Le réalisateur Gregory Tilford, sa DV et ses compagnons de route Morena Nicotero, Yan Lee et Kristen Richardson débarquent de leur navire sur Tuvalu. Ils sont accueillis par Barry Lynch, la star internationale native du lieu reconvertie dans la protection de son pays : ici, Barry est considéré comme un héros et nous guide à travers les petites îles qui composent ce minuscule état, un des trois plus petits au monde. Car l'heure est grave et Tuvalu menacée tout simplement... de disparition sous les eaux.  

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Gregory vient ici faire le point de la situation : le Tuvalu est représentatif de l'inaction occidentale - et plus largement internationale - et du "je m'en foutisme" général qui prévaut quand survient la donnée climatique. Il y a quelques années de cela, alors qu'il travaillait encore à Cannasucre, Tilford était venu ici, dans cet hémisphère Sud bénéfiçiant du climat polynésien paradisiaque que l'on connaît.  

Ce retour est en forme de point d'interrogation : quelque chose a-t'il bougé depuis ? La curiosité l'avait fait venir la première fois. Aujourd'hui en ce Printemps 2010 (date de production du documentaire), c'est l'angoisse qui prévaut dans ce petit pays : le Tuvalu a dépassé le stade de l'alerte, il est en train de sombrer. Si rien n'est entrepris d'ici à 2050, ces îles auront disparu de la surface de la planète. La faute au réchauffement climatique qui aura entraîné une fonte glaciale et une montée des océans. Et Tuvalu fait plus que frôler les océans : il suffirait d'un rien pour qu'elle s'enfonce dans l'océan à jamais. La Hollande ? Un pays riche et habité. Le Tuvalu ? Peu peuplé et loin des préoccupations des pollueurs et politiques inconscients.  

A l'époque de son premier reportage, le gouvernement était conscient de cet enjeu. Sa croisade face aux grands de ce monde (qui, aussi "concernés" soient-ils, ne voyaient cyniquement dans ce réchauffement qu'un dommage collatéral d'une expansion économique "globalement" positive) semblait vouée à l'échec. Les choses ont-elles changé depuis avec la couverture médiatique obtenue grâce à Barry ? Si certains endroits autrefois visités sont aujourd'hui sous l'eau, existe-t'il aujourd'hui un moyen que la technologie moderne pourrait offrir pour préserver Tuvalu et ses habitants, sa culture (avant de recourir à l'exil forcé de ses 11 000 habitants) ? Aidé par des planétologues, climatologues et des ingénieurs du génie qui nous aident à répondre à cette question, l'équipe parcourt Tuvalu avec Barry.  

L'ensemble des bénéfices de ce film sera reversé à la fondation de Barry Lynch "Rising Tuvalu".  

Durée : 1h21  

Musique : Mike Oldfield  

(script original, séquelle de notre production "Tuvalu - Le Paradis Menacé" sorti sur la partie Cannasucre - Post-production assurée par les studios MaxFuSérieB_1)