Hier soir, j'ai fait le grand écart en regardant deux films totalement opposés l'un de l'autre :
Synopsis : A 12 ans, Wadjda est une jeune fille saoudienne vivant dans un quartier de Riyad. Bien qu'elle vienne d'un milieu conservateur, elle écoute de la musique rock, porte des Converse et des jeans. Son rêve est d'avoir un vélo pour pouvoir faire la course avec son copain Abdallah. Mais dans son pays, les femmes n'ont pas le droit de faire du vélo, et sa mère refuse de lui en acheter un. Wadjda décide alors de s'inscrire au concours de récitations coraniques de son école pour obtenir le premier prix et remporter la somme avec laquelle elle pour l'acheter elle-même.
Avis : Premier film Saoudien, écrit et réalisé par une Saoudienne, "Wadjda" nous fait découvrir ce pays et sa culture à travers l'histoire d'une petite fille moderne, en déphasage avec les règles de son pays. C'est assez bien réalisé, surtout pour un premier film, parfois un peu lent, mais surtout magnifiquement interprêté par la petite actrice qui interprête le rôle principal. Le film est très féminin, les femmes et filles occupant quasiment tous l'écran, ce qui apporte un point de vue intéressant sur cette culture encore très machiste aujourd'hui.
A partir d'un fait qui peut paraître très anecdotique chez nous (une petite fille qui veut s'acheter un vélo), on suit toute cette aventure vécue par la petite fille, mais on découvre aussi autour d'elle cette culture qu'on connait finalement peu.
C'est un joli film, qui a sans doute du bousculé par mal de monde en Arabie Saoudite.
Synopsis : Les frères Latour sont réunis pour récupérer les cendres de leur mère, ainsi qu'un reliquat d'héritage. Tandis que chacun a repris son train train quotidien, cette réunion de famille va à nouveau tout bouleverser dans leurs vies respectives.
Avis : On reprend les mêmes, et on recommence. Au début du film on a l'impression de retrouver les trois personnages tels qu'ils étaient au début du premier : Bernard toujours en artiste raté et Didier en couple uniquement pour le fric, seul Pascal est un peu différent car s'il vit de nouveau dans le luxe, c'est en qualité de toy boy d'une riche héritière. Evidemment, leur réunion va à nouveau foutre en l'air leurs vies pourtant déjà minables. Et une fois de plus, un enfant va venir s'immiscer dans leur vie à ce moment : cette fois-ci une fille de dix-huit ans.
Le film réutilise donc toutes les ficelles du premier, mais de manière plus pépère. Ca part moins dans tous les sens que ça n'était le cas dans le premier film. Les Inconnus ont pris du bide depuis, et ça se sent à l'écran. Pourtant, on est bien loin d'une catastrophe comme l'était "Les Bronzés 3". Ici c'est juste que le film ne surprend pas du fait de sa trop grande ressemblance avec son prédécesseur. Mais ça se laisse suivre gentiement. La différence est que parfois on est vraiment content de retrouver certains personnages des années après, ici on s'en fout un peu.