Assommée par les médicaments, Elena se laissait traîner par deux hommes dans le couloir sombre de l'hôpital psychiatrique où elle était enfermée et torturée depuis plusieurs jours. Vêtue d'une simple blouse d'hôpital à l'hygiène aproximative, elle portait sur le visage la marque de coups violents et répétés, résultats du douloureux interrogatoire qu'elle avait subi depuis sa capture. Ses pieds nus touchant à peine le sol, elle ne ressentait plus rien, et n'espérait plus que de voir enfin ce cauchemar toucher à sa fin.  

Tandis qu'elle remontait la piste d'un chef mafieux qui serait l'un des trois dirigeants de la "Trinité", une association de criminels internationale dont on ignorait quels étaient les trois chefs, elle était tombée dans un piège et avait été emmenée dans cet hôpital ukrainien, à l'abris de tout pour être interrogée sur les éléments qu'elle avait pu fournir à ses contacts, et sur l'identité de ces contacts. La jeune femme n'avait cependant rien lâché, malgré tous les sévices qu'elle avait du endurer. Pour tenir bon, elle avait du passer outre la douleur physique et psychologique, à tel point qu'elle avait en quelque sorte quitté son corps. Tandis qu'on la traînait vers ce bloc opératoire, elle avait l'impression de planer au-dessus d'elle-même, telle une âme en peine qui ne parvenait pas à se détacher définitivement de son enveloppe corporelle tant que celui-ci n'avait pas poussé son dernier souffle de vie.  

Mais à présent, elle savait que tout cela allait bientôt être terminé. Les hommes qui la détenaient pratiquaient le trafic d'organe à travers le monde, et elle devinait qu'ils allaient profiter de la situation pour prélever chez elle ce qui pouvait encore l'être, pour être vendu à prix d'or. Ainsi ils allaient se débarasser d'elle, et en tirer par ailleurs un profit. Elle savait que son organisation ne ferait rien pour la sortir de là, aussi elle prenait ça pour une libération. Elle avait si mal qu'elle doutait qu'un quelconque organe chez elle soit encore en état de fonctionner correctement, mais cela ne la préoccupait plus à présent. Tout ce qui comptait pour elle était d'en finir avec tout ça.  

Les deux hommes passèrent la porte battante d'une salle d'opération, puis la posèrent sur la table sur laquelle ils la ligotèrent. Lorsque la porte s'ouvrit de nouveau, pour laisser entrer le médecin qui allait pratiquer l'opération, Elena puisa dans ses dernières forces pour tourner la tête sur le côté et fixer le regard de ce dernier. La lueur qu'elle y aperçut lui procura un frisson qui remonta le long de son échine. A cet instant, elle craignit que le pire pour elle n'était peut-être pas encore arrivé.  

Se glissant dans le conduit d'aération en suivant les instructions de sa coéquipière, Caterina (Jessica Foster) avançait sur le ventre dans l'étroit passage en comptant les secondes. "Plus vite !" lui soufflait Yên (Courteney Campbell-Seasong) à l'oreille. "Ils sont en train de la ligoter sur la table." Caterina savait que le temps lui était compté. Lorsque leur coéquipière avait disparue au cours de leur mission, leur communication avait été coupée et Elena n'avait pu leur donner aucun élément pour la retrouver. Elles avaient mis plusieurs jours à retrouver sa trace, et avaient craint qu'il ne soit déjà trop tard. Elle et Yên avaient du mettre en place un plan en urgence pour libérer leur co-équipière, sans aucun renforts du MR-4. Cat n'avait pas informée Amanda Clarke de cette mission, sachant que celle-ci désaprouverait cette tentative de sauvetage. Car les risques étaient trop grands qu'elle se fasse à son tour capturer par ces ennemis.  

Aussi Caterina savait qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur. Seule au milieu de cet hôpital psychiatrique, elle était l'unique espoir de survie de son amie, mais risquait de se retrouver elle aussi sur une table d'opération si jamais elle se faisait à son tour piéger. Et si jamais cela arrivait, ni l'une ni l'autre ne pourrait alors compter sur l'aide de leur agence pour les sortir de cette situation. Suivant les indications de sa collègue qui avait piraté le système de sécurité de l'hôpital, elle parvint enfin à la grille par laquelle elle pu se glisser dans une cellule capitonée se trouvant non loin de la salle d'opération. Yên lui confirma que la caméra de la pièce avait été mise hors service. Les images que les agents de sécurité allaient y voir bouclaient, sans qu'ils ne s'en rendent compte.  

A l'aide du matériel qu'elle transportait sur elle, Caterina démonta doucement la grille et posa le pied à terre silencieusement. Dans son oreillette, elle entendait la voix de Yên qui tremblait de plus en plus. Les choses devaient commencer à mal tourner pour Elena. Caterina ne pouvait pas abandonner là l'ancienne agent russe qu'elle avait convaincu de la rejoindre au MR-4. A l'époque, Elena Sakarov (Anna Vodianova) venait de démissionner des Services Secrets Russes, lorsque ceux-ci lui avaient interdit de poursuivre l'homme qui était responsable de la mort d'une amie à elle *. Elle avait alors claqué la porte, assouvi sa vengeance personnelle, et décidé ensuite de tirer un trait sur tout ça. Jusqu'à ce que Caterina la contacte et lui propose d'intégrer son équipe au sein du MR-4. Les deux femmes s'étaient connues lors d'une précédente mission que Cat avait menée pour l'agence. Elena s'était laissée convaincre de rejoindre cette entité secrète réunissant des agents du monde entier. A présent, Caterina se sentait responsable de son équipe, et n'acceptait pas d'abandonner ainsi l'une d'entre elles.  

Yên déverrouilla la cellule dans laquelle se trouvait Cat, permettant ainsi à celle-ci de rejoindre le couloir au bout duquel se trouvait la salle d'opération. Sur son écran, l'informaticienne suivait à la fois l'avancée de sa co-équipière, ainsi que ce qui se passait dans le bloc. Sur la table, Elena se débattait inutilement, par instinc de survie. Muni d'un scalpel, le médecin commença à faire une entaille au niveau du rein droit de la jeune femme, sans même l'avoir anesthésiée, lorsque la porte du bloc claqua dans son dos. Il eut à peine le temps de se retourner et d'apercevoir les deux hommes qui surveillaient la porte, allongés au sol, avant de s'écrouler à son tour, une balle en plein front.  

Caterina se jeta sur le côté pour échapper aux tirs des hommes armés qui se trouvaient aux quatre coins de la pièce. Dans le couloir, elle était parvenue à se débarasser facilement des deux vigiles à l'aide de son pistolet muni d'un silencieux, mais prise pas le temps, elle n'avait pas pu faire autrement qu'en agissant en force pour entrer dans le bloc. A présent, une nuée de tirs allaient dans sa direction. L'espionne fit basculer d'un mouvement brusque un chariot de métal sur lequel trônaient différents ustensils d'opération qui tombèrent au sol dans un vacarme métalique, et se jeta derrière celui-ci pour se protéger des tirs. L'alerte n'allait sans doute pas tarder à être donnée, bien que Yên soit parvenue à pirater la caméra du bloc opératoire, car si le pistolet de Cat était muni d'un silencieux, ce n'était pas le cas des pistolets mitrailleurs de ses adversaires.  

Pendant que Caterina tentaient d'abattre ses opposants, Yên s'affairaient depuis son ordinateur à ralentir l'avancée d'autres hommes en verrouillant les portes sur leur passage. L'échange de tirs ne dura pas plus d'une minute, mais en parut bien plus aux espionnes pour qui chaque seconde comptait à présent. Après plusieurs tirs, les trois hommes tombèrent à leur tour au sol, et Caterina fila droit vers la table pour décrocher Elena de celle-ci sans perdre de temps. Mais sa co-équipière ne pouvait plus tenir sur ses jambes. Aussi Cat dut la porter, ce qui l'empêchait de pouvoir tenir correctement son arme en même temps. Les deux femmes arrivaient à l'autre bout du couloir lorsque Yên indiqua à la chef d'équipe que plusieurs hommes s'approchaient dans leur direction. Etant donné l'état dans lequel était Elena, il leur était impossible de s'enfuire par les conduits par lesquels Cat était arrivée. Elles n'avaient donc pas d'autre choix que passer par l'endroit d'où arrivaient leurs ennemis. Yên leur indiqua une cellule sur la droite dans laquelle elles pouvaient sa cacher. Dès qu'elles y furent entrée, la hackeuse verrouilla la cellule par sécurité.  

Le groupe d'homme passa devant la porte sans se soucier des cellules qui étaient verrouillées, ne vérifiant que celles qui étaient ouvertes, puis ils s'engoufrèrent dans le bloc opératoire. Sans perdre un instant, Yên déverrouilla la cellule où se trouvaient ses co-équipières qui en profitèrent pour s'éclypser. Elle leur indiqua alors le chemin à suivre pour rejoindre la sortie, leur ouvrant le passage lorsque cela leur était nécessaire, et verrouillant les portes derrière elles pour empêcher leurs ennemis de les rattrapper. Lorsqu'enfin les deux espionnes parvinrent à sortir, le fourgon dans lequel Yên les attendait arriva en trombe sur le parking de l'hôpital et s'arrêta devant elles. Les deux femmes grimpèrent alors à l'arrière et la hackeuse redémarra dans un crissement de pneus avant même que la porte de la fourgonnette ne fut refermée.  

La nuit était déjà tombée sur Séoul depuis plusieurs heures déjà. La berline noire avançait tranquillement dans la circulation nocturne, sous la lumière de la ville. A son bord, Gong Kyeong discutait au téléphone avec ses homologues, tentant de les rassurer qu'il avait la situation bien en main. La femme qui était parvenue à remonter sa piste et découvrir son nom s'était certe échappée, mais Gong leur assurait qu'il allait rapidement remettre la main sur elle et se débarasser de tous ceux qui pouvaient mettre en périle leur association.  

Chacun des trois membres dirigeant de la Trinité ignorait l'identité des deux autres. De cette manière, les membres dirigeant de leur association criminelle étaient comme des fantômes, gérant chacun sa branche. Gong gérait le trafic d'organes, un autre s'occupait du trafic de drogue, et le troisième dirigeait le trafic d'armes. A eux trois, ils avaient mis en place un système qui leur donnait un pouvoir immense sur tous les marchés criminels à travers le monde. Mais cette foutue espionne russe risquait de tout mettre en périle. Lorsque Gong raccrocha le téléphone, il était convaincu de n'avoir seulement que gagné un sursis. Il devait au plus vite retrouver la trace de cette salope pour prouver à ses homologue qu'il n'était pas un danger pour eux.  

La berline entra dans un tunnel qui passait sous la ville, lorsqu'elle fut immobilisée par une autre berline arrêtée en travers de la voie. L'un des gardes du corps de Gong sortit de la voiture et s'approcha de l'obstacle pour régler au plus vite la situation. Lorsque la vitre du côté chauffeur s'ouvrit, il ordonna à la femme asiatique qui se trouvait au volant et affichait un visage effrayé de dégager la route au plus vite. Il n'eut pas le temps de réagir lorsque sa passagère assise à côté pointa sur lui un pistolet et l'abattit d'une balle dans le front. Dès que le garde du corps s'écroula au sol, deux autres hommes sortirent de la berline de Gong tandis que son chauffeur entamait une marche arrière pour prendre la fuite avec son patron. Mais une autre voiture arriva dans son dos et lui bloque le passage, éliminant ainsi toute chance de retraite.  

De cette voiture surgit Caterina qui tira en direction des deux gardes du corps. Pris entre deux feux, entre les tirs de l'espionne italienne et de sa collègue russe, les deux hommes ne firent pas long feu. Caterina ne perdit pas un instant et fonça vers la berline de Gong dont elle sortit le chauffeur avec force. A terre, l'un des gardes du corps qui n'avait pas encore succombé tira en direction de la jeune femme qui s'en aperçut juste à temps et utilisa se protégea derrière le chauffeur qu'elle utilisa comme un bouclier humain, évitant le tir juste avant qu'Elena n'abatte définitivement le tireur. L'espionne monta alors au volant de la berline du chef mafieux, rapidement rejoint par sa co-équipière, puis les deux femmes reprirent la route, suivant Yên qui ouvrait le convoi avec l'autre voiture.  

A l'arrière du véhicule, Gong fixait la femme qui pointait sur lui son arme, s'interrogeant sur l'identité de celui pour qui elle travaillait. Etait-ce cette espionne qui avait échappé à ses hommes à l'hôpital, ou bien quelqu'un envoyé par les deux autres chefs de la Trinité qui avaient décidé de se débarasser de lui ?  

Les trois espionnes avaient quitté la ville coréenne pour rejoindre un entrepôt à plusieurs kilomètres où elles allaient procéder à l'interrogatoire de leur prisonnier. Elena avait remonté la piste de la Trinité jusqu'à Gong, et était convaincue qu'il était l'un de ses trois dirigeants, l'une des trois têtes de cette hydre qui dominait le milieu du crime à travers le monde. Ligoté sur une chaise, l'homme restait muet et lançait à chacune un regard moqueur. Il ignorait comment elles étaient arrivé à remonter sa piste, mais il savait que celle-ci allait s'arrêter là. Comment pourraient-elles lui faire avouer les noms de personnes dont il ignorait lui-même l'identité ? "Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ?" demanda Elena à Gong en serrant les poings. Ce n'était pas lui qui lui avait infligé toutes ces souffrances dans cet hôpital plusieurs jours auparavant, mais il en était le commanditaire. Aussi l'envie de lui régler son compte immédiatement la démangeait sérieusement.  

Gong lui sourit et répondit calmement. "La Trinité voit tout. Vous ignorez à qui vous vous attaquez. Je ne donne pas cher de votre peau aujourd'hui." Devant lui, les trois femmes l'écoutèrent sans réagir. Combien de fois avaient-elles déjà entendu ce type de menace ? Voyant très bien qu'elle n'en tirerait rien de plus sur place, Caterina contacta le MR-4 pour leur indiquer qu'ils détenaient Gong, et qu'il allait falloir à présent procéder au transfert. A ce moment là, les trois femmes entendirent une balle siffler et se jetèrent à terre, craignant une attaque des hommes du chef mafieux qui les avaient retrouvées et lançaient l'assaut pour le libérer. Mais aucun autre coup de feu ne suivit.  

Lorsqu'elles relevèrent la tête, ce fut pour découvrir que Gong avait été abattu d'une seule balle en pleine poitrine. Immédiatement, elles tentèrent de localiser le tireur. Yên le repéra alors dans l'entrepôt d'en face, descendant les escaliers quatre à quatre. Sans perdre un instant, les trois femmes se ruèrent vers le rez-de-chaussée pour tenter de rattrapper le tueur qui était à présent leur seule piste pour remonter l'organisation. Celui-ci avait sans aucun doute été commandité par la Trinité qui avait décidé de se débarasser de cet élément gênant qu'était devenu Gong. Lorsqu'elles mirent le pied au sol, elles aperçurent le tireur qui grimpait sur une moto pour s'enfuire. Sans perdre un instant, Yên grimpa au volant de la berline avec laquelles elles étaient venues jusque là, tandis que ses deux co-équipièrent prenaient les places passager.  

Yên était une pilote émérite, et la voiture au volant de laquelle elle se retrouvait en avait sous le capot. Mais devant elle, la moto filait également à toute allure en reprenant la direction de Séoul. Tant qu'elles étaient sur cette route, elles pouvaient sans souci maintenir la cadence et suivre le tireur, mais si elles atteignaient la ville, la moto les sèmeraient immédiatement dans la circulation. Ignorant le danger, l'espionne poussa la berline à pleine vitesse, et gagna rapidment du terrain sur la moto-cross. Ils n'étaient plus qu'à quelques kilomètres de la ville. Yên fit rugir une fois de plus le moteur et se rapprocha à nouveau de la moto. Assise sur le siège passager, Caterina passa la tête dehors et s'apprêta à tirer, lorsque le tueur jeta un regard derrière lui et pointa une arme vers la berline.  

Le pneu avant droit éclata au moment du coup de feu, et la voiture dévia de sa trajectoire. Caterina manqua alors sa cible, et rentra dans l'habitacle juste avant que le véhicule n'aille percuter un talus, arrêtant sa course de manière nette. Tandis que leur berline était hors d'état, les trois femmes observèrent alors le tireur s'enfuire sur sa moto, ou plutôt la tireuse. Car elles avaient eut le temps d'apercevoir son visage lorsqu'elle s'était retournée, la tueuse n'ayant pas pris le temps de mettre un casque avant de s'enfuire. A l'arrière de la voiture, Elena avait immédiatement reconnue celle avec qui elles venaient d'échanger des coups de feu. Elle avait déjà eut affaire à Tanya Derevko (Katia Oblomov) par le passé, lorsqu'elle travaillait pour les Services Secrets Russes. Il s'agissait d'une tueuse à gage dont la réputation n'était plus à faire.  

A Londres, Karl Ryan (Isaac Chenowith) était au téléphone avec son homologue américain. Ce dernier venait d'apprendre la mort de Gong Kyeong, un chef mafieux coréen que l'on soupçonnait à présent de faire partie de la Trinité. Selon les médias coréens, un trio de femmes l'avait enlevé, et était soupçonné de l'avoir abattu. Or si quelqu'un était parvenu à identifier l'un d'entre eux, qu'est-ce qui lui assurait qu'on ne remonterait pas jusqu'à lui également. Ce dernier souhaitait donc changer de plan, et rencontrer en personne son homologue.  

Ryan fit mine de refuser dans un premier temps, pour ne pas éveiller les soupçons de son interlocuteur, mais accepta rapidement sa proposition, qui lui allait tout à fait pour exécuter la suite de son plan. Partager le pouvoir avec deux autres hommes ne l'intéressait plus. Pour lui il était temps de prendre le contrôle total de la Trinité. Il était parvenu à identifier l'un de ses deux collègues, mais pas l'autre. Il avait alors engagé cette tueuse à gage pour s'en débarasser, et à présent il allait pouvoir fixer un rendez-vous avec le second pour le faire abattre à son tour. Très bientôt, il serait seul dans son siège, et allait pouvoir prendre le contrôle total des trafics de son organisation.  

Après avoir fixé un rendez-vous à Londres, il raccrocha le téléphone et contacta Tanya Derevko. Elle devait au plus vite le rejoindre en Angleterre pour voir les détails de son second contrat. Au prix où il la payait, elle pouvait bien rappliquer au plus vite. Mais une chose le chagrinait malgré tout dans cette histoire. Car ces trois femmes avaient un instant détenu Gong, et il craignait qu'elles ne détiennent à présent des éléments pour remonter jusqu'à lui. Après tout, malgré toutes les précautions qu'il avait pu prendre, peut-être avait-il laissé derrière lui des éléments qui avaient permis à Gong de découvrir son identité. Il y était parvenu de son côté, alors pourquoi pas lui ?  

A Séoul, Caterina, Yên et Elena tentaient de retrouver la trace de Tanya. Elle était à présent la seule qui pourrait leur permettre de remonter la piste de la Trinité. Elles devaient au plus vite découvrir où elle se rendait. Car nulle doute que la tueuse à gage allait récupérer son du, une fois son contrat rempli. Tandis que Yên tentait de retrouver sa trace sur les images des caméras de surveillance des aéroports et des gares de la ville, à l'autre bout de la planète Noah Irving (Shawn Green) embarquait dans un vol à destination de Londres. Lorsqu'il avait appris la mort de Gong, il avait deviné que son collègue en était sans doute l'instigateur, et qu'il était le prochain sur sa liste. Il avait alors convenu d'un rendez-vous avec lui, mais s'attendait à une attaque contre lui.  

La Trinité allait très bientôt disparaître, et il ne comptait pas abandonner sa place. Pour le moment l'objectif était de rejoindre Londres, mais il avait déjà mis en place un plan pour ne pas finir comme le coréen.  

* voir "Dakota Smith VII"