Retour avec Alain Blackstad, boss de Blackstad Films, après l’Award reçu par la Warner pour Rise of The machine
Morice Risse - Rise of the Machine s'impose dans la catégorie Science-Fiction ? Heureux ?AB - Evidemment, je suis content d'obtenir ce prix.
Morice Risse - Avec cette cérémonie, on a tendance a associer Warner et Blackstad. Cela vous flatte ?AB - Nous avons beaucoup travaillé avec Warner Interaction ces derniers temps, donc le rapprochement peut effectivement se faire. Pourtant, nous ne devrions pas collaborer de nouveau avant un moment.
Morice Risse - Allez-vous continuer a travailler avec Hendrick pour la Warner ?AB - Un projet est en cours entre Blakstad Films et Hendrickx Productions, mais plus avec Warner Interaction.
Rencontre avec Rebecca Blackstad de la Morcar Prod…
Morice Risse - Le bon, la brute... et le cousin remporte l'Award du meilleure documentaire. Sans surprise selon certains. Est-ce votre avis ?Surpris, on l'est toujours malgré ce que pourront dire certains. Nous avions beaucoup d'espoirs en notre documentaire, qui avait été très apprécié lors de sa sortie, d'autant plus que la concurrence était moins nombreuse pour cette catégorie.
Mais malgré tout, la concurrence était sérieuse, donc nous avons été agréablement surpris en apprenant que c'était nous qui remportions ce prix.
Morice Risse - La Morcar remporte cet année le meilleur film d'horreur avec Ame soeur2 et l'Award du meilleur film d'action avec Miami's Holster. Heureux ?Evidemment, nous sommes plus qu'heureux d'avoir remportés ces deux prix, les genres horreur et action étant des genres très importants de notre filmographie. Nous sommes d'autant plus heureux et surpris que nous craignions que le fait que ces films soient des suites leur donne une sorte de "malus" dans la course.
Morice Risse - Néanmoins, la Morcar remporte moins d'Awards dans les catégories genre que les autres années. Surtout les deux films couronnés sont issus de franchises. J’ai entendu dire une mauvaise langue que la profession jugeait que Morcar n'avait plus d'idées et ne vivait que de ses rentes ! Qu'en pensez-vous ?Effectivement, Morcar Prod a obtenu moins de prix que les années précédentes, mais vu le nombre de prix que nous avions obtenus, qui nous avait nous-même surpris, nous avions plus de chance d'en obtenir moins que plus cette année.
Pour le reste, nous espérons avoir encore des idées. La nouvelle équipe qui a été mise en place début 2015 fonctionne bien selon nous. Evidemment, nous avons des franchises que nous continuons d'exploiter, les scénarios nous semblant bons, mais nous essayons également de produire de nouveaux films originaux, et donnant leur chance à de nouveaux talents, que ce soient des scénaristes, des réalisateurs ou des acteurs.
Morice Risse - Sur les 7 franchises soumises au vote, les deux franchises de la Morcar Prod arrive en tête. La profession a salué le savoir faire de la Morcar. Vous devez êtes satisfait ?Nous sommes plus que contents de voir nos franchises ainsi récompensées, d'autant plus qu'il s'agit de deux franchises que nous avons relancées cette année. Il est vrai que chez Morcar Prod, nous avons un goût particulier pour les suites. Nos scénaristes font le maximum pour proposer quelque chose de nouveau à chaque fois, et nous sommes de notre côté content de ce que nous produisons. Mais nous ne savons jamais comment cela va être accueilli par le public, ni par la critique. Donc de tels prix nous font énormément plaisir.
Morice Risse - Hoister reçoit donc l'Award de la meilleure franchise. Vous pensiez que cette saga serait davantage appréciée qu'Hero Quest ?Non, nous ne pensions pas forcément plus à
Holsters qu'à
Hero Quest, mais peut-être que la fantasy, qui touche peut-être un moins grand public que l'action, fait que cette franchise attire moins de monde.
Morice Risse - Pour 2016, quelles sont les suites que la Morcar compte donner à ses franchises ?Comme prévu sortent durant cet été 2016 Miami's Holsters II et Les entrailles du Bord du Monde (Hero Quest), et l'été suivant le 3è et dernier volet de chacune de ces trilogies.
Rencontre avec Ari Golan, patron heureux de la MMP…
Morice Risse - Ari, vous paraissez indéboulonnable vous et la MMP. Troisième Awards du meilleur producteur. Cela fait quel effet ?AG - (au téléphone du campus MMP) - Je suis très très heureux de cette récompense même si elle est, pour moi en tout cas, une surprise tant G. Cousin s'est distingué en 2015 par un leadership incontestable et une grande qualité globale de la production.
Morice Risse - La MMP est encore une fois couronné par ses pairs et cumule les Awards. En ce qui concerne les catégories genre, de quel Award êtes vous le plus fier ?(au téléphone) - Tous me font chaud au coeur pour la compagnie mais je reconnais qu'à titre personnel, les deux récompenses pour "
Comme Deux Papillons" m'ont extrêmement flatté, sachant que j'y avais personnellement mis beaucoup.
Morise Risse - Je me faisais la réflexion tout a l'heure... Que pouvez-vous encore rêver des années à venir ? La MMP, vous semblez avoir tout réussi à Gérard Merveille.(au téléphone) - Se dire
"bon, et maintenant ?" après avoir été récompensé - quel nouveau défi ? Simple : celui d'accompagner les générations de jeunes producteurs, de les aiguillonner, de - peut-être - leur montrer une certaine voie, un standard de production qui ne se contente pas de reprendre des recettes mais de rechercher, de faire marcher l'imagination. D'investir dans les scripts autant que dans les effets spéciaux...
Morice Risse - A la vision des Awards distribués, quel est votre sentiment sur la profession ? Entre les productions qui d'après vous sont dans un élan positif et les autres ?(au téléphone) - Comme titrait la presse récemment, quelque chose est en train de se passer en ville : on a jamais vu autant de
"comeback kids" marquer la ville de leur empreinte (Great, Nanoyo) et de jeunes pousses (PM Media en premier) bousculer la "
sacro-sainte hiérarchie". Gerard Mveille se renouvelle naturellement et il faut que ça continue - nos compagnies doivent accompagner le mouvement, l'encourager...
Morisse Risse - Un mot peut-être pour Gérard Cousin. Vous nous aviez confié avant la cérémonie qu'il raflerait tout. Vous le devancer encore une fois comme meilleur producteur...(au téléphone) - J'en suis le premier surpris, croyez-le bien et sans fausse modestie. Je sais qu'il s'en remettra. Je constate néanmoins qu'il n'a jamais accumulé autant de récompenses lors d'une cérémonie que cette année. Quelque chose est aussi en train de changer de ce côté-là, et ça n'est pas pour me déplaire...
Morise Risse - Sinon... Du coq à l'âne... Une carrière de réalisateur, vous n'y avez jamais songé ?(au téléphone) - (grand rire) Non non non, surtout pas - je suis trop fainéant pour me consacrer à la réalisation.
Je ne voudrais pas terminer sans avoir une pensée pour l'ensemble de nos personnels présent ce matin sur le lieu de l'incendie qui a ravagé un de nos studios du campus. Tout le monde a fait preuve d'un très grand sang-froid, ce qui a sans doute évité un plus grand drame. J'ai appris que la personne brûlée au 3ème degré allait s'en sortir et la police exclut la piste criminelle... Moi-même suis revenu sur place - et c'est la raison pour laquelle j'avais envoyé Charles Corman en représentation pour cette seconde cérémonie. Je profite de la tribune qui m'est offerte ici pour féliciter et remercier l'ensemble du personnel MMP - et par-delà l'ensemble des officiants de l'industrie du cinéma, toutes les "petites mains" que l'on retrouve au générique écrit en petit et qui font fonctionner quotidiennement l'usine à rêves. A tous, MERCI : sans vous aussi, nous ne serions pas là.