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Les Flims Plalstique présente
Le Renne des Neiges

La neige éblouissante recouvrait les arbres qui s’en délestaient parfois en remuant les branches au gré du vent. Les amas neigeux tombaient sur le sol dans un soufflement qui brisait à peine le silence. Un troupeau de rennes se déplaçaient entre les rochers avec précaution et patience car les plus jeunes du groupe découvraient avec enthousiasme les joies de la neige. Le plus petit d’entre eux avait tendance à s’éloigner des adultes pour poursuivre un oiseau ou simplement courir dans la poudreuse. Une femelle, probablement sa mère, se retourna et l’appela d’une voix ferme.  

- Dolph ! Reviens par ici !  

Le jeune renne leva une oreille mais décida qu’il n’était pas encore temps d’obéir. Une odeur inconnue et exotique l’attirait davantage à l’écart du troupeau. Dolph était animé par l’esprit d’aventure et de découverte. Il aperçut un petit rongeur qui se glissait sous un arbuste. Il le poursuivit sans se questionner.  

 

À peine avait-il contourné le buisson qu’une masse imposante et puissante lui sauta dessus. Il se mit à bramer de peur puis de désespoir quand il fut maitrisé par l’ennemi qui se tenait sur seulement deux pattes. Celui-ci attacha Dolph à une corde et afficha un visage réjoui. Un cri dans son dos le fit sursauter. L'homme se retourna et aperçut un renne adulte, un peu plus loin. Le braconnier haussa les épaules et attrapa son fusil. Il tira un coup de feu dans la direction de l’animal qui disparut sans demander son reste. Dolph regarda tristement sa mère qui s’enfuyait.  

 

~~~~~~~ LE RENNE DES NEIGES ~~~~~~~  

 

Sept ans plus tard  

 

https://www.youtube.com/watch?v=_CI-0E_jses  

 

La Nouvelle-Orléans s’activait en cette fin de mois de décembre. Les habitants de la ville s’affairaient de tous les côtés pour préparer leur réveillon de Noël et même si, comme chaque hiver, la neige avait été remplacée par un soleil radieux, les enfants ne pouvaient plus tenir à attendre le passage de Santa Claus. Pour patienter, les plus jeunes d’entre eux s’étaient donnés le mot : ils se rendaient sur la place de Town Hall afin de voir les lutins (les enfants savaient très bien que ce n’étaient pas les vrais ; ceux-ci étaient bien trop occupés à cette période de l’année) et surtout le renne de Santa Claus.  

 

Dolph (voix de Steve Damian) avait bien grandi et il n’avait gardé aucun souvenir de sa capture. Depuis toujours, selon lui, il vivait dans une ferme à la campagne. Et tous les hivers, on l’emmenait en ville pour rencontrer des enfants turbulents qui semblaient l’aimer beaucoup. Dolph aimait être un peu la vedette de Noël. Il se pavanait derrière la barrière de l’enclos qu’on avait installée rien que pour lui. Il lui arrivait même de se laisser caresser par ceux qui avaient eu la gentillesse de lui donner un morceau de pain.  

 

Le soir tomba rapidement et la place devint déserte presque aussitôt. Dolph ne fut pas fâché de retrouver un peu de calme. Il se dirigea vers son abri pour y manger un peu de foin. Un cri strident le fit sursauter et il trébucha sur une botte de foin avant de chuter piteusement sur le sol. Malgré la pénombre, le renne aperçut une petite silhouette familière qui l’invectivait en remuant le poing dans sa direction.  

- Hey ! Tu pourrais faire attention ! Tu m’as encore marché sur la queue ! Regarde ! Elle est toute plate, maintenant !  

Dolph se releva péniblement et dévisagea son ami Raoul le castor (voix de Lukas Hart) avec un petit sourire en coin.  

- Elle était déjà plate. C’est même comme ça qu’on te reconnait.  

Pour toute réponse, le rongeur grommela dans sa barbe. Dolph, qui s’éloignait déjà, ne put s’empêcher de sourire. Il l’aimait bien, Raoul. Derrière son aspect grognon se cachait un ami fidèle et bien plus fragile qui ne le laissait paraître. Et surtout, il était d’un immense réconfort quand le renne se sentait terriblement seul. Aussi loin que remontait ses souvenirs, Dolph n’avait jamais connu la compagnie d’un semblable. Même s’il appréciait son existence à la Nouvelle-Orléans, l’animal savait très bien que sa vraie vie n’était pas ici.  

 

Le jour de Noël arriva. Depuis quelques années déjà, Dolph était capable de prévoir son déroulement à la minute près. Les enfants absents dans la matinée puis leur arrivée déferlante dans l’après-midi avec des cerceaux, des cerfs-volants ou des avions entre les mains. Et généralement, personne ne prêtait attention au pauvre renne. Pourtant, cette fois-ci, un petit garçon aux cheveux roux s’approcha pour tenter de toucher le ruminant. Bien heureux qu’on lui accorde un peu d’attention, Dolph s’approcha pour se laisser caresser le nez. Mais très vite un autre enfant débarqua au pas de course.  

- Hey ! Viens voir le chien que Gus a eu !  

- Attends, il est gentil…  

- Laisse tomber, c’est même pas un vrai renne de Santa Claus. Mon papa il m’a dit que les rennes, ça vivait dans le grand Nord. En Alaska.  

Le plus petit haussa les épaules et accepta de suivre son aîné. Dolph se retrouva à nouveau seul, observant au loin les enfants qui jouaient gaiement. Mais son esprit était déjà accaparé par une nouvelle idée qui venait d’y germer.  

 

Le soir même, Dolph attendit la pénombre totale et il s’approcha du portillon. Très adroitement, à l’aide de son sabot, il déverrouilla le cadenas. La petite voix de Raoul se fit entendre dans son dos.  

- Mais qu’est-ce que tu fais ?  

- Je m’en vais. Je rentre chez moi.  

- Mais c’est ici chez toi !  

- Je me rends en Alaska, Raoul. Retrouver les miens.  

Le rongeur se mit à balbutier. Dolph lui en avait fait voir de toutes les couleurs au cours de ces dernières années, mais il ne s’était jamais attendu à ça.  

- C’est à des milliers de kilomètres ! Tu n’y arriveras jamais !  

Le renne leva les yeux au ciel.  

- Raoul… On est en 1933 ! Les moyens de transport ont fait des progrès considérables !  

- Non. Je refuse catégoriquement de te laisser partir seul. En revanche… je veux bien t’accompagner !  

Dolph éclata de rire.  

- Toi ! Mais… tu es trop petit ! Et qu’iras-tu faire en Alaska ?  

- Oh, je m’arrêterais aux Grands Lacs. Maman me disait toujours qu’on avait de la famille, là-bas.  

Le renne marqua une pause, sembla réfléchir profondément puis, d’un coup sec, poussa le portillon qui s’ouvrit sur l’obscurité extérieure.  

- Alors ? Qu’est-ce qu’on attend pour prendre la route ?  

 

https://www.youtube.com/watch?v=2jsSlFYt-zs  

 

Les deux amis partirent à toutes pattes à travers les rues de la ville et Dolph avait bien du mal à suivre le rythme imposé par Raoul qui semblait davantage enthousiaste que lui. Hormis quelques poivrots qui jurèrent de ne plus jamais boire, ils ne croisèrent personne.  

 

Le soleil se leva sur le petit chemin de campagne qu’arpentait le renne. Il marchait lentement et un gros coup de fatigue le tenaillait depuis quelques heures. Sur son dos, Raoul ronflait bruyamment. Dolph se mit à pester avec violence.  

- C’est pas vrai ! À ce rythme, on ne sera même pas sorti de la Louisiane avant le printemps !  

Le rongeur se redressa prestement.  

- Hein ? Quoi ? C’quoi ce bruit ?  

- C’EST MOI CE BRUIT ! J’EN PEUX PLUS, JE…  

- Tu veux bien te taire ! Y’a pas que toi sur Terre. T’entends pas ? Écoute…  

Le renne dressa l’oreille. Au loin, il perçut un sifflement suraigu puis un rythme mécanique et régulier.  

- Qu’est-ce que…  

- Un train ! C’est un train, Dolph ! Il s’approche et il va dans la même direction que nous !  

- Mais… je…  

- C’est droit devant ! Faut pas louper cette chance ! Allez, hue !  

Malgré son corps endolori, le renne démarra en trombe, se promettant mentalement de faire payer le « hue » à son auteur dès que possible.  

 

Très vite, la locomotive fumante fut en vue. Elle semblait transpercer un champ de blé comme une paire de ciseau coupait du tissu. Dolph continua sa course pour longer la voix ferrée. Il fut rapidement rejoint par les premiers wagons qui le doublaient peu à peu.  

- T’ARRÊTE PAS, DOLPH !  

Raoul sauta dans un wagon et pendant une fraction de seconde, le renne crut que son ami l’avait abandonné à son sort. Mais le castor réapparut très vite avec une corde qu’il lança dans sa direction. Avec grande difficulté, et au prix d’un effort surhumain (ou plutôt surrénal), Dolph parvint à se hisser dans le wagon. Les deux compagnons reprirent leurs souffles avant d’éclater de rire.  

Raoul jeta un dernier coup d’œil au paysage avant de refermer la large porte coulissante en bois.  

- Ça, c’est la vie, mon pote.  

Et les gloussements firent leur retour.  

- J’peux savoir ce qui vous fait autant rire ?  

Une voix féminine (Marie-Lucie Dufosser) les fit sursauter.  

 

https://www.youtube.com/watch?v=NPHvwLIX8XY  

 

Dolph s’approcha courageusement alors que Raoul s’était caché entre ses pattes, en tremblant comme une feuille. Les quelques rayons de lumière qui s’infiltraient entre les planches de la cloison du wagon éclairèrent faiblement la silhouette d’un animal roulé en boule. Celle-ci, puisqu’il s’agissait vraisemblablement d’une femelle, arborait un épais pelage noir et blanc.  

- Salut, j’m’appelle Dolph. Et toi ?  

L’animal inconnu hésita une seconde. Il émanait de son regard une tristesse infinie.  

- Je m’appelle Lina.  

- Toi aussi tu rentres chez toi ?  

Lina haussa les épaules.  

- Au contraire. On m’a enlevé. J’ai pris le bateau pendant des mois. J’ai croisé des sales types plus répugnants les uns que les autres. Et dernièrement j’ai appris qu’on me transférait au zoo de Chicago. J’vais passer ma vie dans une cage. Superbe perspective d’avenir, non ?  

Dolph émit un rire un peu gêné. Lui avait vécu dans un enclos pendant des années sans vraiment s’en plaindre. Il s’approcha davantage en plissant les yeux pour scruter Lina.  

- Mais tu es quoi comme animal, au juste… Un… un zèbre ?  

Lina ouvrit grand la bouche et éclata de rire à son tour. Raoul donna une puissante claque sur le derrière du renne et se mit à le disputer en remuant ses petits bras dans tous les sens.  

- C’est pas vrai ! Tu fais exprès ou quoi ? Tu vois bien que c’est un panda !  

Le castor s’approcha, visiblement plus effrayé du tout, et attrapa la patte de Lina.  

- Madame, je m’appelle Raoul, pour vous servir. Et excusez mon ami. Il est un peu nigaud mais c’est un bon gars.  

Lina gloussa et Dolph rit aussi, mais un peu jaune.  

Le voyage s’en trouva bien plus agréable pour tout le monde. Les trois animaux apprirent à mieux se connaître et à s’apprécier. Dolph et Raoul profitèrent en outre des rations de nourritures que l’on prodiguait au panda, en prenant bien soin de se dissimuler quand un humain pénétrait dans le wagon.  

 

Au bout de quelques jours, le castor entrouvrit la porte et jeta un œil à l’extérieur.  

- Les copains, j’crois bien que Chicago est en vue. C’est ici que nos chemins se séparent.  

Devant le visage larmoyant de Lina, Dolph eut une idée de génie.  

- Hey ! Et pourquoi tu ne viendrais pas avec nous ? Après tout, tu n’as plus rien à perdre si j’ai bien compris.  

- Un panda ? En Alaska ?  

- Bah quoi ? T’es une sorte d’ours, non ? Rejoins-nous !  

Pour toute réponse, Lina souleva sa patte arrière gauche au bout de laquelle pendait une chaîne accrochée solidement au sol du wagon. Dolph pesta.  

- Rah, j’avais oublié.  

Il s’approcha.  

- Montre voir.  

Raoul bomba le torse.  

- Aucune serrure ne résiste à mon copain.  

- Ouais ben pour celle-là, c’est pas gagné. Va me falloir du temps.  

- On entre en gare, Dolph ! C’est maintenant ou jamais !  

Et le renne manipula le cadenas qui maintenait son amie attachée. Tout à coup, dans un sursaut terrible, le train marqua son arrêt. Un sifflement se fit entendre. Lina fut prise de panique.  

- Oh non ! Ils viennent me chercher !  

Dolph s’impatientait. Son impuissance face au verrou le rendait fou de rage.  

- Raaah ! Faut qu’j’y arrive ! Raoul, fais-nous gagner du temps !  

N’écoutant que son courage, le castor bondit hors du wagon. Des hurlements se firent entendre. Dolph souffla un grand cou.  

- Bon. Alors c’est un barillet n°4 en acier renforcé. Le point de rupture devrait donc se trouver au troisième cran de…  

Dehors, les humains semblaient se rapprocher malgré la panique créée par Raoul. Au bout du rouleau, le renne se mit alors à crier en direction de Lina.  

- Recule !  

Il posa le cadenas sur le sol et il lui donna un violent coup de sabot. Le métal explosa en morceaux et le panda fut enfin libéré. Les deux amis prirent la poudre d’escampette par la porte opposée. Ils furent rapidement rejoints par Raoul qui s’était glissé sous le wagon.  

 

https://www.youtube.com/watch?v=O8hqGu-leFc  

 

La nuit venait de tomber sur la ville. Son immensité et la hauteur de ses bâtiments, qui n’étaient en rien comparable à ceux de la Nouvelle-Orléans, terrorisaient les trois animaux qui s’étaient dissimulés dans une ruelle. Cachés entre des poubelles, Dolph, Lina et Raoul se réconfortèrent comme ils pouvaient en se promettant que dès le lendemain ils partiraient à la recherche des Grands Lacs.  

Soudain, des dizaines de lueurs jaunes apparurent dans la ruelle. Celles-ci se rapprochaient d’eux dans l’obscurité.  

- Des loups !  

À nouveau, Raoul se planqua sous le renne. La lune, en s’extirpant d’un nuage, éclaira la scène. Ce n’étaient pas des loups mais une armée de chiens : des pitbulls, des bergers allemands, des bouledogues, … Ceux-ci n’avaient pas l’air commode. Le chef d’entre eux, un grand doberman avec un œil en moins, s’adressa aux trois étrangers.  

- Vous êtes ici sur notre territoire. Sans notre autorisation.  

Dolph répondit d’un ton diplomate, en tentant de cacher sa peur.  

- Très bien. Nous allons partir. Pas la peine de se fâcher pour si peu.  

- Trop tard. Le mal est fait. Vous allez devoir payer votre contribution. Pour notre protection.  

- Vous payer ? Mais comment ?  

- Des croquettes suffiront.  

Les autres chiens se mirent à ricaner.  

- Des croquettes ? On n’a pas de croquettes ! Et vous voulez nous protéger de qui ?  

Le doberman ne répondit pas. Il s’approcha un peu plus et la dizaine de sbires en fit autant. Tout à coup, comme si un signal invisible avait retenti, les chiens passèrent à l’attaque. Dolph se campa sur ses pattes et baissa sa tête afin d’offrir ses bois à ceux qui voulaient le mordre. Lina lança des coups de griffe et Raoul grimpa sur la poubelle la plus haute afin de jeter des ordures sur les assaillants. Le combat fut rude et long. Le renne parvint à renverser plusieurs ennemis et ceux-ci s’enfuirent dans des cris de douleur. Finalement il ne resta que le doberman. Lina lui lança un regard de défi.  

- Tes amis t’ont abandonné. Tu devrais aller voir ailleurs, toi aussi.  

- Personne ne donne d’ordre à Al Cabot !  

Et le chien sauta à la gorge du renne qui ne put esquiver cette attaque surprise. Dolph sentit une vive douleur qui le tenaillait alors que le doberman restait accroché à son cou, la mâchoire solidement verrouillée. Celui-ci ne réagissait pas aux coups donnés par Lina.  

- Alors Al ? T’as un p’tit creux ?  

Une petite ombre sautillante fit son apparition dans la ruelle. Une chatte (voix de Margot Edwards) au pelage blanc, au regard malicieux et à la queue tordue s’approcha du petit groupe. Elle s’adressait directement au chien.  

- Je veux pas t’inquiéter, Al, mais y’a la bande de Toby Face qui rapplique. Et autant dire qu’ils vont bien se marrer à te voir comme ça, avant de t’faire la peau.  

Le doberman lâcha précautionneusement la gorge du renne et aboya sur la nouvelle venue.  

- On réglera ça plus tard, Missy Nessy !  

Lina se précipita pour constater avec soulagement qu’aucune blessure n’était visible. Le chien recula avant de disparaître dans la nuit. Dolph s’empressa de remercier la féline.  

- Je te dois la vie. Comment te prouver ma reconnaissance ?  

- En vous barrant de cette ville. Y'a des avis de recherche collés de partout, pour le panda. Et Chicago n’est pas fait pour les voyageurs.  

- Nous allons vers le Nord. Au-delà des Grands Lacs.  

- Alors je vais vous accompagner. Je connais la personne qui pourrait vous faire traverser.  

- Tu… tu quitterais la ville, toi aussi ?  

- Y’a un caniche qui a placé un contrat sur ma tête. Je crois qu’il serait préférable que je change un peu d’air, pendant quelques temps.  

Dolph et Lina s’échangèrent un sourire entendu, tout heureux de cette aide providentielle. Quant à Raoul, il fixait leur nouvelle alliée avec les yeux de l’amour. Des cœurs bondissaient littéralement de ses yeux. Ainsi, oubliant qu’il faisait piteusement le mort quelques secondes auparavant, le castor rattrapa le petit groupe en bombant le torse.  

 

https://www.youtube.com/watch?v=DnEw6YjmJGM  

 

 

 

 

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Les Flims Plalstique présentent  

"Le Renne des Neiges"  

 

Un film d' Erik Isham (Los dos hermanos)  

Sur une musique de Bernie Julyan (The Boat Race)  

 

Avec  

Steve Damian (Marigold's Mansion) dans le rôle de Dolph le renne  

Lukas Hart (Urban Outlaws) dans le rôle de Raoul le castor  

Marie-Lucie Dufosser (Des Rêves de Candeur) dans le rôle de Lina le panda  

Margot Edwards (Le Prince) dans le rôle de Missy Nessy la chatte

Scénario : (1 commentaire)
une série B d'animation (Big Band) de Erik Isham

Steve Damian

Marie-Lucie Dufosser

Lukas Hart

Margot Edwards
Musique par Bernie Julyan
Sorti le 21 décembre 2035 (Semaine 1616)
Entrées : 15 955 756
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