Film d'animation ambitieux en ombres chinoises, ciblé pour un public adulte. Première production de la société Butcher Movies. Malgré un budget dérisoire, c'est avant tout la passion qui anime ce long-métrage apocalyptique.  

James Peterson à été choisi pour réaliser ce film d'animation pour son intérêt dans les genres de la science-fiction et de l'horreur, pour donner à ce film une note plus sombre et désespérée.  

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Les années ont passé. Gerardmerveille n'est plus que l'ombre d'elle-même. Cité qui fut au centre de l'âge d'or du cinéma, aujourd'hui tout n'est plus que ruines et désolation. La ville fut desertée progressivement par les sociétés de production ne pouvant plus subvenir à leur besoins. La ville est aujourd'hui dirigée par quelques rares oligarques vieillissants ayant réussi à transformer leurs tours en arcologies autonomes et produisent encore des films qu'ils ne diffusent qu'entre eux, se gargarisant de leur réussites passées.  

Gerardmerveille Apocalypse suit l'histoire de Bob (voix: Howard Landers), un jeune producteur désirant donner à cette antique cité en ruines un peu de sa grandeur passée.  

Lorsqu'il arrive en ville pour la première fois, Bob se fait immédiatement arrêter par la "Milice de La Bonne Direction" et subit un lavage de cerveau dans les sous-sols d'une des dernières sociétés de production encore implantée (dont la présidente est interprétée par Liza Bovais). Pendant des jours, il est obligé de regarder des centaines de films et d'affiches, et doit apprendre les règles de la "Bonne Direction".  

Après ce qui lui semble des semaines de lavage de cerveau ainsi qu'un régime plus que frugal, Bob parvient à s'échapper de ses ravisseurs et rampe dans les rues sales de la ville décrépie. Se cachant sur d'anciens plateaux et studios abandonnés, il parvient à échapper à la surveillance accrue de la milice de la Bonne Direction, et décide de s'installer dans les sous-sols de l'un d'eux, bien déterminé à produire son premier film, malgré les difficultés que cela implique, et cela même s'il doit aller à l'encontre de la Bonne Direction.  

C'est en récupérant des bouts de ficelle, de la pellicule et d'anciens décors que Bob, sans un dollar en poche, et devant piller des bâtiments abandonnés pour survivre, réussit à monter son premier long-métrage, et il compte bien le diffuser...