Séances de ratrapage à la maison

[Morcar]

Synopsis : Abandonné par son poulain qui a préféré choisir un autre manager, Frankie Dunn fait la connaissance d'une jeune femme lui demandant de lui apprendre à boxer. D'abord réticent à cette idée, il se laisse convaincre par un ami de prendre Maggie sous son aile. Petit à petit, il s'attache à la jeune femme qui vient combler le manque de sa fille qui ne lui adresse plus la parole depuis des années.

Avis : Pendant la première moitié du film, je me suis dit "Mouais... Encore un film avec un vieil entraîneur qui va mener son poulain à la gloire, sauf que cette fois-ci c'est une femme.". Alors malgré la bonne réalisation d'Eastwood, et le jeu très juste des acteurs, j'avais du mal à comprendre pourquoi ce film avait été autant récompensé.
Et puis vient cet évènement au milieu du film, qui bouleverse tout. A partir de là, le film change complètement, offrant un spectacle dur dans lequel les acteurs sont excellents, jusqu'à une fin assez bouleversante.
Eastwood m'aura vraiment bien eut, me surprenant par ce scénario qui dans un premier temps me semblait très classique. Joli coup !

Note : 15/20

[Cooran]

Tiens Morcar, j'aimerais vous demander : Avez vous vus "Charlie et la chocolaterie" de Tim Burton ? Si oui, qu'en avez vous penser ?

[Morcar]

Voilà qu'il me vouvoie maintenant !
Et pourquoi MON avis en particulier t'intéresse-t-il ? Tu pourras le trouver ici, en deuxième position.

[Morcar]

J'avais oublié de vous donner mon avis sur "La môme", vu il y a une semaine sur TF1.
J'y ajoute celui du "Dahlia noir" vu hier soir.



Synopsis : La vie d'Edith Piaf, de son enfance à sa mort.

Avis : Effectivement, il faut saluer ici la performance de Marion Cotillard qui est tellement dans le rôle qu'à aucun moment dans le film je n'ai eut l'impression de voir une actrice. Mais c'est vraiment la seule chose que je retiendrai du film. Car sinon, la vie cahotique d'Edith Piaf n'est pas pour autant si emballante que ça. Pire, Olivier Dahan occulte totalement la partie qui aurait été la plus intéressante, à savoir la période durant laquelle Piaf devient célèbre. On voit le premier passage de Piaf au Music Hall, puis la scène suivante se déroule alors qu'elle est aux USA, et déjà très célèbre. Plutôt que de perdre du temps sur l'enfance de la chanteuse, il aurait bien mieux fait d'insister sur cette période.
D'autre part, sa réalisation n'est pas terribles, avec des courts flash montrant Piaf en fin de vie au milieu de scènes de son passé. Ces flash n'apportent rien au moment où ils arrivent, et coupent vraiment le film de très mauvais manière.
Bref, un film qui ne vaut QUE pour la performance de son actrice principale qui aura sans doute trouvé là le rôle de sa vie.

Note : 10/20



Synopsis : Deux flics, anciens boxeurs, enquêtent sur la mort d'une starlette américaine dans les années 40, à Los Angeles.

Avis : Pour ce nouveau polar de James Ellroy adapté au cinéma, Bian De Palma réussit très bien à mettre en place l'ambiance des années 40. On retrouve là tous les ingrédients du polar du genre, magnifiquement mis en scène. Malgré les craintes que j'ai eut en voyant Josh Hartnett dans le rôle principal, les acteurs s'en sortent finalement plutôt bien dans leurs rôles respectifs. Hartnett arrive à nous faire oublier sa tronche d'adolescent, Scarlett Johanson et Hikary Swank sont parfaites dans leurs rôles, seul Aaron Eckhart a un peu plus de difficultés. Quand à Mia Kirshner, qui interprête la victime autour de laquelle tourne l'enquête, elle est tout simplement envoutante.
Avec une bonne réalisation et de bons acteurs, on pouvait donc espérer un bon film, mais le problème ici vient du scénario. On a parfois du mal à comprendre quel intérêt tel ou tel élément apporte à l'enquête, et finalement, le fait que plusieurs intrigues s'entremêlent nuit au tout. Au final, la résolution de l'intrigue est plutôt décevante.

Note : 12/20

[La Grande Divine]

La Môme : est un joli film "d'images" superficielles et quelques peu froides. Sans être désagréable à regarder, ce n'est pas plus interessant que ça. Effectivement Cotillard malgré ses protheses arrive à donner corps à son personnage. C'etait pas gagné. Les impasses sur sa vie amoureuse riche avait un reel impact sur ce qu'elle a laissé. Dans le film ça n'est pas relaté, préférant l'ambiance des clips de Myléne Farmer chez "Victor Hugo", dans le genre Cosette, c'etait bien appuyé.

Le Dahlia noir : vous êtes bien généreux pour ce film qui est l'emblème du ratage parfait. Les moyens y sont, les acteurs, que des bombes et qui connaissent leur boulot sont là, un réalisateur qui sait parfaitement jouer avec sa caméra, et il n'y a rien. Le film est ridicule, c'est pas la premeire fois qu'il rate ses films. "Mission to mars" et "Femme fatale" en sont de bons exemples. Depuis "Le Dahlia..." il n'a rien fait d'autre, si, le truc de guerre. Le seul souvenir que j' ai e ce film, c'est la vieille pocharde qui avec M. Divin nous a fait sortir de la salle hilares. CA, on s'est foutus de leur gueule. Deja qu'en VO s'etait pas terrible, mais alors en VF c'etait une cata (j'ai revu vite fait 10 minutes, le français pour une ambiance américaine des années 30, ça passe po du tout )

[Gérard Cousin]

J 'avais jamais vu le film, je ne connaissait que le livre...
Et franchement, j'ai pas été du tout convaincu par cette production Nu Image!
Je suis d'accord avec Divine pour dire que c'est un rattage: Là où le livre distiller une ambiance très "Philip Marlowe", à l'écran on se fait vite chier, l'intrigue n'arrivant jamais vraiment à décoller...
Je passe sur les différences du au budget entre le film et le livre (pas de détour par Tijuana...) pour me concentrer sur une intrigue embrouiller qui ne fait pas honneur au matériel de base...
Les bouquins de James Ellroy doivent être inadaptables... (En plus du "Dahlia Noir", Faut se souvenir de "Cop" avec James Wood pour s'en persuader...)
Brian de Palma a échouer à faire un film très ancré dans les années 30-40 (c'était déjà le problème dans "Les Incorruptibles"...).

Pour retrouver l'ambiance justement "Philip Marlowe", vaut mieux se tourner vers "Chinatown" de Roman Polanski...

[Gérard Cousin]

Ils sont bien gentils Lerner et Diamant (les Golan / Globus de Millenium films, division "prestige" de Nu Image), mais à l'époque, ils ne devaient pas encore avoir les moyens de leurs ambitions.

En 2005, ils n'étaient pas non plus à la rue...
Je pense plutot qu'ils n'ont pas vraiment voulu mettre le fric néccéssaire...
En tout cas, c'était les méthodes de Golan/Globus! (C'est pas pour rien que sur les derniers Cannon style "American Cyborg" ou "Delta Force 3", on retrouvent aux postes de producteurs Avi Lerner, Boaz Davidson et Yossi Wein, principaux "animateurs" de nos jours de Nu Image: Ils ont été a bonne école! )

[Morcar]

Je n'avais pas lu le bouquin, donc j'ai découvert le film et l'intrigue avec un regard totalement neuf, et même si l'histoire m'a semblé en effet confuse, j'ai trouvé le film dans son ensemble correct, sans être exceptionnel, bien sûr.

Maintenant, je veux bien croire que les lecteurs des romans n'aient pas retrouvé l'ambiance de celui-ci, mais moi je n'avais aucune ambiance à retrouver. Donc à mon avis, pour un spectateur lambda qui n'aura pas lu le bouquin, c'est regardable.
Par contre, de dire si l'adaptation est réussie ou ratée, ça je vous laisse juge, et apparemment c'est raté.

[Gérard Cousin]

Sans se focaliser sur le livre, dans un film se déroulant dans le Los Angeles de 1947, il faut FORCEMENT trouvé une ambiance propre aux films noirs: Par le thème aborder (meurtres, femmes fatales, gangsters, sous-intrigues multiples...), "Le Dahlia Noir" est totalement dans l'esprit...
Mais visuellement, c'est pas ça du tout! (et idem pour l'ambiance...)

Mais par exemple "Le Grand Sommeil" (1946) ou dans un passé plus récent "Chinatown" (1974) (pour les allegiques au Noir & Blanc! ) réunissait à être de "vrais" films noirs, qu'il soit adapter d'un livre particulièrement "riche" en sous intrigues comme "Le Grand Sommeil" (les différences entre le livre et le film sont aussi grandes que pour "le Dahlia Noir" et qui pourtant reste un chef-d'oeuvre du 7eme art) ou être un scénario original comme "Chinatown"...

C'est dans la mise en place de l'ambiance que "Le Dahlia Noir" "pêche" le plus...
Et si Josh Hartnett est assez bon dans le role de Bucky, les autres sont pas vraiment à la hauteur...

[Jérémie Walken]

C'est dans la mise en place de l'ambiance que "Le Dahlia Noir" "pêche" le plus...

Sans doute n'aimerez-vous donc pas non plus le groupe, "The Black Dahlia Murder", dans ce cas là. On est très loin de l'ambiance "films noirs"...

[Gérard Cousin]

Effectivement, c'est plutot l'ambiance "Bières & cheveux gras" le lien que tu viens de mettre!

[Morcar]

Synopsis : Rêvant de devenir journaliste, Andrea trouve pour commencer un poste d'assistante de la patronne du magazine de mode le plus connu des USA, dans l'espoir que cela lui permettra d'obtenir des contacts pour sa future carrière. Elle qui n'y connait rien à la mode va devoir s'adapter à ce nouvel univers, et supporter sa patronne tyranique.

Avis : Un classique du genre, dont le scénario n'est pas surprenant, mais qui se laisse regarder malgré tout. On retrouve la jeune fille vêtue de vieux pulls démodés qui va petit à petit rentrer dans le moule, et perdre des amis, avant de s'apercevoir qu'elle déconne, etc...
Mais le charme d'Anne Hathaway, et la prestation de Meryl Streep qui campe à merveille le rôle de cette patronne tyrannique rendent le film plaisant. On n'est pas surpris, mais c'est un bon film dans son genre.

Note : 12/20

[Ralphaez]

On n'est pas surpris, mais c'est un bon film dans son genre.

C'est exactement ce que je me suis dit lorsque j'ai vu le DVD.

[Morcar]

Synopsis : Si les parents de Léonard semblent vouloir le caser avec la fille de l'homme qui va racheter leur pressing, situé dans la banlieu de New-York, lui n'a d'yeux que pour Michelle, une nouvelle voisine un peu déstabilisée.

Avis : Après le moyen "La nuit nous appartient", James Grey décide de raconter une histoire d'amour à New-York. Au début, on a l'impression que le film se passe il y a plusieurs années, et pourtant les personnages utilisent téléphones portables etc... ce qui crée un décalage étrange. L'image du film est plutôt jolie, et le réalisateur prouve encore qu'il sait magnifiquement filmer sa ville la nuit, mais l'histoire très banale est trèèès lente, et tout ça pour arriver à un final sans grand intérêt.
Joaquin Phoenix et Gwyneth Paltrow interprètent cependant leurs personnages avec justesse, mais j'ai eut un peu de mal à m'accrocher à ces personnages plus ennuyants qu'autre chose, avec tous leurs problèmes personnels dont on se moque un peu.

Note : 8/20

[Morcar]

Synopsis : Vétérinaire pour un parc aquatique à Hawaï, Henry est un vrai dragueur, spécialisé dans les touristes qu'il comble pendant leur séjour sans jamais plus avoir d'engagements à tenir une fois celles-ci embarquées dans l'avion du retour. Le jour où il rencontre Lucy, il tombe immédiatement sous le charme. Pourtant un problème se pose : elle vit à Hawaï. Mais le lendemain de leur rencontre, Henry se rend compte que Lucy n'a plus aucun souvenir de lui, et apprend que suite à un accident, elle a perdu toute mémoire à court terme. Ainsi, elle se rappelle de tout ce qui lui est arrivé avant le jour de son accident, mais oublie chaque soir ce qu'elle a vécu dans la journée, croyant chaque matin se réveiller le même jour.

Avis : Voilà une comédie sentimentale originale, qui pour une fois ne réutilise pas les mêmes recettes que celles qu'on retrouve toujours dans les films de ce genre. D'une certaine manière, on pourrait rapprocher ce film de "Un jour sans fin", mais inversé. Car ici, le héros va devoir revivre chaque jour comme si le précédent n'avait pas existé, celle dont il est tombé amoureux ne se rappelant jamais de ce qui lui est arrivé la veille. Cela donne lieu à une succession de situations donnant le sourire, interprêtées par Adam Sandler et Drew Barrymore avec justesse et sobirété.
Pas fan du tout d'Adam Sandler, je l'ai trouvé ici excellent. Loin de jouer sur les grimaces et autres singeries qu'il a souvent l'habitude d'utiliser, il interprête ici un personnage finalement très attachant et drôle. Face à lui, Drew Barrymore joue très bien également cette jeune femme "naïve" en quelque sorte, puisqu'elle revit chaque jour en croyant qu'il s'agit du même. Autour d'eux, on retrouve quelques acteurs plus ou moins connus dans les seconds rôles, comme Sean Astin dans celui d'un frangin assez ridicule qui n'apporte vraiment pas grand chose au scénario, Rob Schneider dans un rôle complètement barjo, ou Dan Aykroyd dans celui d'un médecin, plus un rôle de guest qu'autre chose.
Le scénario est vraiment malin et très bien construit. L'histoire, pour tout public, est pleine de poésie. La réalisation par contre, est très classique, mais c'est toujours ainsi pour les films de ce genre. En tout cas, c'est sans aucun doute l'une des meilleures comédies sentimentales que j'ai vues. Un très bon film.

Note : 16,5/20