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Les Flims Plalstique présente
Le Ninja de Brooklyn veut faire la guerre à l'amour

 

Brooklyn (revoir Le Ninja de Brooklyn) – Metropolitan Detention Center – 1978  

 

La cour de la prison fédérale, nichée au milieu des immeubles résidentiels du quartier de Brooklyn, n’était pas surpeuplée en ce début d’hiver. Les quelques détenus qui avaient osé braver le froid de la neige qui jonchait le sol ne restaient pas très longtemps à l’extérieur. Juste histoire de respirer un peu l’air frais de la mégalopole américaine et ils rentraient vite au chaud. Pourtant, sous les yeux attentifs des gardes postés dans les miradors, un prisonnier restait dans la cour depuis près de deux heures. Emmitouflé dans sa combinaison orange, et le visage camouflé par sa capuche, l’homme courrait le long des murs qui le fermait du monde extérieur. Les gardes et autres détenus qui le voyaient passer à proximité pouvait entendre un léger grognement.  

-Jvaisortirélebuter… Jvaisortirélebuter… Jvaisortirélebuter… Jvaisortirélebuter…  

Le prisonnier faisait preuve d’une grande force de caractère car cela faisait plusieurs mois déjà qu’il répétait ce petit rituel. La psychologue de l’hôpital avait estimé que le détenu canalisait son agressivité en se donnant un but : prévoir la mort violente de celui qui l’avait envoyé entre ces murs.  

 

Une sirène retentit. Il était temps de retourner en cellule. Docilement, l’homme stoppa sa course et respira un grand coup. Un nuage blanc de vapeur s’extirpa de sa bouche ouverte. Guidé par des surveillants lourdement armé, le détenu rejoignit sa cellule dans le département haute sécurité. Celle-ci était fermée par une large vitre pare-balles plutôt que de vulgaires barreaux. Car l’occupant des lieux n’était pas n’importe quel prisonnier. Il s’approcha de la plaque de métal vissée contre le mur et qui lui interdisait l’accès à la lumière du jour. Retirant sa capuche, il devina le reflet d’un visage déterminé et morose à la fois. Depuis son arrivée, l’homme (Matthew Sorensen) qui se faisait appeler par le sobriquet de Baron du Bronx (revoir Le Ninja de Brooklyn fait la sourde oreille) fomentait sa vengeance envers le justicier qui l’avait stoppé dans son élan de conquête du monde. Les grilles qui fermaient le couloir se baissèrent brutalement et le Baron retrouva sa solitude habituelle. Lentement, il s’assit sur la couchette et se prit la tête entre les mains.  

 

Une explosion phénoménale retentit à l’extérieur, suivie immédiatement par le vrombissement d’un rotor d’hélicoptère. Puis ce furent des détonations qui résonnèrent dans l’enceinte du pénitencier. Le Baron du Bronx les entendait qui se rapprochaient de plus en plus. En levant les yeux, il se rendit compte avec stupéfaction que le couloir, derrière la vitre étanche, se remplissait d’un petit brouillard rose de plus en plus opaque. La panique se mit à gagner le Baron qui comprit qu’il était le but de toute cette manœuvre. Il recula contre le mur du fond alors qu’une ombre armée d’un lance-grenades s’approchait de la vitre. Celle-ci déverrouilla la porte blindée et pénétra dans la cellule. Le prisonnier présenta ses poings tel un boxeur, ne pouvant cacher des tremblements qui agitaient son corps entier.  

- JE VENDRAI CHÈREMENT MA PEAU !  

L’inconnue (Geneva Backhouse) retira le masque à gaz qui lui cachait le visage.  

- Monsieur le Baron, nous sommes venus vous chercher. Un grand danger menace la ville, vous seul pouvez nous aider.  

- Qui ça, nous ?  

Pour toute réponse, une silhouette familière fit son entrée dans la cellule, également équipé d’un masque à gaz. Les yeux du Baron du Bronx s’exorbitèrent.  

- TOI !!!  

Le Ninja de Brooklyn (Lukas Hart) fit un mouvement de recul et dégaina un katana dans la direction de son plus grand ennemi qui abandonna l'idée d'étrangler celui qui hantait ses pensées depuis trop longtemps.  

- Eh ouais mon pote. J’ai une épée, maintenant.  

- Bon sang Marcus ! Range ça tout de suite ! Tu vas encore te blesser !  

D’un signe de main, Geneva força le Ninja à s'exécuter. Puis elle se retourna vers le Baron qui avait le front barré de veines bleuâtres qui battaient la mesure. Elle lui tendit un autre masque de protection.  

- Si vous voulez nous suivre, il va falloir enfiler ça. Ce brouillard est très toxique.  

L’homme hésita une seconde avant d’attraper l’objet qu’il plaça sur sa figure. Il passa devant le Ninja sans lui accorder le moindre regard mais il lui glissa un petit mot amical.  

- Tourne-moi le dos une seule fois, et tu comprendras ta douleur.  

Connaissant les propriétés du LoveSmoke rose, le Ninja trembla d’effroi.  

 

 

 

---- LE NINJA DE BROOKLYN FAIT LA GUERRE À L’AMOUR ----  

 

 

Brooklyn – Quartier de Paxton Heights – Quelques heures plus tôt  

 

https://www.youtube.com/watch?v=6Z66wVo7uNw  

 

Chemise jaune ouverte sur un torse imberbe, la démarche décontractée avec roulement des épaules inclus, Marcus White (Lukas Hart) déambulait dans son territoire tel un coq au milieu de sa basse-cour. Et pourtant, personne ou presque ne savait qui il était réellement. Aucune de ces minettes qu’il croisait en bombant le torse ne pouvait se douter que derrière ces lunettes noires de beau gosse se cachait le célèbre Ninja de Brooklyn qui avait enfin réussi à devenir le héros qu’il avait toujours cherché être. Le terrible combat contre Miss Liberty qui avait eu lieu au sommet de la Statue de la Liberté sous un terrible ouragan qui se déchaînait alors sur New York et relayé en direct par les chaînes de télévision (revoir Le Ninja de Brooklyn est à louer) avait fait du Ninja le héros officiel de la mégalopole américaine. Pour Halloween, les gamins avaient troqué leurs costumes de Spiderman ou de Richard Nixon contre une panoplie du Ninja de Brooklyn.  

 

Le jeune homme, après un dernier clin d’œil envoyé à une jeune femme portant un veston pailleté multicolore, poussa la porte d’une boutique de chaussures. Il expliqua à la vendeuse venue à sa rencontre qu’il cherchait une paire de souliers discrets et passe-partout. En toute logique, celle-ci le guida vers de magnifiques mocassins Nebuloni en suédine bleu ciel avec effet boule à facette. Marcus saisit les godasses s’assit sur un pouf vert pomme et les enfila.  

À l’extérieur, les piétons commençaient à se comporter étrangement : ils se dévisageaient les uns les autres au lieu de s’ignorer superbement comme le voulait la coutume urbaine. Loin de détecter ce remue-ménage, Marcus se leva et s’approcha du miroir. La vendeuse se prit la tête à deux mains en lançant un « Ooooh ! Elles vous vont drôlement bien... » un peu faux mais très commerçant. Le jeune homme allait répondre avec fierté quand un énorme bruit résonna à l’extérieur. Se retournant, ils aperçurent une femme d’une quarantaine d’années qui s’était visiblement mangée la vitrine du magasin. Elle entra et s’effondra sur le sol.  

- Dehors… Dehors… C’est…  

Elle eut de la peine à reprendre son souffle. Et quand elle leva les yeux, elle croisa ceux de Marcus. Celui-ci observait le manège qui avait lieu dans la rue. Des groupes couraient de tous les côtés, se poursuivant et cherchant à s’agripper. Alors qu’une certaine panique commençait à le saisir, Marcus ne se rendit pas compte que la femme s’approchait de lui dans son dos. Tout à coup elle lui sauta dessus et tenta de lui arracher les vêtements.  

- JE TE VEUX MON SALAUD !  

Marcus eut bien du mal à se défaire de son étreinte et sans l’aide providentielle de la vendeuse, dieu seul sait ce qui se serait passé. Il réussit à faire un pas en arrière et quand la femme en transe bondit à nouveau sur lui, il la reçut d’un terrible coup de poing dans la mâchoire qui l’envoya au tapis.  

- Je savais que je faisais de l’effet aux femmes, mais à ce point là… Ça dépasse tout entendement.  

- Là ! Attention !  

La jeune vendeuse lui désigna la porte de la boutique qui était prise d’assaut par tout un groupe de jeunes femmes totalement hors-de-contrôle. Elles hurlaient et s’arrachaient mutuellement leurs vêtements. Certaines s’embrassaient à pleine bouche. Marcus hésita une seconde devant ce spectacle inouï. S’il devait mourir ainsi, peut-être qu’il devait songer que la vie ne lui offrirait pas deux fois une occasion aussi merveilleuse de quitter ce monde. Mais il était trop courageux pour se laisser abandonner ainsi à la tentation… ou trop lâche pour penser à mourir. Il attrapa la vendeuse et la lança sur le groupe de jeunes femmes qui venaient de pénétrer dans le magasin et qui se ruaient dans sa direction en renversant sans vergogne les bottines et les espadrilles, telle une horde de zombies assoiffés de chair humaine. Elles piétinèrent la pauvre commerçante mais Marcus avait déjà profité de cette seconde de répit pour se réfugier dans l’arrière-boutique. Une petite lucarne lui permit de gagner la cour de l’immeuble et il put rejoindre l’escalier métallique de secours. Alors qu’il grimpait les marches quatre à quatre, les cris des femelles en chaleur se faisaient de plus en plus lointains.  

 

Le souffle court, Marcus débarqua sur le toit de l’immeuble. Il se rapprocha du parapet et se pencha pour tâcher de comprendre le pourquoi du comment. Mais il n’aperçut qu’un épais brouillard rose bonbon dans lequel la rue avait disparu. À n’en pas douter, cette brume artificielle était la raison du comportement brutal des passants. En observant les alentours, Marcus se rendit compte que la fumée rosâtre s’extirpait d’un immeuble de briques rouges, quelques pâtés de maisons plus loin.  

- Ça ! C’est une mission pour moi !  

Et fièrement, il bomba le torse, les poings serrés sur les hanches. Puis, se rendant compte que personne n’était présent pour l’admirer, il relâcha ses muscles et se vouta légèrement.  

 

- On y est, c'est ici !  

Sugar Belly (Geneva Backhouse) avait réussi à se procurer un plan des égouts qui restait l'un des seuls endroits non contaminé par le nuage rose. La jeune femme, alliée du Ninja depuis toujours, avait accepté de le suivre dans cette nouvelle aventure, craignant à juste titre que Marcus soit en contact avec cette fumée toxique. Déjà qu'il était lourd au quotidien, elle avait réellement peur qu'il perde toute inhibition. Toutefois, elle ne put s'empêcher d'éclater de rire quand elle le vit escalader le mur pour atteindre la trappe qui donnait accès à l'immeuble repéré plus tôt.  

- Faudra m'expliquer comment tu fais pour te faire appeler Ninja. Sérieux Marcus... On dirait un chat coincé dans un arbre... Faut que j'appelle les pompiers ?  

Le Ninja était en position de grand écart la tête au niveau de ses fesses. Il était visiblement coincé.  

- Viens plutôt me donner un coup de main, je crois que je vais craquer mon costume et... ARRÊTE DE TE MARRER ! CES MOCASSINS VALENT SUPER CHER !  

 

Ils arrivèrent au sous-sol et parvinrent très vite à un parking souterrain. Entre les Ford Mustang et les Aston Martin V8, on pouvait apercevoir un van Volkswagen qui, malgré la froideur des néons, affichait des couleurs fluorescentes et des motifs psychédéliques. Haussant les épaules, Marcus et Sugar continuèrent leur avancée. Tout à coup, de grands spots projetèrent une grande lumière dans leur direction, allongeant leurs ombres à l’infini derrière eux. Passant devant les sources lumineuses, les deux justiciers comprirent qu'un comité d’accueil s’approchait à grand pas. Ils se mirent sur leurs gardes alors que des types s’approchaient de tous côtés. En voyant leur allure, Marcus ne put s’empêcher de pouffer de rire. Les hommes portaient presque tous des cheveux longs avec des bandeaux dans les cheveux, des chemises à fleurs et des barbes qui descendaient très bas (revoir Marigold's Mansion). Sans cacher son ironie, le Ninja pointa son index et son majeur vers le haut.  

- Peace, les mecs. J’viens vous porter la bonne parole.  

Pour toute réponse, il reçut une décharge électrique suffisamment importante pour lui faire perdre connaissance.  

 

À son réveil, Marcus comprit qu’il se trouvait dans une cage en compagnie de Sugar qui observait des personnes s’affairer dans ce qui ressemblait à un laboratoire secret.  

- Qgzess hiss pass ?  

- Belle performance. De mieux en mieux. Pendant que tu te noyais dans ton vomi, ils nous ont traînés ici.  

- Oh non ! Pas ça !  

Avec horreur, Marcus détailla son costume effectivement immaculé de gerbe. L’odeur lui monta aux narines et il se retourna pour se vider l’estomac, à nouveau. Les râles sonores attirèrent l’attention des personnes présentes.  

- Ah ! Le fameux Ninja de Brooklyn ! J’avoue que je suis presque déçu de voir qu’il n’est pas très solide…  

Ces mots furent prononcés par une charmante jeune femme (Laura Liden) qui portait des vêtements bariolés et des lunettes rondes et fumées. Sugar leva les yeux au ciel.  

- Oh non… Pas des hippies, ça craint, on est plus dans les années 60 !  

Marcus recouvra suffisamment ses esprits pour invectiver celle qui les avait capturés.  

- Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?  

Avec douceur, la jeune femme lui répondit d’une voix posée.  

- Je suis Loveleï, prêtresse de l’amour que je répands dans la ville.  

- L’amour ? Vous plaisantez ? J’ai été littéralement attaqué par des filles hors-de-contrôle !  

- Oui bon, les dosages ne sont pas encore complètement au point. Nous ne sommes qu’au stade Alpha. Mais quand le lovesmoke sera…  

- Le ? Quoi ? pardon ?  

- Le lovesmoke. C’est le nuage que vous avez très certainement aperçu et qui…  

- Vous avez trouvé le nom toute seule ?  

- Eh bien non, j’ai recruté une équipe marketing. La couleur, notamment, permet de rendre le produit moins agressif et nous…  

Marcus serra des dents, malgré les restes de son dernier repas qui gisait encore entre ses incisives.  

- J’vais vous éliminer.  

- Mais heu, non, pourquoi ?  

- Votre arme diabolique va mener ce monde à sa ruine. Je ne vous laisserai pas faire.  

Toujours aussi calmement, Loveleï leva une main en signe de paix.  

- Je crois que nous nous sommes mal compris. Je ne suis pas une… une méchante. Je veux faire le bien. Je veux seulement la paix sur Terre entre les peuples.  

- Vous m’écœurez.  

- Attendez, je vais vous faire une démonstration. Chakra, ouvre cette porte. Ce sont nos hôtes, pas nos prisonniers.  

Un type asiatique s’approcha avec méfiance et déverrouilla la cage. Marcus remarqua avec envie que l’homme portait un sabre à la ceinture. Néanmoins, il garda toute son attention pour Loveleï qui avait saisi un lance-grenades.  

- Ne vous méprenez pas. Je ne chercherai jamais à répandre la souffrance et la destruction autour de moi. Voyez plutôt.  

Un *pouf* étouffé se fit entendre et une capsule jaillit du canon de l’arme pour venir exploser à la figure d’un jeune laborantin qui ne s’attendait pas à un tel assaut. Son visage fut immédiatement caché par un petit nuage rose. L’homme toussa un peu. Marcus serra les poings.  

- Vous… vous êtes un monstre.  

La fumée se dissipa rapidement et le jeune garçon resta immobile quelques secondes. Puis il tourna la tête de tous côtés et finit par s’approcher d’un grand type qui portait une chemise ouverte sur un torse velu (revoir El Santo contre Dr. Fu Manchu). Le bonhomme fit un pas en arrière, visiblement mal à l’aise.  

- Oh non. Pas moi…  

Mais le laborantin continuait d’avancer dans sa direction, murmurant des mots d’amour en direction du grand gaillard qui ne cachait plus sa panique.  

- Mmmh… Mon grand nounours… J’ai envie de te croquer les fesses…  

Loveleï cacha également sa gêne avec difficulté.  

- Oui bon, je vous ai dit qu’il y a des réglages à faire. Heureusement, ces effets sont passagers. Chakra ! Emmène-le ailleurs et…  

- MAINTENANT MARCUS !  

Surprenant tout le monde, Sugar Belly bondit sur Loveleï et lui arracha le lance-grenades des mains. D’une balayette, elle fit chuter la jeune femme au sol avant de tirer en rafale sur tous les hommes présents dans la pièce.  

- VITE ! ON SE CASSE !  

Le Ninja mit quelques secondes à réagir, encore sous le choc de l’horrible scène qui venait de se dérouler sous ses yeux. Il secoua la tête.  

- Heu… Ouais ouais ! Sur le toit ! J’ai vu un hélico !  

Et les deux héros quittèrent les lieux après que Marcus ait pris le soin de subtiliser le katana à Chakra qui se frottait vigoureusement à une porte. Toujours au sol, Loreleï tendit la main avec désespoir (revoir Les Dix Commandements).  

- Mais arrêtez-les ! Il faut que l’amour gagne contre la haine ! Je ne veux de mal à personne bande de cons !  

 

 

 

 

 

 

 

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Les Flims Plalstique présentent  

"Le Ninja de Brooklyn veut faire la guerre à l'amour"  

 

Un film d' Esteban Del Rincòn (Le Ninja de Brooklyn est à louer)  

Sur une musique de Sharon Ireland (Les rizières de feu et de sang)  

 

Avec  

Lukas Hart (Zero : Bloodline) dans le rôle de Marcus White/Ninja de Brooklyn  

Laura Liden (Quand Robinson crut Zoé) dans le rôle de Loveleï  

Matthew Sorensen (Business with Dead People) dans le rôle du Baron du Bronx  

et  

Geneva Backhouse (Blood(y) Brother) dans le rôle de Sugar Belly

Scénario : (1 commentaire)
une série B d'action (Katana Marrant) de Esteban Del Rincòn

Lukas Hart

Laura Liden

Matthew Sorensen

Geneva Backhouse
Musique par Sharon Ireland
Sorti le 13 septembre 2036 (Semaine 1654)
Entrées : 20 687 910
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