La nouvelle avait pris tout le monde par surprise : Diane et Christian Fontana (Barclay Salmon et Isabel Feild) divorçaient après 15 années de mariage et une vie de couple sans nuage ni soucis.

Diane et Christian étaient l’archétype du couple occidental bien dans ses baskets. Une réussite sociale et professionnelle éclatante : lui pénaliste international auprès du Tribunal de La Haye, elle artiste-peintre renommée exposée à travers les plus prestigieuses galeries. Diane avait préféré son art à la grossesse, Christian avait blindé leur contrat de mariage. Vivant tantôt ensemble, tantôt séparés, chacun dans leur loft – et c’était très bien ainsi.
C’est pourquoi l’information en avait étonné plus d’un : un couple indépendant qui s’aimait sans responsabilités ne pouvait décemment souffrir de lassitude ni du démon de Midi. Leur mariage n’était même pas une entrave : dans l’absolu chacun faisait ce qu’il désirait.

Ils avaient un peu théâtralisé leur annonce, clôturant leurs noces de cristal par un petit discours informant l’assistance de leur séparation. La sœur de Diane, Karen (Stephanie Kordic) avait cherché à en savoir plus. Karen avait toujours été du genre emmerdeuse : mère célibataire, 2 enfants à charge et au chômage, elle était l’antithèse de sa cadette – à tous les niveaux. Pour elle, la fin justifiait les moyens et la réussite flamboyante de Diane était pour elle un baume dans sa misérable vie. S’ils divorçaient, cela signifiait que le malheur qui s’abattait quotidiennement sur elle pouvait toucher Diane. Elle ne pouvait le supporter.
C’est pourquoi elle n’hésitait pas à pénétrer dans le loft de sa soeur un soir de vernissage : poubelles, répondeur, lettres, e-mails : tout passait au peigne fin.

Une recherche qui se révéla fructueuse : un message daté de quelques semaines archivé sur le répondeur explicitait peut-être les choses : « Madame Fontana. Vous n’êtes pas la seule. Vous n’avez jamais été la seule. En fait, vous avez toujours été la dernière ». La voix était celle d’une jeune femme, le numéro celui d’un portable. Le message se terminait par un rendez-vous dans une brasserie proche à une date et heure données.

Qui était cette femme ? Qu’avait-elle pu bien faire pour entrainer cette séparation, alors même que ce couple semblait à la fois libre et décomplexé ?
Se servant de la Carte Bleue de Diane, Karen décidait de faire appel aux services d'un détective privé, Marco Pasquali (Nathan Rasmuson). (Script original)