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Loupieau Production France présente
La pierre sculptée, partie IV

D'après l’œuvre de Guillaume Prévost.  

 

Sam et Lili avaient emprunté ensemble les chemins du temps. Ils s'étaient retrouvés dans un établissement thermal de l'empire romain. A Pompéi. Et le volcan grondait, les entrailles de la Terre vibraient, le ciel s'obscurcissait pour nos deux héros...  

 

Sam attrapa sa cousine par le bras et l'entraîna avec lui. Tous les deux couraient vers la pierre, ne se préoccupant pas des vociférations féroces du maître des lieux. Par chance, Sam avait pu mémoriser l'endroit où se trouvait la pierre, et il leur restait une pièce. Une seule, qui les mènerait encore dans on ne sait trop quelle époque.  

Sam tourna à l'angle d'un couloir sombre, et resta figé d'horreur. La pierre n'était plus accessible. Elle était recouverte par deux mètres d'eau. De plus, le plafond s'effondrait peu à peu...N'écoutant que son courage, Sam plongea dans l'eau tiède et entreprit de dégager la pierre. Lili le regardait faire, le visage figé. Cela faisait désormais plusieurs minutes que Sam essayait de dégager le pierre. Il était essoufflé, trempé, mais on pouvait lire dans ses yeux la féroce détermination de s'en sortir. Le volcan s'agitait de plus en plus, projetant des montagnes de pierres ponces qui retombaient sur la ville. Soudain, Sam entraîna Lili avec elle sous l'eau. Ils atteignirent la pierre, Sam plaça la pièce en son centre, et tous deux plaquèrent leurs mains sur l'ovale de pierre tiédissante. Le souffle commençait à manquer, et Sam sentait Lili qui les tirait vers le haut. Mais il n'en était pas question. La pierre les attira enfin, et tous deux furent projetés à travers les couloirs du temps.  

 

Ici, l'obscurité régnait. Pourtant, Sam entendait bien des bruits, au dehors. Il y eu un choc, de la poussière tomba alors du plafond. Un second choc, et ce fut tout un mur qui s'écroula, laissant enfin voir à Sam et Lili, toujours recroquevillée sur le sol, rendue malade par le voyage, où ils se trouvaient. Face à eux se dressaient deux grosses machines de démolitions, qui ne laissaient aucun doute aux deux enfants quand au lieu de leur présence. Ils étaient sur un chantier. Un ouvrier, le chef, visiblement, descendit de sa machine infernale et aboya sur eux :  

- Vous ne savez pas lire ? C'est un chantier, ici ! Allez, du balais !  

- Mais, monsieur, c'est notre maison, vous ne pouvez pas faire ça !  

- Je n'en ai rien à faire de détruire des maisons de pauvres. Dégagez, maintenant !  

Devant le ton autoritaire du chef de chantier, Sam et Lili obéirent à contre cœur. Ils quittèrent le chantier, laissant derrière eux la pierre sculptée qui devait les ramener...  

 

Sam et Lili déambulait désormais à travers un quartier faits d'immeuble vétustes, sans savoir toutefois ni où ni quand ils se trouvaient. Au bout de la rue, il y avait un petit jardin, délimité par une clôture de vêtements en train de sécher. Sam décida d'aller voir d'un peu plus près. Il passa sous les vêtements et s'aventura dans le jardin. La porte-fenêtre de la maison était grande ouverte ; il entra, suivi par sa cousine. Soudain, un jeune homme noir surgit et cria :  

- Ya des voleurs chez Mémé Rose ! Au voleurs !  

La Mémé Rose en question arriva, et, à ce moment là, Lili s'évanouit. Elle se réveilla un peu plus tard, allongée sur un lit de la maison. Rose se tenait face à elle, le regard bienveillant, un sourire aux lèvres.  

- Il fallait demander si vous vouliez quelque chose, les enfants. Mais bon, la ville ne fait rien pour aider les pauvres...  

L'attention de Sam fut attiré par un journal qui trainait par terre, dans un recoin sombre de la chambre. Il le ramassa. Le Chicago Defender indiquait la date du 30 juin 1932. Ils étaient à Chicago, aux États-Unis. Ce qui donnait à Sam une petite idée...  

 

- Mme Rose, vous ne sauriez pas où se trouve L’épicerie fine Faulkner, par hasard ?  

- Non mon garçon, désolé. Pourquoi ?  

- Euh...Nous avons perdu nos parents avec ma sœur, et...Ce sont les seuls membres de notre famille qu'il nous reste.  

- Je comprends. Regardes dans l'annuaire, tu trouveras peut-être ton bonheur.  

Sam feuilleta fébrilement les pages, et, par chance, il trouva ladite adresse. Il insista alors pour partir sur l'heure, et malgré les protestations de Mémé Rose, qui maintenait que Lili était encore faible, ils partirent. Lili avait compris là où voulait en venir son cousin. Il savait qu'à cette époque, son grand-père était encore à Chicago. Il ne devait pas avoir plus de 7 ans.  

 

Ils avaient parcouru, à pieds, la plupart des grands boulevards de la ville. Cicero Boulevard, ils y étaient enfin arrivé. Il ne restait plus qu'à trouver l'épicerie de leur arrières-grands-parents. Lili avait supporté cette journée tant bien que mal, mais elle faisait peine à voir. C'était comme si elle avait été vidée de toute énergie. Il faisait nuit, désormais. L'épicerie était fermée ; ils ne voulaient pas tomber nez à nez avec James, le père, qui avait mauvaise réputation. Sam se rappelait que Grand Pa' leur avait parlé d'un barreau amovible. On l'enlevait, et on pouvait rentrer dans la maison en douce. Ce barreau lui avait rendu pas mal de services...Sam réussit à retirer le barreau, et, avec Lili, ils pénétrèrent à l'intérieur. Tout de suite, des éclats de voix se firent entendre. On dirait que James était confronté à un individu peu recommandable. Il faut dire qu'Al Caponne et ses sbires régnaient sur la ville, à cette époque. L'autre type se faisait menaçant. C'est alors que Sam repéra une caisse de feu d'artifice. Il trouva aussi un petit briquet. Il mit le feu à la boîte, la balança dehors et se boucha les oreilles. Il ne vit pas l'autre type s'enfuir en courant de derrière la maison, croyant que c'était la police qui était venue le cueillir. Il avait sauvé James. Et il avait gagné sa confiance, par la même occasion. Lili, elle, ne se sentait vraiment pas mieux...  

 

La famille Faulkner avait été adorable. Ils avaient accueilli Sam et Lili à bras ouverts, après que Sam eu fait fuir le mafieux. Kate, la mère, s'était occupée de Lili comme s'il si cette dernière avait été sa propre fille. Et Donovan, leur grand-père alors âgé de 7 ans, veillait aussi sur elle, et jouait avec Sam. Malheureusement, Lili n'allait pas mieux. Elle passait ses journées à dormir, ne mangeait presque pas...Un matin, elle fut prise d'une fièvre encore plus aiguë que les autres jours. On appela un médecin. Celui-ci ignorait totalement de quel mal Lili pouvait bien souffrir, mais il n'était pas très optimiste.  

Pendant ce temps, Sam réfléchissait à la façon de retourner dans leur présent. La pierre de Chicago était inaccessible, et il n'avait pas de pièce. Soudain, la vue de St-Mary, sa ville, s'imposa à son esprit. Il y avait une pierre, là-bas. Dans la maison qui, plus tard, deviendrait la librairie de son père.  

 

Par on ne sait trop quel miracle, Lili avait fini par guérir. Bien qu'elle était encore faible et fatiguée, elle allait mieux. Sam insista alors pour partir vers St-Mary. Les Faulkner acceptèrent à contre-coeur de les laisser partir. Sam et Lili prirent le premier train à destination de la petite ville canadienne qu'il purent.  

Le voyage se passait sans accroc. Lili récupérait doucement de ces derniers jours qui l'avaient particulièrement émaillé. Sam, lui, repensait à tous ces voyages qu'il avait pu effectué dernièrement. A chaque fois, un symbole étrange en forme de U lui revenait à l'esprit...Un symbole qu'il avait déjà vu quelque part...Sur l'épaule de Rudolf, le beau-père de sa cousine. Pourtant, il n'était pas là.  

Un homme en costume blanc semblait les épier depuis le début du voyage. Il cherchait à se rapprocher d'eux...Sam entraîna Lili avec lui. L'homme ne les retrouva pas.  

Ils étaient désormais arrivé à St-Mary. Sam se précipita vers ce qui deviendrait la librairie Faulkner. Mais, à cette époque, la vieille bâtisse n'était qu'un squat occupé par des jeunes. Quand ils virent les deux nouveaux arrivants, un sourire mauvais se dessina sur leurs visages. Sam et Lili s'étaient encore mis en bien mauvaise posture...Soudain, Sam aperçu quelqu'un dans l'encadrement de la porte, derrière. L'homme au costume blanc était là.

Scénario : (2 commentaires)
une série A d'action (Fantastique) de Loloestla

Nicholas Julyan

Ezra Monet

Alan Pover

Lara John
Avec la participation exceptionnelle de Trevor Bacon, Chris Kubota
Sorti le 08 septembre 2023 (Semaine 975)
Entrées : 28 058 620
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