En attendant de voir les X MEN...
2 JOURS ET 1 NUIT Luc et Jean-Pierre Dardenne : Le jeu sobre de Cotillard permet à l'actrice de porter le film sur ses epaules dans sa course effrénée pour garder son emploi, avec toutes les implications et questions que le film pose. Assez bien troussé quant évolution du personnage, un poil demago du coté social, en tout cas Gourmet en contremaitre compose en 2 minutes un des plus beau portrait de salaud de l'année.
(-++++)GODZILLA (vo 2D) de Gareth Edwards : Meme si ça ne va pas chercher bien loin, c'est sans doute bebete que ça en à l'air. Les comediens se servant pas à grand chose la dedans, mettent en avant l'echec des humains malgré leurs avancées et puissances technologiques mais incapables de faire face au danger. Tout est pour le dino qiu avec sa grosse queue balaye tout sur son passage. Scenes de panique et de catastrophe spectaculaires sont au rendez vous. Le contrat est donc rempli. Hein...oui c'est bebetement confus en compliquant bebetement les éléments scientifiques pas toujours tres comprehensibles. S'en fout, ça finit par retomber sur les 2 grosses papattes de la grosse bebete.
(--+++)MAPS TO THE STARS (vo) de David Cronenberg : Le cineaste crash sans faux semblant Hollywood en nous invitant à un festin nu deculotée. C'est cul et cru, certainement facile aussi, peu importe, il y'a une certaine rejouissance de voir cette galerie de monstres répugnants et obscènes se bouffer les uns les autres. Une comédie grinçante ou la reine Moore sur son trone envoie des grosses caisses à faire palir la fanfare municipale.
(-++++)DRESSE POUR TUER (vo) de Samuel Fuller : une mise en scene inspirée avec de moments forts et des cadrages envoutants sont affaiblit par des acteurs surjouant un peu trop surtout dans les sequences dialoguées pas toujours justes. Le message anti raciste est amené de but en blanc sans trop de finesse mettant en evidence la saleté de certains hommes par le biais d'un animal. Degueulasse et forcément injuste. Ah oui, c'est Morricone qui a fait le theme musical. Son prénom Pitou sivouplé
(--+++)THE HOMESMAN (vo) de Tommy Lee Jones : Un peu laborieu dans son scenario manquant de précision, j'ai pas vraiment compris cette vague de folie qui s'empare des 3 femmes au meme moment, manque de precision aussi dans les motivations des personnages qui restent souvent floues. Après on se laisse trainer d'un point A à un point B en traversant des grands espaces joliment filmés et une sequence demente dans un hotel au milieu de nulle part constituant le meilleur moment du film. Heureusement acteurs sont bons et meilleurs que les personnages minces et cette histoire tres en ligne droite. Pas mal quoi, surtout pour une "Bessonnade", mais un peu leger pour un festival comme Cannes, malgré son élégance plastique certaine.
(---++)PAS SON GENRE de Lucas Belvaux : mais tout à fait le mien. Une relation amoureuse entre un parigot intello et une coiffeuse provinciale. Rassurez vous y'a aussi une intello provinciale, le film n'etant pas là pour denigrer les gens. Il met en scene une liaison entre 2 personnes que tout attire mais etant opposé. L'écriture y est précise de bout en bout tout en etant parfaitement filmé, cadré, et interprété par d'excellents comediens qu'ils soient principaux ou secondaires en se donnant corps et ames à des personnages totalement incarnés. Tout y est tout est dit meme dans les silences, et, ou chacun y verra ou ressentira des emotions personnelles et subjectives.
(+++++)MALEFIQUE (VO 2D) de Robert Stromberg : Cette revisitation du conte de LA BELLE AU BOIS DORMANT n'est pas desagreable malgré un demarrage des plus raté. L'enfance de la sorcière oscille entre cucuterie et neuneuterie en plus mal joué par les tres jeunes comediens evoluant dans des decors d'une incroyable laideur pour couronner le tout. Heureusement ça s'arrange par la suite. Une fois adulte, Jolie prend plutot bien la releve, l'histoire se peaufine et le film se regarde comme un livre d'images melangeant le numerique et le carton pate. ca restera un peu cucul, normal, c'est une histoire de princesse pour les filles, mais pas concon, c'est aussi fait pour les garçons avec des scenes de combats epiques et spectaculaires. M'en voulez de preferez la Maléfique et les fées du dessin animé, l'une etant vraiment méchante, et les 3 grosses plus marrantes. Vous avez des petites filles à la maison ? Elles vont kiffer, c'est certain.
(--+++)LE PROMENEUR D'OISEAU (VO) de Philippe Muyl : Il etait une fois, un film français qui parle en chinois. A recommander chaleureusement au jeune public, cette jolie histoire, meme si elle est un peu naïve sur la fin, meme s'il y'a quelques mauvaises idées comme cette gamine capricieuse moderne citadine qui va se bonifier au contact de son grand pere un campagnard, en fait elle aurai pu etre sympathique dès le depart, et une ballade en foret trop longue, le film dit des choses interessantes entre technologies modernes et ancestrales. De plus il offre au spectateur un voyage à travers 2 Chine, l'une moderne, l'autre plus traditionnelle, se complétant parfaitement, chacune des parties s'ouvrant à l'autre. Un joli voyage chaleureux, offrant des belles images sans jouer la carte postale touristique. A decouvrir en famille, à partir de 8 ans, que les enfants sachent lire, pour le voir en (vo) de preference.
(--+++)Vivien Guards a écrit :
Tom à la ferme Honte aux deux filles devant moi qui n'ont pas l'air d'avoir compris grand chose au film qui n'ont pas arrêté de le faire remarquer. 4.5/5
ca quand la basse cour est de sortie et quand les dindes se trompent de salle, voilà ce que ça donne. Pourtant c'est pas compliqué à suivre ce film.
Sinon, je viens de voir qu'on est plutot en harmonie avec le Vivien sur les films en commun que nous avons vu
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.