Synopsis : Après avoir vu la déesse Minerve dans les sous-sols du Vatican, Ezio fuit la ville avec son oncle Mario et la Pomme d'Eden et rejoint leur résidence de Monteriggioni, sereins. Ezio s'apprête à prendre du repos, mais dès le lendemain de son arrivée, la ville est prise d'assaut par les forces de Cesare Borgia, qui tue Mario et vole la Pomme. Survivant à l'attaque, Ezio rejoint Machiavelli à Rome où il va devoir former une armée afin d'affronter les Borgia.
Avis : Après un second volet qui apportait déjà un énorme lot de nouveautés par rapport au premier opus, et dont la durée de vie était assez hallucinante,
Brotherhood reprend cette fois l'histoire du même personnage qu'Assassin's Creed II, à savoir Ezio Auditore. Pourtant, si j'ai craint que cette suite soit plus de l'ordre d'une extension vendues au prix d'un jeu complet, c'est en fait loin d'être le cas. Encore une fois, Ubisoft réalise une suite avec un sacré nombre de nouveautés, qui seraient trop longues à énumérées tant elles sont nombreuses.
L'intrigue ne se déroule cette fois que dans la ville de Rome, qui fut le lieu uniquement de l'épilogue du précédent opus. Et pourtant, bien que tout se déroule dans une seule et unique ville, il faut un sacré bout de temps avant d'en avoir fait le tour, et même une fois le jeu fini, on se prend à se promener encore dans la ville à la recherche de quelques quêtes inachevées une fois le scénario principal bouclé. Le fait de tout placer dans une seule ville évite les longues promenades à cheval entre un lieu et un autre qui dans le précédent volet étaient parfois un peu ennuyantes. Ici, il y a toujours quelque chose à faire à proximité de l'endroit où on se trouve. Et s'ajoute malgré tout à Rome quelques petites forteresses Borgia où on se rendra pour détruire les armes inventées par Leonardo Da Vinci.
Les decors sont tout bonnement somptueux, mettant en scène de nombreux monuments célèbres de Rome, que l'on prend plaisir à escalader. L'intrigue quand à elle est une fois de plus exceptionnelle, et on comprend encore plus en avançant dans l'intrigue générale de cette saga pourquoi Ubisoft ne souhaite pas laisser Hollywood faire n'importe quoi de leur franchise. Cette fois-ci, si le début du jeu met en scène l'histoire de Desmond au 21è siècle, rien n'obligera le joueur à retourner à cette époque, et on pourra très bien finir le jeu sans jamais quitter l'époque de la Renaissance italienne.
Poursuivant l'intrigue d'Ezio Auditore, cette suite arrive encore à surpasser le précédent volet, si bien qu'une fois encore on en arrive à se demander ce qu'Ubisoft va bien pouvoir inventer de nouveau dans le suivant intitulé "Renaissance". Quoi qu'il en soit, même si la suite ne faisait que poursuivre la franchise avec les mêmes éléments, mais en poursuivant ce scénario vraiment prenant, c'est sans hésiter que j'y jouerai.