Certains les considèrent injustement comme nuisibles, simplement parce qu'ils les gènes dans leurs activités. Mais qu'en est-il vraiment ? La mauvaise réputation du loup, du renard et de l'ours est-elle vraiment justifiée ?
Dans ce nouveau documentaire, Gregory Raven nous invite à découvrir ces animaux d'une toute autre manière que ce que l'on voit habituellement.

Raoul Landers nous fera d'abord découvrir le loup vivant dans les Alpes françaises. Nous découvrirons qu'il est bien souvent accusé à la place de chiens errants, lorsqu'on retrouve un mouton mort, ou un troupeau qui s'est jeté du haut d'une falaise par peur. Coupable idéal, le loup n'en est pas pour autant toujours le responsable. D'autant plus que des systèmes écartant les loups des troupeaux pourraient être mis en place pour éviter ce type d'incident, si les bergers voulaient bien revoir un peu leur méthodes de travail, sans pour autant remettre en cause leur métier.
Avec Lou Rosenmeyer, nous partirons ensuite à la découverte du renard, ce cousin du loup dont la réputation n'est pas meilleure. Nous irons à la rencontre de ces gens qui organisent des battues pour réduire leur nombre, sous prétexte qu'ils s'en prennent à leurs volailles. Nous découvrirons alors quel déséquilibre ceci peut déclencher dans la nature qui se régule très bien d'elle-même sans que nous ayons à y mettre notre grain de sel.
Pour finir, Peter Torkildsen et Kerrilyn Hartnett nous feront rencontrer un animal majestueux : l'ours. Nous suivrons le voyage de l'un d'entre eux, venus de l'étranger jusque dans les montagnes françaises, et nous découvriront leur nouvelle vie. Nous rencontreront ces hommes qui vont jusqu'à placer des bocaux de miel remplis de verre pilé pour se débarasser de celui qui les gène, et nous chercherons à voir s'il n'est vraiment pas possible de cohabiter avec ces animaux.

Après avoir découvert ces animaux et leur vie sauvage, nous réfléchirons sur les nuisances qu'ils entrainent réellement, et surtout sur ce qu'entraineraient leur disparition.
On s'interrogera donc de savoir si l'animal nuisible n'est pas plutôt celui qui est prêt à faire disparaitre des espèces pour son simple confort au risque de déséquilibrer totalement la nature, et non ces animaux qui ne demandent qu'à vivre.