par La Grande Divine » Sam Oct 19, 2013 1:27
CEUX QUI M AIMENT PRENDRONT LE TRAIN de Patrice Chereau : Comedie virulente, drame au vitriol un peu frustrante car il n'est pas toujours aisé de mettre un lien sur chacun des personnages. C'est faussement décousu malgré ce qu'on pourrait croire au départ, la gare d'Austerlitz, car tout prend un sens sur la 2eme partie celle de l'enterrement et renforcée sur sa 3eme partie celle de la nuit plutot blanche. Pas vraiment calme ni apaisant, mais realisé et écrit sans cynisme gratuit pour autant. Chereau utilise ses comediens pour les triturer dans des gens perturbés pris dans images grises luminueuses, les sort de l'ombre, les met en lumière, les fait disparaitre et revenir ou pas selon les circonstances. C'est un film de dialogues ciselés assez d'un humour cinglant. A (re) voir et à écouter mais qui ne met pas à l'aise pour autant. Un drole de film et un drole de moment pour le voir enfin, j'ai attendu 15 ans pour le voir et le découvir enfin en salles. Il a fallu attendre la mort du realisateur. En voyant ce type de film, je me dis qu'il va manquer au cinéma qui n'a plus les burnes de faire film de ce culot. La distribution est hors pair, surtout pour un role très inattendu. (+++++)
9 MOIS FERME de Albert Dupontel : ALors 2 conseils avant de regarder le film au cinéma : 1/ ne pas trop boire, ce qui ne devrait pas etre difficile, la canicule y'en n'a plus, et faites pipi pendant les pubs après les bandes annonces pour avoir votre vessie vide car sinon vous risquerez de faire...sur votre fauteuil ce qui peut etre genant car des spectateurs pourraient glisser sur votre pipi en fin de seance et se fracasser les dents sur les accoudoirs. Et ça, ça sera de votre faute entière. Pas un chef d'oeuvre, mais l'accomplissement, un concentré du meilleur de Dupontel. Une comédie azimutée plus que barzingue sans etre insensée, bourrée d'humour pas toujours délicat mais franchement marrant, aux images travaillées, une mise en scene inventive, des dialogues croquigonelets aux petits oignons et meme de l'émotion, un poil. Gros kiffe quoi. Par contre c'etait quoi ce bordel à la sortie du film dans mon quartier hein ? Un prise d'otage en plein 13e dans une banque avenue des gobelins ? Vu les revendications pourraient dans le genre etre le prochain sujet du film d'Albert. Drole de coincidence... pour un cas au final assez triste(+++++)
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.