Le Ciné-Salle 2014 : Les films vus dans les cinémas

[PITBULL]

Synopsis :

Henry "Razor" Sharp et Billy "The Kid" McDonnen sont deux boxeurs de Pittsburgh propulsés sous le feu des projecteurs grâce à leur rivalité ancestrale. Chacun a eu l'occasion de battre son adversaire à l'époque de sa gloire, mais en 1983, alors qu'ils s'apprêtaient à disputer un troisième match décisif, Razor a soudain annoncé qu'il arrêtait la boxe : sans explication, il a ainsi brutalement mis fin à leur carrière à tous les deux.
Trente ans plus tard, le promoteur de boxe Dante Slate Jr., y voyant une occasion de gagner beaucoup d'argent, leur fait une offre irrésistible : monter sur le ring pour obtenir leur revanche une bonne fois pour toutes.

AVIS

Grand passionné du noble art que je suis je devais voir ce film !
Rocky Balboa vs Ragging Bull en quelques sorte.
Le film s'est inspiré de la rencontre avortée de George Foreman et Larry Holmes alors qu'ils avaient 50 ans. Cette inspiration nous livre une bonne comédie sur fond de boxe anglaise, un film vraiment divertissant qui permet à des grands noms de revenir au cinéma et de s'éclaté.
Ce qui s'attendent à voir un sous Rocky qu'ils passent leur chemin car ce n'est pas du tout le cas mis à part quelques clins d'oeil sympathiques.
Un bon film selon moi qui fera rire et sourire.

Note : 3.5/5

[Morcar]

Je n'ai pas eut de bons retours jusque là.
A priori, j'ai l'impression que pour le coup il faut vraiment être amateur de boxe pour apprécier, ce qui n'était pas nécessairement le cas des Rocky qui s'appréciaient même sans être amateur du sport.

[Nanoyo]

Moi j'ai une méthode simple : un film qui fait sa promotion via facebook sera forcément décevant ! Jusqu'ici... J'ai été dans le bon.

[Jérémie Walken]

Je n'ai pas eut de bons retours jusque là.
A priori, j'ai l'impression que pour le coup il faut vraiment être amateur de boxe pour apprécier, ce qui n'était pas nécessairement le cas des Rocky qui s'appréciaient même sans être amateur du sport.

Ayant récemment revu toute la série des Rocky (sauf l'infâme #5), je confirme. Je déteste la boxe mais j'adore ces films, à voir en VF absolument (Si j'ai changé, tout le monde peut arriver à changer! - la phrase culte selon moi )

Quant à Grudge Match, bien que je soit fan des deux acteurs, il ne m'intéresse pas du tout. Je suis incapable d'imaginer De Niro tenir plus d'une seconde devant Stallone dans un ring

[Morcar]

Ce final de Rocky IV en Russie est énorme, c'est sûr !
Mais Appolo et son œil du trige, ça reste aussi une expression célèbre de la franchise quand même, à tel point que c'est le seul volet (en tout cas en France) pour lequel "Rocky III" n'est que le sous-titre, le titre principal étant "L'œil du tigre"

[the kom]

et "Eye Of The Tiger" de la BO est devenu une chanson culte aussi

[La Grande Divine]

et "Eye Of The Tiger" de la BO est devenu une chanson culte aussi

C'est bien là la seule chose à retenir de cette saga. Et pis celle là aussi LIVING IN AMERICA de James Brown et pis aussi Burning Heart des memes Survivor. J'aime po la boxe, j'aime po les Rocky, mais j'ai adoré FIGHTER, l'exception qui confirme la règle.

12 YEARS A SLAVE de Steve Mc Queen : Que vous le vouliez ou pas, la une qui a fait polémique, n'etait pas erronée mais plutot justifée, sans réel vilain jeu de mot et encore moins se voulant amusant. Cependant Mc Queen se laisse un peu trop envahir par son sujet qui semble plus fort que lui et se laisse aller parfois a un peu trop d'insistance limite complaisance de la violence sans recul suffisant, le spectateur se trouvant quelque peu piégé dans des émotions un peu faciles ce qu'il avait évité dans se précédents films plus rigoureux en la matière. Mais il a du talent, rien n'est laissé au hasard dans sa mise en scene ou il y a a malgré tout toujours quelque chose d'intelligent à retenir, un detail qui prouve l'investissement du realisateur. Malgré quelques reserves, ce n'est pas de la mauvaise came meme si c'est par moment un peu trop appuyé sur des dialogues un peu lourds et sur les ignominies pratiquées, filme cette très longue injustice de 2h15 aux corps s'abimant dans la douleur, son thême de predilection s'inscrivant dans une suite logique de ce qu'il fait auparavant. Quoiqu'on en dise, quand les lumières se rallument on fait moins les malins mais avec ce sentiment de se faire un petit peu avoir emotionnellement par manque de subtilité dans le traitement. Ca, machine à Oscar quand tu nous tiens...(--+++)

R de Tobias Lindholm et Michael Noer : Plongée anxiogène dans le mileiu carceral danois. C'est sans foi ni loi, sans concession ou le danger est palpable à chaque coin de couloir. C'est traité avec intelligence, pas de violence inutile, on y voit surtout les conséquences plus que les actes. Pas la peine d'aller dans l'espace pour ne pas vous entendre hurler, les murs du penitencier sont là pour rien laisser passer des souffrances d'actes brutaux commis insidieusement. Le peu d'intelligence de ces taulards du genre , tu changes de trottoir direct si tu en croises un, uniquement mis au service du mal. Redoutable et percutant. Là aussi on en ressort calmé. A coté UN PROPHETE c'est "la mélodie du bonheur" et DOG POUND une balade de santé. Bonne promenade en enfer qui se trouve bien quelque part sur terre. (+++++)

[La Grande Divine]

LULU FEMME NUE de Solveig Anspach : J'ai vu ce film tout à l'heure après avoir avalé vite fait mon dejeuner pour aller rapidos au cinéma à la seance de 12h30 ce qui m'a évité les pubs. Une balade initiatique d'une femme d'une cinquantaine d'année, installée qui décide par un ras le bol général de prendre l'air tout comme Catherine Deneuve il y'a quelques mois dans le film de Emmanuelle Bercot ELLE S'EN VA. Ici Karin Viard represente en gros la moitié de la vie et suivant ses differentes rencontres apprendre de nouveau à vivre pour revivre. Le discours est intelligent et casse les préjugés que l'on a tous aux premiers abords qui grace aux discussions sont aneantis. Il y'a un regard sur vieillesse, le temps qui passe, le pardon et l'impardonnable, la naissance et la fin des differentes histoires d'amour. L'ecriture rigoureuse permet aux differents personnages assez nombreux, d'évoluer dans ce drame qui ne se prive pas de loufoqueries sous un ciel chargé des pays de Loire aux jolis couchers de soleil, donne toute signification de ce recit tout en nuances malgré un passage un peu lourdot. Apaisant car realisé sans cynisme et à coeurs ouverts. Je suis pour que ce film soit diffusé dans les lycées. (-++++)

[La Grande Divine]

MINUSCULE Thomas Szabo en 3D passsive et en version insecte sans sous titre : C'est du "MARY PÔPPINS" à l'envers car ici les paysages sont réels et les personnages "faux" car numériques. Le seul minuscule reproche que je fais à ce film, est d'avoir humanisé les coccinelles avec papa / maman et les marmots, manque plus que le chat et le chien et qui n'etait pas necessaire. Sinon en route pour la grande aventure grace à un morceau de sussucre qui rend dingue dingue, pleine d'imagination dans lavraie vallée avec en prime l'attaque spectaculaire de la fourmilière, ça vous ne verrez pas ça tous les jours. Et pis les bestioles elles ont des tronches assez rigolotes et très expressives. De l'animation jusque là inédite, pas idiote, avec ne ptite froumi noire crés crés forte, et neu froumi rouge mauvaise et jalouse, on ne vous l'a pas dit mais elle est rouge celle de fable de La fontaine et qui ne veut pas donner son miam ! Na Cicrane, ah n'en n'a pas. Neu pauvre ça fait longtemps que n'est morte de faim et de froid. Et oui la 3D est un plus Preferez l'active, la passive me tire toujours un peu les yeux. (+++++)

[Vivien Guards]

Dallas Buyers Club VO : Casting IMPECCABLE. McConaughey est définitivement un grand acteur. Le film en lui même est une belle leçon de vie, abordant le sujet du SIDA avec originalité et intelligence. Une réussite. 4/5

[Morcar]

Pour moi ce soir, ce sera le film que je pensais au départ me faire Vendredi au Samedi soir mais que j'ai reporté à plus tard : The Ryan Initiative. Il y a aussi toujours Le loup de Wall Street[/i] qui me tenterait bien, je viens de voir seulement que [b]L'amour est un crime parfait est sorti depuis 15 jours déjà !! Mais comme il ne passe que dans le petit ciné de chez moi, j'ai pas fait gaffe à ça. Il va falloir que je me dépêche d'aller le voir avant qu'il ne soit retiré de l'affiche.

[La Grande Divine]

L'amour est un crime parfait est sorti depuis 15 jours déjà !! Mais comme il ne passe que dans le petit ciné de chez moi, j'ai pas fait gaffe à ça. Il va falloir que je me dépêche d'aller le voir avant qu'il ne soit retiré de l'affiche.

La 2eme semaine à été mauvaise. Le film est déroutant et c'est très partagé.

[Morcar]

Hier soir, je pensais à l'origine aller voir "The Ryan Initiative" que j'avais d'abord pensé aller voir Vendredi, puis Samedi soir, mais comme à la même heure passait L'amour est un crime parfait, et que je n'avais aucune excuse pour manquer ce film (merci Divine ), je suis aller voir ce film en priorité.



Synopsis : Professeur de littérature à l’université de Lausanne, Marc est un séducteur, et collectionne les aventures amoureuses avec ses étudiantes. Le jour où l'une d'entre elles disparait, la belle-mère de celle-ci vient à la rencontre de Marc.

Avis : Si l'intrigue de ce film est franchement très classique, et pas surprenante en soi, "L'amour est un crime parfait" repose surtout sur son ambiance et ses personnages. L'intrigue prend place dans des décors montagnards, alors que la neige recouvre tout dans la région. Dans cette atmosphère vit Marc, avec sa soeur avec laquelle il partage une relation très fusionnelle. Dès le début du film, on découvre que la dernière conquête du professeur de littérature a disparue. On s'interroge alors sur la culpabilité ou pas du personnage principal, mais pas très longtemps.
Ici ce sont surtout les relations entre les personnages, très pesantes, et le personnage principal qui semble ne pas vraiment comprendre ce qui lui arrive, qui donne une atmosphère particulière au film. Entre sa soeur qui semble jalouse de ses conquêtes, cette élève qui cherche à tout prix à avoir une aventure avec son professeur, ce directeur d'université qui semble vouloir à tout prix sa tête et attend la moindre erreur de sa part pour le virer mais se retient par amour pour sa soeur, et la belle-mère de sa dernière conquête avec laquelle il entame une relation suivie, le personnage interprêté par Matthieu Amalric est pas mal tiraillé et malmené.
Dommage que les dialogues soient très souvent bien trop théatraux, dans le ton et le phrasé employé. Au cinéma, ça ne colle pas vraiment je trouve. Car en dehors de ça, par son ambiance pesante, ses personnages et les relations qui évoluent entre eux, le film est plutôt agréable à suivre. Et si l'intrigue en elle-même n'est pas vraiment surprenante, on se laisse malgré tout porter par cette histoire.

[Erbaf]

Il n'est pas exceptionnel quoi... Dommage car pour une fois qu'un film français autre que les comédies m'intéressait...

[Morcar]

S'il t'intéresse, va le voir !
Je n'ai pas trouvé le film mauvais, loin de là. Et puis ce n'est que mon avis. D'autres ont été d'avantage déçus, et au contraire d'autres beaucoup plus emballés. Peut-être feras-tu partie de ces derniers.