Gérard Cousin, le producteur ayant vendu le plus d'entrées de cinéma de toute l'histoire de Gérardmerveille, le second plus gros producteur de la ville en terme de nombre de films produits, et élu meilleur producteur aux GM Awards 2018. Un producteur qui en plus de ce prestigieux palmarès a acquis une réputation de "faiseur de talents", de "créateur de stars". Fondateur et Directeur de la société Gérard Cousin Prod, l'une des plus grandes productions de cinéma de la ville, il enchaîne les succès au box-office et a su s'entourer au fil des années d'un certain nombre d'artistes qui forment autour de lui comme une famille.  

Après avoir conquis Baltimore, il a su s'imposer à Gérardmerveille comme une figure incontournable du cinéma, un des "pilliers de l'activité cinématographique de la ville", comme on peut le lire régulièrement dans la presse. Rares sont donc les artistes qui n'ont pas au moins une fois travaillé avec Gérard Cousin. Mais à quel prix ?...  

Au fil des années, Gérard Cousin a mis en place une mécanique bien huilée pour faire de ses films des succès. Personnages, scénarii, affiches, tout est fabriqué en suivant cette mécanique, et sans jamais sortir des rangs. Car gare à celui qui osera mettre en doute la "machine" Gérard Cousin Prod ! En effet, mieux vaut bien suivre les "conseils" donnés par le producteur, mieux vaut les appliquer à la lettre, au risque de perdre totalement le contrôle de son travail, sans quoi on risque d'apprendre que la production a décidé de se séparer de vous. Car quand Gérard Cousin parle, les artistes appliquent.  

Oui, Gérard Cousin a construit autour de lui une famille d'artistes auxquels il donne sans compter, mais à la condition qu'ils lui obéissent au doigt et à l'oeil. Et Gérard Cousin a les yeux partout. Aucune production de sa société ne lui échappe. Aussi lorsqu'on sait lui donner ce qu'il demande sans rechigner, il n'hésite pas à vous le rendre, faisant de vous des stars telles que David Reyes ou plus récemment Alec Lederman. Une famille dirigée par un patriarch donc, tel un chef mafieux qui ordonne alors que les autres exécutent.  

On l'a souvent entendu critiquer ouvertement Rafael Calvet et le calvetisme, mais bien que rien ne soit affiché de la même manière, lui a créé ce qu'on pourrait nommer le Cousinisme, à tel point que les artistes qui suivent ses préceptes à la lettre finissent même par se marier entre eux, à l'image de David Reyes et son épouse, une artiste pourtant découverte par un studio concurrent mais qui rapidement l'abandonnera pour rejoindre la société de "l'ours de Gérardmerveille". Sans parler de celles qui, comme le public l'appris dans un ancien documentaire consacré à la personnalité du producteur, doivent passer par un passage forcé dans le lit du producteur pour obtenir le rôle qu'elles souhaitent.  

Sans parler des soirées organisées au Manoir Cousin, réplique exacte du Manoir Playboy, et pas uniquement pour son architecture. Car si Gérard Cousin y invite régulièrement ses plus proches amis, ce n'est pas uniquement pour échanger quelques verres. Car comme le témoigne cet ancien employé du manoir, qui préfère conserver l'anonymat, ces soirées de débauche feraient passer les images du faux documentaire "Eyes Wide Open" sorti il y a quelques années à Gérardmerveille pour un film pour enfants. Alcool, drogue et sexe y sont omniprésents. Tel un gougou, Gérard Cousin veille donc sur ses "disciples", et entretient avec eux des relations allant au delà de la simple amitié.  

Et comme dans toute famille partiarcale, les mauvais fils, ceux qui osent contredire le "Saint Père", sont tout bonnement exclus, et salis. Et pour ça, Gérard Cousin n'hésite pas à user de ses relations pour empêcher tout artiste qui l'aura fâché de faire carrière. Certains connaissent ainsi des années noires, après avoir connu le succès grâce à Gérard Cousin, et finissent par abandonner leur carrière. D'autres tiennent bon, mais rares sont ceux qui parviennent à réussir leur retour. Car Gérard Cousin tient à ce qu'on sache que quand on a connu le succès grâce à lui, on ne le connaîtra pas ailleurs après lui avoir tourné le dos.  

Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder de plus près la carrière d'artistes tels que Michel Couscous, David Reyes ou Yvan Nouzépatait, des artistes aux cachets faramineux, dont on oublie totalement aujourd'hui le fait qu'ils aient démarré leur carrière auprès d'une autre production, et qu'ils en ait connue une en dehors de celle avec Gérard Cousin. Mais en étudiant également les carrières d'artistes comme Michael Cannon, aujourd'hui Maire de Gérardmerveille, qui après des années d'étroites collaboration, a été tout bonnement rayé du carnet d'adresse du producteur pour avoir osé se dresser contre lui à des élections municipales.  

Nolan Andrews, ancien journaliste passionné d'histoire et de sociologie, est allé à la rencontre de ces artistes pour recueillir leurs témoignages à propos de leur expérience auprès de Gérard Cousin Prod, du déroulement des castings, des tournages, et des campagnes de promotion. Des témoignages saisissants, qui apportent un éclairage nouveau sur les méthodes utilisées par Gérard Cousin pour faire tourner sa société de production.  

Au risque de se voir officiellement bannie des castings de la société, la jeune actrice Kellie Courage a accepté quand à elle de participer à des castings pour des productions de Gérard Cousin Prod en portant sur elle une caméra cachée, ramenant ainsi des images qui feraient passer un casting de télé-réalité pour un entretien d'entrée au couvent. Car les casteurs de cette société n'hésitent pas à poser des questions personnelles, à tester à quel point les artistes qui se rendent à leurs castings seront prêts à s'engager avec la société, pour effectuer leur sélection.  

Nolan Andrews a de son côté recueilli le témoignage d'un ancien employé de Gérard Cousin Prod qui a préféré garder l'anonymat, et qui travailla pendant trois ans dans le service de recrutement de la société. Il expliquera comment Gérard Cousin a mis en place un système pour surveiller tout nouvel artiste découvert à Gérardmerveille, et engagé en contrat d'exclusivité avec une autre société, pour les "coincer" dès la fin de leur contrat afin de les faire entrer dans son moule, de les faire entrer dans sa "famille".  

Du premier casting au succès, et du succès au reniement, suivi de la destruction d'une carrière, découvrez donc dans ce nouveau documentaire exclusif la vérité sur Gérard Cousin et sa société de production, sur la mécanique utilisée par celle-ci pour se maintenir en tête du box-office, et forcer tous les artistes à être dans ses petits papiers. Découvrez également l'envers du décors, la face cachée de ce producteur s'affichant régulièrement dans les soirées mondaines, mais organisant chez lui des soirées bien moins flateuses pour son image.  

Car même si on sait tous très bien que l'univers des strass et des paillettes n'est pas aussi beau que le laissent paraître les images que l'on voit à la télévision, il est des sociétés où les choses sont pires encore que ce qu'on oserait imaginer...