Les événements décrits se tiennent 250 années après ceux évoqués dans "IsokA - Terres Lointaines" sorti en 2005/Gerardmerveille et produit par MMP (http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=9)

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La race humaine venait d'apprendre que son confinement au fin fond de l'univers par les extra-terrestres ne résultait pas d'un mépris pour elle, mais d'une mesure de protection afin d'éviter "l'engloutissement de toutes choses" : les humains, issus de la plus aberrante équation du hasard et de la biologie, détenaient également en eux des germes d'immortalité.
Ces deux informations ne devant pas se répandre, la Terre et l'exploration spatiale de ses habitants avaient été volontairement "jugulées". Tel était le destin de l'Etre humain : vivre en quarantaine des milliards d'autres races pour lesquelles l'idée d'un homo-erectus générait crainte, voire horreur.

Les hommes eux-mêmes semblaient s'être faits à cette idée - à l'exception que la plupart de leurs dirigeants complotaient en sourdine. Pour tous les gouvernements restés sur la planète bleue, c'était désormais une double équation : trouver en l'Homme les fameuses "graines d'éternité" évoquées... et révéler de la même manière les armes terrifiantes dont nous disposions. Ensuite... Ensuite, pour certains, il était question d'expansionnisme. De conquêtes.

Aux alentours de 4030, certains chercheurs du Consortium Industriel Général dirigés par le Pr Leogg (Lisa Miller), eurent la brillante idée d'aller réveiller certains humains cryogénisés pour raisons médicales depuis des siècles.
Parmi eux figurait Kiel (Robert Hartnett), seul rescapé de la mission du Premier Contact sur l'Etoile IsokA et qui avait participé de près aux événements de Rhô sur la station spatiale "Superfly Guy". Aujourd'hui âgé de plus de 1100 ans, il avait vu son métabolisme profondément modifié par son contact avec la forme de vie alien, en avait hérité d'extraordinaires dons mais s'était vu condamné par la science. Leogg était persuadée que cette évolution pouvait amener ses travaux à progresser. Encore faudrait-il convaincre Kiel de se montrer coopératif - guère évident pour un homme qui se prenait désormais pour un Dieu.

De son côté, le neurophysicien Adrian Aldrich (Jonathan Noyes) était de ceux qui pensaient que les capacités humaines tant craintes de nos voisins spatiaux ne pouvaient se révéler qu'au contact de l'Art. Aldrich, lui-même musicien, avait étudié les effets des ultra-sons et des infra-basses sur sa chatte Gnedi (Isabelle de Mai). Il avait multiplié l'intellect de l'animal de manière spectaculaire... Même s'il avait officiellement caché ses résultats, il demeurait persuadé que cette technique pouvait s'appliquer à l'être humain.

Il avait entendu parler de Kiel dont le réveil paraissait une opportunité bienvenue. Ne faisant pas partie du Consortium, Aldrich ne pouvait avoir accès aux travaux de ses puissants concurrents.
Il décidait de prendre le gauche et de faire venir Kiel par tous les moyens dans son laboratoire. Il déléguait cette mission à Anton Crosby (Jonathan Vrana), spécialiste des enlèvements - un personnage d'habitude peu recommandable mais dont le savant ne pouvait faire l'économie de la collaboration...
Pour le coup, la fin justifiait les moyens. (Script original, suite de la production citée ci-dessus)