Résumé des épisodes précédents :  

Tina Montgomery et Johnny Copperfield sont deux aventuriers anglais qui traquent les plus secrets artefacts pour une mystérieuse confrérie nommée "Les Argonautes". Nos deux baroudeurs ont ainsi pu découvrir, entre autres, les fantastiques cités de Shambala et de l'Atlantide. Mais leur plus incroyable trouvaille reste la vraie nature des Argonautes. Cette communauté a été fondée dans les premiers siècles de l'Antiquité méditerranéenne, dans la quête d'une immortalité et d'une puissance infinie...  

Shanghaï, Chine - 1917  

https://www.youtube.com/watch?v=G0yB0kiUmHQ  

- Tu me prendrais pas pour un touriste ?  

Johnny (Konrad Hamilton) attrapa le vendeur par le col. L'anglais au teint brunâtre souleva le petit homme sans aucune peine et celui-ci se débattit quelques secondes avant de comprendre que la lutte était bien trop inégale. Ce fut ainsi les bras ballants qu'il se mit à bredouiller quelques phrases dans un anglais hésitant.  

- L'homme que vous cherchez est passé ce matin. Il cherchait un manuscrit ancestral de la dynastie Wing. Je ne l'avais pas, il est reparti.  

- Je ne sais pas pourquoi, mais je sais que tu mens, comme ton faciès de citron farci le laisse sous-entendre.  

Le colosse secoua encore un peu le chinois mais, n'obtenant que des gémissements intraduisibles, il finit par le jeter au sol.  

Les rues de Shanghaï étaient surpeuplées et Johnny, malgré sa carrure, avait du mal à se frayer un passage au milieu des badauds, des chars et autres vendeurs à la sauvette. De plus, les efforts qu'il fournissait lui empêchaient de voir qu'il était suivi par un petit groupe d'hommes. Le soleil tapait fort et l'anglais décida brusquement d'aller se rafraichir dans une échoppe qui ne payait pas de mine. Un vieil homme derrière le comptoir le dévisagea alors que les deux ou trois autres vieillards qui faisaient office de clients levèrent leur tête avec un air apeuré. Johnny comprit rapidement qu'il n'était pas la source de cette inquiétude. Il se retourna et se retrouva nez à nez avec un groupe de chinois en tenue d'arts martiaux. Il y eut un long silence, seulement brisé par le départ précipité de tous les vieux, y compris le tenancier.  

Et comme s'ils s'étaient tous donnés le mot, le combat débuta. Un premier chinois sauta en direction de Johnny. Peu surpris par l'amplitude incroyable du saut et du pied tendu en avant, le mastodonte l'éjecta du revers de la main, comme on repousserait l'attaque d'un moustique. L'assaillant se fracassa brutalement sur une table qui s'écrasa dans un bruit sourd. Le second chinois tourna autour de Johnny avant de se projeter sur lui, au niveau de ses jambes. L'anglais sauta mais perdit l'équilibre lors de sa réception. L'autre en profita pour lui asséner un violent coup derrière le genou. Le colosse grimaça de douleur mais réussit à attraper son assaillant et à le faire tournoyer au-dessus de sa tête, avant de le projeter dans la rue à travers la fenêtre qui explosa en mille morceaux. Les suivants décidèrent d'une attaque commune. Johnny parvint à repousser les premiers à l'aide de violents coups de poing dans la mâchoire mais il fut rapidement recouvert par une marée humaine. On lui serrait le cou, il se débattait, hurlait, crachait et finit par perdre connaissance.  

Il ouvrit les yeux alors qu'il ressentait une chaleur moite et désagréable . À travers l'obscurité, Johnny discerna un ventilateur de plafond qui tournait en silence. Et il comprit qu'il était ligoté à une chaise.  

- Je crois que tu me cherchais. Je nous ai fait gagner du temps.  

L'anglais reconnut immédiatement l'accent aussi inimitable qu'énigmatique d'Horace (Héfaïstos Czinka). Il perçut la silhouette de l'homme qui s'approchait de lui. Celui-ci avait toujours été son principal commanditaire au sein des Argonautes. Mais les derniers événements les avaient inexorablement éloignés.  

- Aaah, Johnny, ce bon vieux Johnny. Qu'est-ce que j'ai pu regretter que tu aies suivi cette fouine. Tu es... tu étais un élément tellement unique. Le parfait petit soldat qui ne pose jamais de questions.  

Horace s'approcha davantage. Son visage à la fois ancien et juvénile apparut dans le faible faisceau lumineux qui émanait d'une petite lucarne en haut d'un mur.  

- Où est-elle ? Où est Tina Montgomery ?  

Johnny lui cracha au visage et Horace exprima un rictus de désolation.  

- En vérité, je suis persuadé que tu ne sais rien. Tina sait pertinemment que tu n'es qu'une brute épaisse dénué de jugeote et ne t'auras évidemment rien révélé de son périple. Dans une certaine mesure, elle t'a sacrifié. Tu comprendras ainsi que je ne peux pas la décevoir...  

Johnny sentit la lame d'un couteau qui lui chatouillait la gorge. Il serra les dents. Tout à coup, la porte s'ouvrit et une lumière blanche aveugla le prisonnier. Quelques mots en chinois furent prononcés. Horace s'excusa.  

- J'ai un avion à prendre et je dois me hâter. Je vais laisser Li Weng se charger de tes derniers instants.  

Il s'approcha du captif pour mieux lui murmurer à l'oreille.  

- Je ne t'apprends rien sur les miracles de la torture chinoise. Tu seras bientôt incollable. Adieu, Johnny.  

Et l'Argonaute disparut aussitôt.  

Désormais un grand chinois dévisageait Johnny. Ils étaient seuls dans la petite pièce sombre. Le bourreau tenait une longue épée dans la main et arborait un sourire sadique qui s'effaça aussitôt quand il entendit le ricanement moqueur de l'anglais. Johnny leva lentement ses mains : les liens avaient été rompus. Puis, le colosse se leva et pencha légèrement la tête sur le côté, comme pour s'excuser par avance pour la suite des événements...  

Quimper, France - Quelques semaines plus tard  

https://www.youtube.com/watch?v=INaM813ohL8  

La pluie violente battait sur les larges épaules de Johnny qui remontait la rue des Brumes. Il marqua une courte pause sous un porche alors qu'un bataillon de soldats américains descendait l'artère prestement. L'anglais sortit un petit papier de la poche arrière de son pantalon et lâcha un grognement de satisfaction. Il n'eut besoin de braver les intempéries qu'une minute pour trouver sa destination. Il poussa la porte du "Bar des trois Belles-Mères" et débarqua dans une atmosphère sombre, enfumée et bruyante. Quelques visages de vieux marins, creusés par les embruns de l'Atlantique, se tournèrent une seconde vers le nouveau venu, mais Johnny réussit rapidement à se fondre dans le décor. Après un petit coup d’œil rapide, il se dirigea vers une table à l'écart où un individu encapuchonné fumait la pipe dans l'obscurité.  

- Je ne pensais plus te revoir.  

- Horace m'a débusqué, j'ai dû faire quelques détours pour m'assurer de m'en être débarrassé.  

- Tu es sûr de toi ?  

Pour toute réponse, le colosse afficha un rictus de satisfaction. Son interlocuteur, après un geste d'hésitation, releva sa capuche pour mieux révéler un visage aussi harmonieux que ténébreux (Savannah Dallas). Tina Montgomery ouvrit son pardessus jaune et en extirpa quelques documents. Johnny reconnut notamment le manuscrit trouvé dans la dernière cité de l'Atlantide et qui les avait vraisemblablement conduits dans la région.  

- Toutes mes recherches sur les Argonautes renvoient à la Bretagne. Il semblerait que le pape Damase Ier ait décidé de faire le ménage dans l'organisation vers la fin du IVe siècle après JC. On raconte que les Argonautes, dans leur quête de vie immortelle, vivaient dans l'hérésie et la nouvelle tendance des chrétiens de l'époque était de ne plus absoudre tous les péchés. Tu peux imaginer que nos amis ont fait profil bas en attendant des jours meilleurs.  

- C'est à dire maintenant ?  

- J'ignore à quand remonte leur retour, mais il est clair que la traque des chrétiens a pris fin tout près d'ici, dans la baie de Douarnenez où, selon ces écrits, les Argonautes auraient littéralement disparu dans l'océan.  

- Tu veux dire que la planque des Argonautes se trouverait quelque part dans le coin ?  

- Si cette planque existe, oui.  

Tina marqua une pause pour enlever une mèche rebelle qui cachait son visage. Johnny fut frappé par son regard presque fou, et clairement passionné. D'un geste brusque, l'anglais rompit le silence en reculant sa chaise.  

- Et donc ? On retourne tous les rochers de la région ? Déjà que le temps est pourri toute l'année, ici...  

Pour toute réponse, l'exploratrice sortit un vieux journal de sous sa pile de documents. Du doigt elle tapota un article, illustré par le visage triste d'une jeune femme. Le papier expliquait que la dénommée Armelle Le Cleac'h avait été arrêtée pour trouble à l'ordre publique. L'article continuait en expliquant que la jeune femme, dans ses accès de démence, évoquait une ville légendaire oubliée : la fameuse cité d'Ys. Enfin, le policier interrogé racontait que la pauvre folle appelait des dénommés Argonautes à son aide. Et même si l'article datait d'une bonne quinzaine d'années, le regard échangé par Tina et Johnny était éloquent.  

Brest, France - Le lendemain  

La pluie s'était sensiblement calmée. Désormais, elle ne pénétrait dans les vêtements, puis la peau, qu'au bout de quelques minutes d'exposition. Les portes de la prison de la ville s'ouvrirent et une armada de policiers pénétra dans la cour de l'établissement pénitentiaire. En leur centre, marchait fièrement Johnny Copperfield dans un accoutrement de marin américain digne de Popeye. Le mastodonte avait été arrêté par la maréchaussée suite à une bagarre dans un bar du port. Les dégâts avaient été considérables et on lui avait déjà promis quelques semaines à l'ombre.  

Une fois dans sa cellule, l'anglais n'eut aucune peine à forcer la grille, tant les infrastructures étaient anciennes. Sa maîtrise démontrait clairement que ce n'était pas sa première fois. Il sortit dans le corridor, attrapa un surveillant qui eut le malheur de passer dans le coin pour mieux le dépouiller de ses vêtements. Le dernier étage du bâtiment abritait l'aile psychiatrique. Un régiment de prisonniers de guerre qui arrivait au même moment avait largement mobilisé le service de surveillance et ce fut sans grande difficulté que Johnny put pousser la porte qu'il cherchait.  

- Mademoiselle Le Cleac'h ? Je viens vous sortir de ce merdier.  

Une jeune femme au regard mélancolique (Amiya Tagore) se retourna et mit quelques secondes à réagir. Johnny l'attrapa par l'épaule.  

- Allez, faut pas qu'on traîne dans le coin.  

Ils marchaient dans un couloir obscur lorsqu'une voix les interpella.  

- Hep là ! S'il-vous-plaît !  

Johnny attendit le petit homme qui s'approchait à vive allure.  

- Qui êtes-vous ? Cette détenue n'a formellement pas le droit de...  

- Non, mais c'est le docteur heu... le docteur Dupont qui m'a dit que...  

- Je vois. Je vois surtout que c'est UNE TENTATIVE D'ÉVASION ! ALEEEERTE !!! AL...  

*pmif*  

Johnny envoya le petit homme au tapis mais entendit des bruit des pas qui arrivaient vers eux. Et ils étaient nombreux. L'anglais ne se décontenança pas et se précipita dans l'autre direction.  

- Plan B ! En espérant que Tina soit à la hauteur...  

Ils débouchèrent dans une petite salle inusitée que seul un petit vasistas éclairait. Les cris des gardiens se rapprochaient. La jeune femme semblait déjà avoir perdu tout espoir.  

- C'était bien essayé mais nous sommes pris au piège et...  

Sans aucune difficulté, Johnny poussa la vitre de la petite fenêtre qui s'ouvrit, visiblement déverrouillée par avance. Une main apparut et aida les deux fuyards à rejoindre le toit de la prison.  

- Tina, voici Armelle, Armelle, c'est T...  

- On fera les présentations plus tard, Johnny, il faut qu'on décampe !  

Et l'issue était loin d'être évidente : les trois casse-cous durent sauter de toit en toit, contourner de nombreuses cheminées et s'agripper à plusieurs balustrades avant de parvenir à distancer une fois pour toute les gardiens qui n'avaient pas hésité à user de leurs armes de service.  

La pointe du Raz - Deux jours plus tard  

https://www.youtube.com/watch?v=xLYkgg_uYro  

Le vent battait brutalement dans les cheveux des trois fugitifs qui avaient rejoint la pointe la plus occidentale du sud du Finistère. Johnny frissonna un instant.  

- Plus loin, c'est New York.  

Le mer déchaînée venait s'écraser sur les rochers saillants, juste sous leur pieds, alors qu'un épais brouillard se levait. Après un long moment de contemplation silencieuse, Tina s'approcha d'Armelle.  

- C'est ici ? Ys, c'est ici ?  

La jeune femme se retourna lentement avec son regard toujours aussi insaisissable. Le temps n'avait visiblement pas de prise sur elle.  

- En Bretagne, on l'appelle Kêr-Is, "ville-basse". Au IVe siècle, Gradlon, le roi d'Armorique et de Cornouaille l'a menée à sa perte. Pour expier ses péchés, il subit la submersion de la cité et en réchappa miraculeusement.  

Tina s'approcha davantage.  

- On raconte surtout que c'est une fée qui aurait pris possession de l'esprit de Dahut, sa fille. Celle-ci aurait fondé Ys et par la suite l'aurait conduit à sa perte par sa débauche incessante. Les chrétiens n'acceptèrent pas qu'une telle cité, où plaisir et luxure régnaient en maître, puisse exister aux yeux de tous.  

Armelle eut un petit sourire amusé.  

- Vous savez, tout ça, ce ne sont que des histoires pour effrayer les gosses. Suivez-moi.  

La jeune bretonne les conduisit par un chemin escarpé et invisible à première vue jusqu'à une toute petite crique. La jeune femme semblait de plus en plus faible et, à plusieurs reprises, Johnny dut la rattraper par le bras avant une potentielle chute qui aurait pu s'avérer fatale. Les deux explorateurs anglais observèrent la mer qui semblait se calmer. La voix affaiblie d'Armelle résonna dans leur dos.  

- Un petit coup de main ?  

Elle traînait difficilement une barque en dehors d'une petite cavité. Tina donna un coup de coude à son camarade.  

- Tu l'avais vu, toi, cette grotte ?  

Le soir tombait, mais la progression du frêle esquif était rapide. Les gros bras de Johnny faisait merveille car, en bon anglais, il maîtrisait parfaitement l'art de l'aviron. Tina scrutait l'horizon où seuls quelques points lumineux se détachaient. Armelle semblait de plus en plus éteinte. Emmitouflée dans un châle, elle ne donnait presque plus d'indication.  

Et tout à coup, elle disparut. Il sembla à Tina que la bretonne avait plongé, mais le mouvement n'avait pas été naturel. En tout cas, clairement pas humain. Elle avait plus glissé que sauté.  

Les deux aventuriers eurent à peine le temps de comprendre la situation que la mer se réveilla brusquement. En quelques secondes, des vagues de plusieurs mètres de hauteur entouraient la barque qui semblait alors démesurément petite. Ils avaient beau crier, ils ne pouvaient plus s'entendre, le tonnerre frappait de tous côtés, le naufrage allait être inévitable. Il le fut.  

Johnny ouvra les yeux. La nuit était tombée. Il gisait sur un rocher et il aperçut très vite une plaie béante dans sa cuisse. Comprenant qu'il n'était pas victime de fracture, il arracha sa chemise et pansa la blessure. Puis, il leva les yeux. Il se trouvait sur une île minuscule qui se contentait d'être un énorme caillou qui servait avant tout de promontoire à un magnifique phare qui brillait dans la nuit.  

- C'est le phare de la Vieille. Le plus proche de la pointe du Raz.  

Il sursauta, Tina arrivait sur le côté. Elle était visiblement indemne et avait déjà fait le tour du propriétaire. Déjà elle repartait dans un numéro d'équilibriste afin d'atteindre le phare. Johnny la suivit tant bien que mal, malgré la douleur qui lui meurtrissait la cuisse.  

Le bâtiment était vide. L'absence de gardien ne fut pourtant pas le fait qui interpella le plus les deux aventuriers. En tendant l'oreille, ils perçurent une sourde litanie qui semblait venir du ventre de la terre. Renversant un casier où dormaient des bouteilles de vins, ils atteignirent une petite porte qui donnait sur un escalier en colimaçon. Tina et Johnny n'hésitèrent pas longtemps avant de s'engouffrer dans cet accès parfaitement dissimulé entre les pierres de construction du phare.  

La descente fut longue et laborieuse de par l'absence de lumière. Les complaintes semblaient néanmoins se faire de plus en plus proches. Au bout de plusieurs minutes - combien ? ils l'ignoraient, tant le temps semblait s'étirer ici - une faible lueur éclaira un couloir qui s'écartait graduellement. Ils finirent par discerner leurs propres silhouettes avant de distinguer le bout du tunnel.  

Ils mirent le pied sur une avancée rocheuse qui devait faire office de pont ou de parapet. Et ils restèrent bouche bée devant le spectacle qui s'offrait à eux. Dans une vaste grotte sous-marine, une ville gisait sous leur yeux. Tina remarqua immédiatement le style Antique, et notamment Grecq, dans l'architecture et l'agencement de cette cité. Plus étonnant, des éléments plus modernes venaient souvent se superposer aux plus anciens. Une cathédrale gothique trônait au milieu d'une place à l'inspiration médiévale.  

Mais ce qui frappa le plus les deux explorateurs, pourtant habitués à la découverte de tels lieux, était inimaginable : les rues grouillaient de vie. Des centaines d'individus déambulait dans cette cité légendaire, riant, chantant, se bousculant. Des véhicules inconnus constitués de rouages, et qui semblaient fonctionner à la vapeur, slalomaient entre les nombreux arbres qui poussaient dans la ville.  

- Je t'avais dit qu'ils te ramèneraient chez toi.  

Tina et Johnny se retournèrent. Armelle se tenait un peu en hauteur et les dévisageaient avec un sourire de satisfaction. Mais les explorateurs ne s'attendaient à retrouver celui qui avait parlé et se trouvait aux côtés de la "noyée", une main protectrice sur son épaule.  

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Les Flims Plalstique présentent  

"The Argonauts and the Lost City of Kêr-Is"  

Un film de Virginia Horn (Projet Oracle)  

Sur une musique d'Abella Leitch (Scary Night 2)  

Avec  

Savannah Dallas (Boadicée) dans le rôle de Tina Montgomery  

Konrad Hamilton (PNJ) dans le rôle de Johnny Copperfield  

Héfaistos Czinka (Le Procès du singe) dans le rôle d' Horace/Gradlon  

et  

Amiya Tagore (Doc Bridget à la Découverte de L'Intraterre) dans le rôle d' Armelle/Dahut