GérardMerveille, a les moyens de tenter des choses, de prendre des risques, quitte à se planter.
CM : Il ne suffit plus de jouer, mais aussi de chanter. Car c'est bien vous qui interprétez vos chansons ! L'exercice n'a pas été trop rude ?SP : Si !
(rires) J'aime beaucoup chanter. Le chant lyrique est un de mes loisirs. Mais c'est une toute autre chose d'interpréter ce type de chansons. Et en public, chose que je fais très rarement. Et en jeu, devant une caméra. Je n'arrive pas à savoir si j'ai aimé ça, tellement j'ai été tendue.
CM : C'est étonnant de constater la différence de voix entre votre première chanson et la deuxième.SP : Gabor m'a laissé libre sur ce plan-là. Par le chant lyrique, j'exerce beaucoup "l'élasticité" de ma voix. Et pour une chanson ou pour l'autre, il me paraissait intéressant de donner une voix légèrement différente, car elles ne racontent pas du tout la même chose.
CM : Parlez-nous justement de Gabor, qui fait ses débuts derrière une caméra gérardmerveilleuse.
SP : J'adore Gabor ! Je ne me suis jamais autant sentie entourée de bienveillance, d'énergie positive, et d'autorité à la fois. Une "main de fer dans un gant de velours". Sur le tournage, il est très paternaliste et très à l'écoute. Ca doit être le fait qu'il est le père d'une famille nombreuse, d'une culture de la famille nombreuse aussi. Il est habitué à être entouré et à prendre des décisions pour un grand nombre de personnes. Par contre, il a une grande spécialité : écouter vos idées, vous dire "c'est très intéressant", et faire comme il l'avait prévu au départ, comme si de rien n'était !
(rires)CM : Une grande partie du film se passe au sein de la communauté gitane.SP : Oui, une culture que connait bien Gabor puisqu'il est né gitan en Tchécoslovaquie. Il souhaitait dans ce film en dresser un portrait séduisant, charismatique, mais pas "carte postale". Il n'en nie pas les excès et les travers.
CM : Oliver Parks est votre partenaire, et il manie la guitare comme un Dieu ! Comme vous, interprète-t-il tout lui-même ou a-t-il été doublé ?SP : Il a bien des talents cachés. Maintenant, pour avoir une réponse à votre question, il faudra lui demander directement !
riresCM : Merci Suri.SP : Merci à vous.