Harry Johnson est policier depuis vingt ans en banlieue de New York. Il fait son métier avec le plus grand professionnalisme, ayant toujours dans l’esprit le slogan «protéger et servir » qu’il récite à tous les matins lorsqu’il entre au poste. Ses supérieurs l’aiment bien : ils lui ont même proposé récemment une promotion lui permettant de quitter le terrain, pour le protéger, disent-ils. Mais Harry a refusé net. Il a encore de belles années devant lui et désire les passer à l’extérieur plutôt que dans un bureau. Il est fier de son métier et voudrait l’exercer jusqu’à la mort.

Mais les belles croyances qu’avait Harry sur le métier de policier devaient être remises à jour brutalement, un matin de juin. En pleine ronde matinale dans le vieux quartier, là où le taux de criminalité était le plus élevé, il trouva deux de ses confrères en train de battre à mort un jeune adolescent. Lorsque les deux hommes le virent, les yeux grands ouverts d’étonnement, ils lui dirent seulement de ne pas s’en faire avec lui, que c’était un rapace de toute façon. Harry les dénonça au chef de la police dès qu’il fut entré au poste. Celui-ci lui répéta de ne pas s’en faire, que tout cela passerait bientôt sur le dos d’un drogué chronique du coin. Harry entra dans une colère terrible contre son employeur et menaça d’informer la presse de la situation. On lui offrit dix mille dollars de compensation morale contre son silence. S’il parlait, il n’était pas mieux que mort.

Mais Harry Johnson n’était pas du genre à se laisser aller à la corruption. Il allait faire justice pour la mort de l’adolescent, quelles que soient les conséquences sur sa vie et sa carrière…

Un film sur les dessous du monde policier inspiré de la chanson "…And Justice For All" de Metallica.