Le Professeur Drummond (Stephanie Reviglio) est zoobiologiste spécialisée dans le monde des mammifères. Travaillant en étroite collaboration avec des universités, laboratoires et associations écologistes, elle revient à Toronto après un cycle de conférences exténuant en Europe.

A son retour, elle trouve dans son courrier une lettre émanant d'un laboratoire de zoologie de Vancouver. Un de leurs correspondants des Coast Mountains, un certain Barnabé Brevil (Jason Molchany) a trouvé dans son secteur de recherche des cadavres d'animaux porteurs de blessures non répertoriées : il pourrait s'agir de l'acte d'un homme autant que d'un ours ou d'un cerf...
Devant le ridicule de la chose, Drummond laisse le courrier sur la table, se promettant d'appeler ses confrères pour leur conseiller de renvoyer ce trappeur un peu trop porté sur la bouteille.

Quelques jours plus tard, elle appelle Vancouver : leur courrier a déjà 3 mois, la supercherie se sera éventée d'elle-même. A l'autre bout du fil, son correspondant lui annonce que Brevil leur a envoyé différents cadavres, que la "créature" se rapprocherait des zones habitées et que oui, quelque chose cloche.
Ainsi, on se donnerait beaucoup de mal pour un canular : un homme-animal... Pure légende urbaine. Excédée, elle décide de faire un saut sur place, histoire de dénoncer l'arnaque.

Wildlife Park de Vancouver, 48h00 plus tard : griffures, dentitions, profondeurs des blessures... Rien ne concorde avec ce que la morphobiologie connaît ; soit c'est une nouvelle espèce (ce qui semble catégoriquement réfuté par les études les plus pointues sur le sujet), soit c'est une chimère inventée de toute pièce par l'homme - qui d'autre ?
Drummond pourrait en rester là (voilà quelque chose qui pourrait faire l'objet d'un bon papier auprès de l'Institut) si ses collègues n'étaient pas allés déterré des dossiers similaires (avec coupures de presse à la clé) classés "sans suite" remontant aux années 30... Un prédateur qui aurait disparu depuis 70 ans ferait ainsi son retour ?!?
Piqués par la curiosité, des membres du Wildlife Park ont décidé de rejoindre Brevil sur place, sur les plus hauts plateaux de la chaîne montagneuse.

Drummond décide de les accompagner - si elle penche toujours pour la supercherie, elle n'est pas pour autant celle qui raterait une découverte. Même si elle ne croit en rien aux spéculations de ses camarades, plutôt excités par la chose, elle se dit que s'il y avait 0,01% de chance que ce phénomène existe, alors elle serait là pour l'observer. De près.

Juste avant de partir, elle se rend sur le site de la Grande Bibliothèque afin de consulter quelques articles de la presse des années 30. Elle tombe sur une notule anonyme référençant des incidents similaires dans les années 1860-65, 70 ans auparavant. L'article n'en dit pas plus, sinon qu'il laisse entendre - à demi-mot - que l'affaire aurait déjà eu lieu, qu'elle mêlerait vieilles légendes indiennes, actes de cannibalisme et déité paganiste et qu'il aurait été malvenu d'en parler à l'époque... (Script original)