Les jeux de rôles, le cinéma, les jeux-vidéos, Internet...

Comme toujours, les nouveaux médias et nouvelles technologies ont le dos large pour supporter les accusations de certaines personnes qui les jugent responsables de crimes. Ainsi, lorsqu'un élève poignarde un professeur, certains accusent les jeux de rôles auxquels il jouait régulièrement d'être responsable de cet acte. Quand un jeune poignarde une camarade de classe, on affirme que le cinéma a influencé ce criminel. Et ainsi de suite...
Certains en ont fait leur spécialité, comme l'association Familles de France, qui multiplie les tentatives contre des jeux-vidéos et films.

Pourtant, qui n'a jamais joué à un jeu de rôle ? Existe-t-il quelqu'un dans notre pays qui n'a jamais joué aux gendarmes et aux voleurs, aux cow-boy et aux indiens ? En quoi serait-ce plus dangereux de jouer à un elfe qui tue un orc à l'épée, qu'à un cow-boy qui abat un indien au pistolet ?

Découvrez dans ce documentaire, de nombreux témoignages qui tendent à montrer à quel point cette peur des nouveaux médias et nouvelles technologie pousse à affirmer des choses fausses.
Découvrez pour la première fois le témoignage, receuilli par Daniel Troughton, de cet avocat qui expliquera comment la personne chargée de la défense d'un jeune criminel accusera le cinéma d'avoir influencé son client, afin que le procès ne soit plus celui du client en question, mais le procès du cinéma. Comment un tel avocat pourra tenter de rejeter la faute commise par son client sur autre chose, afin de limiter sa peine.
Découvrez également l'interview par Lucy Rye de Bruce Troughton, acteur ayant joué dans le film d'horreur "Mortel Mardi Gras". Ecoutez son témoignage concernant les attaques qui ont été lancées contre son film jugé trop violent par certains.
Voyez ensuite comment une blague lancée par un fan, racontant que des dizaines de japonais se seraient suicidés en avalant des poches de silicone suite à l'annonce du report de la sortie d'un jeu-vidéo mettant en scène des femmes siliconnées, a pu être prise au sérieux par les médias français qui se sont empressés de donner l'information au journal télévisé sans même la vérifier, persuadés que ceci était vrai.

Enfin, découvrez aussi comment ces associations se battant contre la violence au cinéma et dans les jeux-vidéos parviennent à obtenir l'effet inverse de celui voulu, à travers l'exemple du cas du jeu "Grand Theft Auto" qui aurait été voué à une disparition rapide s'il n'avait pas eut une publicité à travers les attaques d'associations le jugeant dangereux, et qui finalement a connu de nombreuses suites grâce au succès du premier jeu, donc grâce aux associations.

Le spectateur sera finalement simplement invité à se poser une seule et simple question : n'est-ce pas simplement, comme pour tout, l'abus qui est dangereux, et non le média ?