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Les Flims Plalstique présente
Bienvenue chez les Clutterson

( CONCOURS CROSSOVER 2034 - SÉLECTION OFFICIELLE )  

 

Mr Stinson (Bob Peck) se mit à souffler bruyamment. D’une main, il tournait nonchalamment les pages d’un épais dossier rangé dans une pochette marron clair. Le tic-tac de l’horloge résonnait dans le petit bureau aux murs d’un blanc jaunâtre. Dans un coin, gisait une plante verte en plastique qui représentait la seule touche de fantaisie et de couleur de la pièce. Stinson se gratta le crâne, qu’il avait plutôt dégarni, ce qui lui donna une allure un peu ridicule. En face de lui, le jeune garçon (Gregory Rencoin) vautré sur une chaise métallique leva un sourcil interloqué à la vue du fonctionnaire qui avait l’air totalement paumé. Mais contre toute attente, l’homme reposa les documents et, tout en croisant les mains, leva les yeux vers le garçon.  

- Bien. J’avais la désagréable impression que nous nous voyions de plus en plus souvent. J’en ai désormais la certitude. Mr et Mrs Callaghan m’ont transmis leur rapport. Ils évoquent un comportement non adapté et des interactions sociales primitives.  

Il marqua une pause et fixa le garçon qui s’affala davantage, les mains dans les poches de son survêtement.  

- Je te traduis ces paroles trop aimables : tu as foutu un bordel pas possible et Mr Callaghan m’a clairement fait comprendre qu’il ne voulait plus accueillir de gamins comme toi pendant un bon bout de temps.  

- Il s’est surtout rendu compte qu’il était payé une misère…  

- Ne sois pas insolent, Aaron. Et ce n’est pas une paie mais une compensation financière pour les frais d’entretien. Tu auras tenu 21 jours, chez les Callaghan. Et la fois d’avant ? 49 jours chez les Jones…  

- Je me faisais harceler par leur connard de fils.  

- Et encore avant ? 63 jours chez les Garrison…  

- C’est pas ma faute ! Ils étaient complètement tarés ! Le type sortait la nuit en slip pour traquer les chiens du quartier avec un lance-pierre !  

- Alors, je remonte davantage ? La famille Stuart ? Les Donnelly ? Les Baxter-Chamberlain ? Ou encore la famille Lozano ? Ça te plaît tant que ça, le foyer ? Tu as bientôt quatorze ans, il va falloir te responsabiliser… Tu n'as plus personne sur qui compter. Hormis moi, pour l'instant.  

Le regard d’Aaron chercha la fenêtre pour s’échapper un peu à l’évocation de ces souvenirs douloureux. Mais il se heurta à des stores vénitiens en métal et poussiéreux. Oui, il était seul depuis la mort de ses parents. C'est à dire depuis toujours. Il n'avait plus aucun souvenir d'eux, même pas une photo. Il n'avait jamais compris pourquoi aucun membre de sa famille ne l'avait recueilli... Stinson avait beau être un sacré trou du cul, il n’avait pas tort. Aaron avait même compris récemment qu’il sabordait volontairement toutes ces tentatives de placement en famille d’accueil. Il n’était pas sûr d’en comprendre la raison car il était en revanche certain de ne pas apprécier ses séjours au foyer. Les autres gars étaient généralement plus âgés que lui et Aaron souffrait de leurs brimades. Du coup, il s’était endurci et renfermé sur lui-même encore davantage. Ce qui rendait son adaptation à la vie de famille encore plus difficile. Un vrai cercle vicieux. Qui prendrait fin où et quand ?  

- Même si je sais par avance que je vais le regretter, j’ai une opportunité de te laisser une chance. Une dernière chance. Qu’en dis-tu ?  

 

 

*** BIENVENUE CHEZ LES CLUTTERSON ***  

 

https://www.youtube.com/watch?v=_AoQHE7PJ_E  

 

La vieille Ford de Stinson bondissait sur les nids de poule de la route 368 qui montait dans les hauteurs de la banlieue d’Allentown, Pennsylvanie. La tête posée tristement contre la vitre passager, Aaron contemplait le soleil qui se couchait derrière la ville en contrebas. Ainsi, la nuit était noire lorsque le fonctionnaire stoppa sa voiture devant une maison qui aurait été tout à fait banale si elle n’avait pas fièrement arboré une façade jaune que les phares de la Ford éclairèrent pendant quelques secondes. Stinson se dirigea vers la porte d’entrée alors qu’Aaron attrapa le gros sac de sport qui lui faisait office de valise et qui ne contenait que quelques vêtements. La porte de la maison s’ouvrit sur le large sourire d'un homme d’une quarantaine d’années (Chris Heath). Stinson le salua avec sa vois lasse habituelle.  

- Mr Clutterson.  

- Stinson ! Content de vous voir !  

- Je vous présente Aaron qui va venir vivre chez vous quelques temps.  

Le garçon remarqua que Mr Stinson insista sur les derniers mots, comme s’il savait que ça n’allait pas durer longtemps. Pourtant, ce fut en direction de Mr Clutterson que le fonctionnaire lança un regard de méfiance. La porte s’ouvrit en grand et une femme (Tracy Barron) s’approcha de l’homme, tout en lui posant délicatement une main sur l’épaule. Elle lança un regard à Aaron, un regard qui le décontenança tant il semblait doux.  

- Bonjour Aaron. Bienvenue chez les Clutterson. Je m’appelle Barbara. Et lui, c’est Paul. Je vais te montrer ta chambre, il est déjà tard. Notre fille Jessie est couchée.  

Sans un mot pour celui qui l’avait mené en ces lieux, le garçon suivit docilement la maîtresse de maison à l’étage. Elle buta sur la dernière marche mais se rattrapa habilement à la rampe.  

- C’est cette porte. N’hésite pas à me dire si tu as besoin de quelque chose.  

Aaron bafouilla quelques remerciements et se dirigea vers sa chambre alors que Barbara redescendait les escaliers. En bas, Mr Clutterson demandait des nouvelles d’un certain Oliver. Alors qu’il posait la main sur la poignée de la porte, Aaron tourna la tête et distingua une silhouette dans le long couloir. Une vieille femme (Adrienne Fishburne), un bougeoir à la main, errait dans le corridor. Elle lui lança un regard vitreux avant de rebrousser chemin en titubant.  

 

Quand il ouvrit les yeux, Aaron se mit à hurler et tomba lourdement de son lit. La raison en était simple : Paul Clutterson le fixait, son visage à seulement quelques centimètres du sien. Avec toujours ce sourire un peu idiot.  

- Ouais je sais, il est tôt Aaron. Ouais je sais, on est dimanche. Mais tu viens avec nous, on passe tous la journée dans la forêt de Cunningwood.  

- Pourquoi faire ?  

Paul leva les yeux au ciel, avant de se retourner pour quitter la chambre.  

- Enfin, Aaron, c’est évident… On va jouer aux cow-boys…  

 

La famille Clutterson possédait un minivan et Aaron se blottit à l’arrière, maudissant Stinson qui l’avait encore envoyé dans une famille de dingos. À l’avant, Barbara et Paul semblait de très bonne humeur et chantaient des airs country, un chapeau de cow-boy sur la tête. Derrière eux, une ado d’environ seize ou dix-sept ans (Jocelyn Wieczorek) et au look plus Marilyn Manson que Buffalo Bill somnolait avec des écouteurs dans les oreilles. Aaron et elle s’était à peine échangé un regard. Enfin, la grand-mère était également du voyage. Elle fut beaucoup plus bavarde que la veille et elle apprit au nouveau venu qu’elle se nommait Suzy et était la mère de Barbara. Elle avait emménagé dans la grande maison jaune pour veiller sur sa fille. Le trajet ne fut pas trop long et toute la petite famille débarqua sur un grand pré qui bordait une jolie rivière. Paul gara le van sous un arbre et demanda à Aaron de lui donner un coup de main pour décharger le coffre et notamment une immense toile de tente.  

- D’habitude, ce sont plutôt les indiens qui ont des tipis. Mais je n’étais pas suffisamment motivé pour construire un fort.  

- Mais… pourquoi vous faites tout ça ?  

- Et bien, parce que c’est amusant, je suppose. Tu ne trouves pas ?  

 

Pour la famille Clutterson, la journée fut très agréable. Le soleil de ce début de printemps était au rendez-vous. Barbara et Paul courraient de tous côtés, avec des pistolets en plastique, puis ils se cachaient et feignaient d’attaquer les autres ou bien disparaissaient pendant dans la forêt pendant de longues minutes. Suzy resta assise sur un rocher près du feu qui servit à cuire la viande du pique-nique et semblait apprécier les jeux du couple, même si elle n’y participait pas vraiment. Jessie restait un peu en retrait également. Mais elle observait ses parents avec une tendresse particulière. En voyant Aaron qui ne savait plus où se mettre et qui se sentait en total décalage, elle se rapprocha un peu de lui.  

- Pose pas de questions. Je te conseille juste d’entrer dans le jeu, sinon ça risque d’être pénible. Celui d’avant, Oliver, n’a pas supporté. Ça s’est pas bien passé.  

Aaron se contenta d’attendre la fin de la journée avec impatience. Le foyer lui manquait presque. Mais malgré l’absurdité de la situation, Aaron fut fasciné par le rire de Barbara. La mère de Jessie rayonnait d’ondes positives : elle s’esclaffait dès qu’elle trébuchait et roulait dans l’herbe. Il n’avait jamais rien entendu de tel. Et il sentit son cœur qui se réveillait dans sa poitrine.  

 

Dès le lendemain, Aaron eut droit à son premier jour d’école. « Premier » n’était peut-être pas le bon terme, sachant qu’il se rendait dans son quatrième lycée de l’année. Son seizième établissement scolaire en tout. Du coup, cela faisait longtemps qu’il ne faisait plus l’effort de sociabiliser avec les crétins qui venaient lui parler. Il aurait tout autant pu se coller un badge sur le front avec écrit « Je ne fais que passer, oubliez-moi ». Au détour d’un couloir, il aperçut Jessie qui récupérait des livres dans son casier. Il s’arrêta, préférant éviter de la croiser et d’avoir à lui dire quelque banalité gênante. Supporter les tarés à la maison était une chose, à l’école c’en était une autre. Ainsi, il l’observa et attendit qu’elle décampe. Un grand type s’approcha d’elle et se mit à la coller. Aaron remarqua immédiatement que la jeune fille ne semblait pas apprécier sa compagnie. Le gars s’en rendit compte également et devint très insistant. Il la saisit au poignet d’un ton menaçant. Aaron leva les yeux au ciel et préféra rebrousser chemin.  

 

Le soir, sous prétexte de faire ses devoirs, le garçon s’enferma dans sa chambre. Pourtant, un léger toc-toc vint résonner à sa porte. C’était Suzy qui lui demandait un coup de main pour déplacer un meuble, sa broche favorite ayant roulée dessous. La grand-mère ne lui avait rien fait de mal et Aaron ne trouva aucune raison de se défiler. En entrant dans la chambre de la vieille dame, le garçon fut stupéfait par la décoration chargée et baroque de la pièce. Les souvenirs de toute une vie devaient se trouver dans ces vingt mètres carré. Des photos par million ornaient les murs et des bibelots en provenance des quatre coins du monde prenaient la poussière sur des étagères. Aaron s’approcha de la fenêtre pour observer une sorte de serre qui avait attiré son regard. Sous la coupelle en verre, cinq longues tiges montaient vers le ciel. Le jeune garçon resta bouche bée en reconnaissant la forme des feuilles. Dans le foyer, c’était le genre de chose qui circulait. Il se mit à balbutier.  

- C’est… c’est…  

- De la marijuana ? Tout à fait. J’ai une petite retraite. Faut bien se faire un peu d’argent de poche. Le p'tit vieux d'en face a du mal à supporter sa femme. Il m'achète presque tout mon stock.  

Suzy ouvrit un tiroir et sortit un petit rouleau de papier.  

- Je t’en aurais bien proposé un, mais je crains que ça ne te fasse plus de mal que de bien. Tu m’as l’air déjà bien triste.  

- Mais… Il faut cacher tout ça ! Ils vont s’en apercevoir !  

- Qui ? Barbara et Paul ?  

Elle éclata de rire.  

- Non seulement, ils sont au courant, mais en plus ils en consomment. Enfin… surtout Paul, depuis quelques temps.  

Le jeune garçon remarqua que les yeux de la vieille femme se mettaient à rougir et à briller.  

 

Aaron comprit très vite que chaque jour, ou presque, Paul organisait de nouvelles activités plus débiles les unes que les autres. C’était visiblement un rituel et sa femme partageait cet enthousiasme. Jessie et Suzy n’émettaient jamais d’objection. Et Aaron resta ainsi en retrait lorsqu’ils partirent pêcher du saumon en pleine nuit, lorsqu’ils organisèrent une partie de bowling dans le salon avec des vases en porcelaine, quand ils voulurent visiter un parc d’attraction abandonné mais qu’ils ne le trouvèrent jamais, ou encore lorsque Paul voulut monter une expédition pour aller lécher la Liberty Bell, exposée à Allentown.  

 

Un soir, alors qu’Aaron bouquinait tranquillement sur son lit, un énorme cri retentit dans la maison. Il se précipita dans le couloir et tomba sur Jessie qui lui lança un petit sourire.  

- C’est mon père. Ce soir, c’est la soirée opéra. Tu vas comprendre ta souffrance.  

En effet, le garçon entendit Paul qui se mettait à chanter pour sa femme à la manière d’un ténor. C’était parfaitement ridicule et quand Barbara se mit à lui répondre avec des cris suraigus sur la mélodie de La Flûte Enchantée, Aaron éclata de rire. Jessie sourit à son tour.  

- Peut-être que ce soir, tu pourrais participer un peu ?  

 

La soirée fut épique, à plus d’un titre. Aaron descendit timidement les escaliers et Paul lui expliqua, toujours en braillant d’une voix grave, qu’il était désormais interdit de parler. Aaron hésita une seconde et lâcha un petit « Ok » chantonné. Le regard de Paul s’illumina et il repartit en direction de la cuisine en remuant théâtralement les bras, sous les rires de sa femme. Le repas était uniquement composé de mets italiens et, bien que bruyant, eut lieu dans la bonne humeur. Même Suzy joua le jeu en sortant des noms d’oiseaux en chantonnant lorsqu’elle renversa son tiramisu, sur un air de Verdi. Lorsque le téléphone sonna, Paul attrapa le combiné et beugla le « allo » le plus retentissant jamais entendu. Son visage se ferma immédiatement et il se mit alors à parler à nouveau d’une voix normale.  

- Oui. Oui oui. Oui, tout va bien. Très bien. D’accord. Bonne soirée, Mr Stinson.  

Il raccrocha et un long silence suivit. Tout à coup, Barbara éclata de rire et toute la famille fit de même.  

 

Les semaines passèrent. Aaron avait déjà tenu plus longtemps qu’avec les Callaghan, les Jones ou même les Lozano. Même au lycée, le garçon commençait à se faire quelques copains. Il était assis à la cafétéria en train de raconter une blague sexuelle apprise au foyer lorsqu’il aperçut, quelques tables plus loin, Jessie qui mangeait seule. Il eut un pincement au cœur en se rendant compte que cette fille était encore plus refermée sur elle-même que lui. Le grand type vint s’asseoir à côté d’elle. Elle lui lança un regard mauvais mais encore une fois, il se mit à poser ses pattes là où il n’aurait pas dû.  

- Fous-moi la paix, Stan ! J’ai pas envie, j’t’ai déjà dit !  

- Allez, j’suis sûr que t’es une vraie chaudasse, comme toutes les filles qui s’habillent en noir. Allez, laisse-toi f…  

- Hey. Elle t’a dit de lui foutre la paix, ducon.  

Stan se retourna et se releva. Il dévisagea avec un grand sourire l’avorton qui avait osé lui parler ainsi et qui faisait facilement une tête de moins que lui.  

 

Jessie et Aaron descendirent du bus et marchèrent ensemble jusqu’à la maison, ce qu’ils évitaient de faire habituellement. Le garçon arborait un beau cocard sur la joue droite et la jeune fille n’arrêtait pas de le remercier d'avoir cassé le nez de ce lourdeau de Stan. Mais celle-ci stoppa sa marche quand elle aperçut une ambulance garée devant chez elle. Elle se mit alors à sprinter et Aaron eut du mal à suivre le rythme. Une fois dans la maison, les deux jeunes gens tombèrent sur Paul qui attrapa immédiatement sa fille dans les bras.  

- Ça va, ça va, tout va bien. Juste un malaise. Elle est dans sa chambre, elle se repose. Tu peux aller la voir.  

Jessie monta les escaliers et y croisa deux ambulanciers qui redescendaient. Ils saluèrent Paul et quittèrent la maison. Aaron restait interloqué. Devant son air ahuri, Paul lui désigna le canapé. Ils s’assirent.  

- Barbara est malade.  

- Malade ? Comment ça ?  

- Le nom exact, c’est « myopathie de Duchenne ». Ça s’est déclaré il y a quelques années. En gros, ses muscles faiblissent et elle perd, peu à peu, sa motricité. Viendra le moment où elle ne pourra plus marcher, où elle ne pourra plus saisir le moindre objet.  

Paul s’exprimait avec une certaine assurance, comme si c’était la centième fois qu’il expliquait la maladie de sa femme. Pourtant Aaron distingua dans sa voix une douleur immense qu’il n’avait encore jamais détectée jusque là.  

- Il lui est arrivé quoi, aujourd’hui ?  

- Un malaise cardiaque. Elle a perdu connaissance. Et ouais… le cœur est un putain de muscle.  

- Ça veut dire que…  

- Oui. Ça arrivera un jour. Je ne sais pas quand, mais ça arrivera.  

Instantanément, les pièces du puzzle se rassemblèrent dans l’esprit d’Aaron. Les trébuchements de Barbara, la tristesse chronique de Jessie et les jeux loufoques de Paul qui voulait que, pour sa femme, chaque jour soit encore plus inoubliable que le précédent. Car ils craignaient tous que ce fut le dernier pour elle.  

 

****  

 

D’un air las, Gregory Stinson boucla sa valise. Le coup de fil de la dernière fois avait été la goutte d’eau. Il savait depuis longtemps que les Clutterson avaient un grain et le témoignage d’Oliver, leur précédent pensionnaire, avait été clair. En tant que responsable des familles d’accueil du secteur, il ne pouvait rien laisser au hasard. Ainsi il avait décidé, en accord avec le règlement qu’il chérissait tant, de passer le week-end dans la maison des Clutterson. Il se ferait sa propre opinion.  

 

Mr Stinson ignorait l’état de santé de Barbara Clutterson. Il ignorait également qu’Aaron reprenait goût à la vie. Mais il ignorait surtout qu’ils prévoyaient tous de se faire une virée à Las Vegas, au mépris total du règlement qui leur interdisait de sortir Aaron de l’État de Pennsylvanie…  

 

 

 

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Les Films Plalstique présentent  

"Bienvenue chez les Clutterson"  

 

Un film de Gillian Cmiral (Le Tumulte et le Sang)  

Sur une musique de Stefanie Kinworthy (Deux Reines)  

Et une idée originale de Pitbull  

 

Avec  

Chris Heath (Le territoire des dragons) dans le rôle de Paul Clutterson  

Tracy Barron (All Apologies) dans le rôle de Barbara Clutterson  

Gregory Rencoin (Nicéphore Arbogast et la Horde automate) dans le rôle d' Aaron  

Jocelyn Wieczorek (Morpheus - Les Enfants de la Forêt Lumineuse) dans le rôle de Jessie Clutterson  

Adrienne Fishburne (Mrs. Turnipfield) dans le rôle de Suzy  

 

et pour la première fois à l'écran  

Bob Peck dans le rôle de Mr Stinson

Scénario : (1 commentaire)
une série A sentimentale (Une famille formidable...ment timbrée) de Gillian Cmiral

Chris Heath

Tracy Barron

Gregory Rencoin

Jocelyn Wieczorek
Avec la participation exceptionnelle de Bob Peck, Adrienne Fishburne
Musique par Stefanie Kinworthy
Sorti le 12 août 2034 (Semaine 1545)
Entrées : 22 321 710
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