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Gold Production (non unique) présente
Dakota Sanders et Les Pierres du Destin

Certains passages étant assez violents, la lecture est déconseillée aux moins de 16 ans.  

 

Picardie, Bataille de la Somme, 1916.  

 

C’est l’assaut. La brume des gaz se disperse, laissant apparaître deux jeunes soldats prêts à monter au combat hors de la tranchées. Pourtant, à bien y regarder, l’un d’eux ne semble déjà plus de ce monde.  

«Leo, holy shit! … On y va!», crie le soldat à son ami, avec un accent anglais très marqué. Le soldat tire son ami par l’uniforme avec l’énergie du désespoir, mais rien n’y fait, le corps retombe avec une rigidité cadavérique. Un trou rouge bien connu au creux de la poitrine. Le jeune soldat se sent aspiré par le vide. Il est le dernier des enrôlés de son petit village du South West, lui seul, Kessel, encore debout. Il doit se lancer, seul, au milieu des Enfers. Et il doit s’y lancer maintenant.  

 

Les tirs d'artillerie tonnent dans le lointain, secouant le sol qui tremble sous les pas des soldats. Des nuages de fumée noire enveloppent le champ de bataille, obscurcissant le ciel et créant une atmosphère lugubre et oppressante. Des cris déchirants glacent l'air alors que des hommes tombent, emportés par les balles ennemies, leurs corps inanimés jonchant le sol dévasté. Pour quelques mètres de tranchées, qui seront repris au lendemain.  

Dans ce chaos apocalyptique, le soldat que nous suivions, le jeune détective Kessel, alors jeune enrôlé auprès des britanniques sur le front de la Somme, est témoin de l'horreur indescriptible de la guerre et de son absolu non-sens.  

 

En face, au milieu de ce chaos, un jeune allemand, Heinrich Rosenburg, un des plus jeunes enrôlés dans les soldats d’élite de la Sturmtruppen, se distingue par sa détermination et sa folie combative. Son visage est marqué par la détermination et une lueur dangereuse brille dans ses yeux. Alors qu'il lutte pour sa survie sur le champ de bataille, il montre une audace remarquable, défiant la mort à chaque instant. Son esprit est obsédé par une seule idée : vaincre à tout prix, peu importe les moyens. Lorsque les hommes tombent, il termine ses ennemis à la baïonnette et semble y prendre un certain plaisir.  

 

Kessel, le britannique a vu ses compagnons d'armes tomber les uns après les autres, victimes des atrocités du conflit. Pourtant, pas un mètre des fortifications allemandes n’avaient été pris de manière durable. Il était désabusé.  

 

Voyant ce soldat allemand acharné au milieu de la mêlée, il savait que face à lui, ce serait l’allemand ou lui. Il se dirige vers lui, arme à la main. L’allemand pointe son pistolet, mais au moment de tirer, le son métallique dans le canon indique qu’il n’a plus de munition. Alors qu’il se rue vers Kessel, baïonnette en avant, hargne au cœur, langue sortie, l’anglais épaule. La détonation se fait entendre, l’allemand est touché au visage. Les giclées de sang éclaboussent le sol boueux, tandis que le bruit assourdissant des explosions résonne dans les oreilles de Kessel, laissant une empreinte indélébile sur son esprit tourmenté. C'est dans cet enfer sur terre que naît la noirceur qui habite désormais le cœur du vieux détective aigri, dévoré par les souvenirs de la guerre qui continuent de le hanter des années plus tard.  

 

 

 

***  

Sur des images d’archives à l’image dégradée, réalisées par les premiers cameramen de guerre, au milieu des alliés britanniques et français fonçant à l’assaut, on distingue un corps recouvert de boue. Et puis, en s’approchant, sous le sang et la boue, on remarque le visage atrocement mutilé par le tir de Kessel. Comme un zombie ressortant de terre, Rosenburg, l'allemand, lève la tête. La caméra coupe.  

 

***  

 

Générique.  

 

***  

Site de Pagan, région de Mandalay, plaine centrale de Birmanie, 1942  

 

Sous une déluge torrentiel, un envol d’oiseaux de paradis dans une jungle dense et oppressante. Les rayons du soleil filtrent à travers le feuillage, entre les temples bouddhistes couverts de végétation, créant des jeux d'ombres mystérieux. Des bruits de pas précipités résonnent, mêlés aux cris d'oiseaux exotiques. Au milieu de ce tableau sauvage, la silhouette gracieuse et musclée de Dakota Sanders (Écume Cascade) émerge tel un éclair de lumière, agile et déterminée.  

Son visage est marqué par la volonté, celle d’un agent de l’OSS sous couverture, belle et puissante à la fois. Les yeux de l'archéologue scrutent l'horizon avec une intensité captivante. Vêtue d'un ensemble de cuir résistant et coiffée d'un Fédora râpé, elle semble parfaitement à l'aise dans ce milieu hostile, sous les pluies battantes de la mousson. Ses longs cheveux flottent dans la brise, ajoutant une touche de grâce à sa silhouette dynamique.  

Elle avance avec confiance dans cette jungle menaçante de mystères. Ses pas sont rapides et assurés, comme si elle poursuivait un objectif secret, une quête aussi dangereuse que passionnante : les Pierres du Destin.  

 

Soudain, un bruit sourd retentit au loin, suivi du cliquetis métallique caractéristique des armes à feu. Sans hésitation, Dakota se jette derrière un amas de rochers, se protégeant des tirs ennemis. Des silhouettes vêtues de noir surgissent des buissons, des nazis déterminés à s'emparer du trésor convoité.  

«Fou n’aurez pas la pierre de Rajakuma, fraulein Sanders» hurle le chef d’expédition nazi avant de déverser une salve de MP4 directement dans le tronc de l’amherstia nobilis derrière lequel Dakota venait de se cacher.  

 

Dans ce ballet mortel, Dakota ne montre aucune peur, son regard brille d'une lueur féroce. D'un geste précis, elle dégaine un fouet, un outil des plus redoutables entre ses mains. Avec une agilité impressionnante, elle esquive les balles et riposte avec une précision mortelle, repoussant les nazis avec une bravoure impressionnante. C'est dans cet instant de chaos et de danger que l'on découvre la véritable essence de Dakota Sanders. Intrépide, audacieuse et pleine de ressources, elle incarne l'esprit même de l'aventure. Et tandis qu'elle lutte contre les forces du mal, on ne peut s'empêcher d'admirer sa beauté sans faille et son courage inébranlable. Dakota Sanders, une héroïne prête à défier les dangers les plus mortels pour sauver le monde de l'obscurantisme nazie.  

 

Malheureusement, après ce combat dans la jungle alors qu’elle entre dans le temple où se trouve la pierre de Rajakuma, les allemands lui avaient réservé un dernier piège: alors qu’elle arrive devant l’emplacement de la pierre, celle-ci a disparu. C’est à ce moment précis qu’elle entend grincer les lourdes portes du temple bouddhiste poussées par des sous-fifres en uniformes allemands.  

«Ce tampeul zera fotre tompeau!», crie le chef d’expédition nazi avec un rire sarcastique. Son rire laissant apparaitre une étrange cicatrice qui lui barre le visage. Une cicatrice qui ne nous semble pas inconnue...  

Les portes se referment, laissant Dakota Sanders dans le noir total.  

 

***  

New-York, Bronx, 1943  

 

Le bureau du détective Kessel (Klaus Badelt), notre jeune soldat de la Première Guerre mondiale, maintenant presque quinquagénaire, blessé de guerre et complètement désabusé, était situé juste en face du Yankee Stadium. Lorsqu’il vit arriver la silhouette de Dakota Sanders devant sa porte close, un épais dossier, rempli de feuilles volantes et de croquis d’une étrange pierre à la main, il ne s’imaginait pas à quel point cela allait les amener au fin fond d'une galaxie de problèmes. Ni même qu’il serait, petit à petit, amené à considérer l’impétueuse aventurière de vingt-quatre ans comme sa propre fille, ou un truc comme ça.... Pour le moment, il n’avait qu’une seule envie, boucler son english breakfast tranquillement en pestant sur la vacuité de l'existence. C’est pour cela qu’il avait bien retourné le panneau «open» qui pendait sur la porte de son office de détective et qu’on pouvait lire, en bien plus gros le mot «closed». Mais Dakota Sanders ne se laissait pas arrêter par les portes closes. Elle n’avait qu’une idée en tête, retrouver les pierres. Et, d’après son indic’, Kessel était la clé qui pourrait l’amener à Rosenburg et donc aux pierres. Foutu pour foutu, Kessel balança son toast déjà presque tiède sur le coin de son bureau et s’apprêta à rentrer dans l’importune qui venait interrompre son petit-déjeuner avec tout le flegme que son sang du sud de l’Angleterre, rongé par des années de vie dans le Bronx, lui imposait .  

 

Une incroyable aventure, qui les mènera aux quatre coins du globe, à la recherche de pierres qui les conduiront aux limites sensibles de l'âme humaine, les attend...

Scénario : (1 commentaire)
une série Z d'action de Carrie Bremner

Klaus Badelt

Écume Cascade
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Sorti le 20 février 2066 (Semaine 3190)
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