Toujours présent dans le classement annuel des plus grosses productions, mis à part en 2010 où elle fut moins présente dans les salles,
MMP continue à nous surprendre cette année, et les spectateurs qui savent qu'un film MMP est une valeure sûre répondent présents dans les salles. Pourtant, sa première production ne sort dans les salles qu'en Mars seulement, un thriller angoissant avec en tête d'affiche un Manfred Ribic en grande forme. Mais c'est surtout avec
Multiverse que la production surprend et éblouï, un film fantastique clôturant la trilogie
Dark Mirror en imaginant que le monde dans lequel nous vivons n'est qu'un jeu de gestion sur Internet, sur lequel producteurs, réalisateurs et acteurs ne sont que virtuels. Une idée originale dans laquelle le producteur Ari Golan se donne même un rôle, imaginant qu'un joueur sur Internet le dirige comme un personnage de jeu-vidéo. La critique a été unanime, et le public a suivi, le film ayant jusqu'à ce jour attiré plus de 26 millions de spectateurs. Sans conteste un film dont on entendra parler à la prochaine cérémonie des GM Awards.
Une autre superproduction de MMP aura également beaucoup plue, un film d'horreur intitulé
Celui qui Vient, qui a également dépassé les 26 millions d'entrées vendues.
Bien qu'Anna Bunnet soit très discrète dans la presse et les médias en général,
PM Média continue de produire à un rythme soutenu également, et reste une des productions majeures encore cette année. Pourtant,
Le royaume perdu des frères Wang déçoit, autant du point de vue scénaristique que de la réalisation, et bien qu'il fasse vendre plus de 22 millions d'entrées, on imagine que la production espérait plus d'une superproduction réalisée par les frères Wang. Confiante dans sa franchise Usania, la production a enchainé cette année les films se déroulant dans cet univers, avec
Waterfall Castle d'Enzo Matteo, guère mieux accueilli que le précédent film, puis
Emerald Empire:The battle of Basilia, premier film d'une trilogie qui, malgré la réalisation parfaite de Bianca Vinding, déçoit encore plus que les deux précédents films.
Vient ensuite le "petit nouveau"
Misterdada Studio, qui a soufflé il y a quelques mois ses deux années d'existence à Gérardmerveille, et qui se classe cette année en quatrième position du classement des plus grands producteurs pour le moment. On notera plus particulièrement quelques co-productions comme le second volet de
Maïwenn avec Pineapple Pictures ou le cross-over
Anna et les Deux Abrutis avec Gérard Cousin Prod, mais également la superproduction historique
Les Chroniques du Nouveau Monde qui revient sur l'histoire de notre pays de manière particulièrement réussie, en partie grâce à la réalisation exceptionnelle de Sebastian Lynch, mais également grâce aux acteurs, Misterdada Studio s'étant payé le luxe d'un casting haut de gamme.
Suit
Morcar Prod qui parvient à se tenir dans le Top 5 annuel, malgré la déception autour de certaines de ses productions, qui fait débat au sein même de la société. La société démarre l'année de manière faiblarde avec un
Mardi Gras pas vraiment convainquant, qui peine même à réunir les fans du genre. On notera cependant la surprise de
Les limites, qui a même réussi à surprendre Mamzelle Divine, un film à l'ambiance assez glauque, pour public averti, qui dénotte avec les productions habituelles de la société.
Mais 2018, c'est aussi encore le succès de productions de
Quad9,
Chpom Entertainment et
Pineapple Pictures qui prouvent qu'ils sont encore des productions majeures de Gérardmerveille.
Soleil de Minuit de Rafael Calvet qu'on ne présente plus, a été particulièrement apprécié, et à juste titre, tout comme le récent
Fardeau(x) participant au concours "Secret", pour Quad9. Chez Chpom Entertainment, toutes les productions de l'année auront pour le moment été très bien accueillies, mais c'est surtout le dernier documentaire
Eyes Wide Open qui aura fait parler de lui, car il a lancé une polémique comme jamais on n'avait connue à Gérardmerveille, mettant en cause de nombreux producteurs de la ville.
On notera aussi la poursuite de
Susussou Prod qui continue son bonhomme de chemin à Gérardmerveille, mais surtout l'entrée plus que remarquée de
Carpet Films qui, en quelques films seulement, a déjà laissé son empreinte bien à elle dans le cinéma de la ville.
Pour finir, bien que ceci vienne tout juste de se passer en ce début de mois de Septembre, et non au cours du premier semestre de l'année, la fermeture de
Rammstein™ est un évènement assez important pour qu'on y fasse également allusion dans ce bilan. On ne peut que conseiller aux spectateurs de Gérardmerveille qui ne connaissent pas encore toute la filmographie de cette société atypique de se procurer rapidement les différents films qu'elle a produits, pour les visionner avant qu'ils ne soient plus disponibles, car il s'agit là d'un morceau important de l'histoire cinématographique de Gérardmerveille qui va bientôt disparaître.
On ne peut donc pas dire que cette nouvelle année bouleverse les habitudes des spectateurs de Gérardmerveille, les plus grosses productions de la ville restant majoritairement présentes dans les salles. Mais la surprise sera venue des jeunes productions grandissantes cette année, et également de cette toute jeune société Carpet Films, à propos de laquelle nous allons en dire plus dès à présent.
* Retour sur le plateau *Voilà donc pour le premier semestre de l'année 2018 qui aura été malgré tout chargé, plus qu'on ne l'avait craint en début d'année. Mais dès à présent, j'accueille sur ce plateau le producteur Tonton Luc, PDG de Carpet Films, qui a accepté de nous rejoindre.
Comme vous vous en doutez, c'est lui qui a tenu à ce que nous discutions autour d'un petit plateau de Tucs, chose que nous n'avons pas osé lui refuser.
Voici donc,
Tonton Luc !