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Drexl Production présente
48-12

*Résumé du synopsis de Garde Rapprochée, dont ce film est la suite*  

 

2944. Dix après les événements d'Eloignée, une survivante du Projet Tlaloc entreprend une vengeance meurtrière contre les responsables du génocide ayant coûté la vie à tous ses semblables. Usant de sa relation passée avec un agent du Service de Renseignements de l'Alliane, Amélia Bétany est déterminée à en finir une fois pour toute avec Galactex Corporation et sa présidente-fondatrice, Annabelle Clarence.  

 

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2945. Corridor spatial 48-12, reliant les planètes Gahlenn et Tlaloc.  

 

Un silence profond perdurait depuis déjà deux longues heures à bord du CR-75. Sven Larsen avait ordonné un silence radio complet à son équipage de fripouilles sans valeurs. Il avait besoin de concentration. Piloter un croiseur de guerre n'était pas de tout repos. Larsen avait du mal à maîtriser les commandes compliqués de ce vaisseau conçut pour les Forces d'Intervention hautement spécialisées de l'Alliance. Après six mois de pilotage intensif, de batailles spatiales explosives et d'abordages spectaculaires, le pirate ne connaissait les fonctions que du quart des boutons du vaste tableau de bord qui s'étalait devant ses yeux rougis. Poursuivit sans relâche par un vaisseau de l'Alliance beaucoup plus armé que le sien, Sven fuyait tête baissée dans l'espoir irréfléchi qu'on abandonne la chasse. Mais il y avait peu de risque que ça arrive, surtout alors que le pirate était manifestement incapable de s'écarter des corridors spatiaux balisés, et qu'il allait ainsi irrémédiablement finir par atteindre un cul de sac.  

Exténué mais tout autant déterminé à ne pas perdre son prix, Sven Larsen réfléchissait intensément à un plan de rechange. S'il était impensable d'effectuer une rotation suivit d'un tir de barrage suffisamment puissant pour forcer le vaisseau ennemi à changer sa trajectoire, il devait être possible de contourner le protocole du CR-75 et ainsi dévier lentement hors du corridor balisé, à l'insu des poursuivant, et ensuite ralentir suffisamment pour se replacer dans l'axe derrière eux, lui donnant alors l'avantage complet de la surprise.  

Légèrement optimiste devant cette idée folle, Larsen appela à lui le seul homme de son équipage capable de comprendre son raisonnement et, après lui avoir brièvement expliqué ce qu'il attendait de lui, il le dépêcha à la recherche du mécanicien de bord, seul membre de l'ancien équipage que les pirates avaient cru bon garder en vie après la prise du croiseur. Sven n'accordait pas sa confiance facilement et avait ainsi toujours refusé de faire monter le mécanicien sur le pont, de peur que celui-ci ne procède à quelques manœuvres sournoises au profit de l'Alliance. Mais l'heure était grave et des concessions s'imposait. Le mécanicien possédait les compétences pour mettre en oeuvre le plan de Larsen. Il serait d'ailleurs le seul à pouvoir piloter à distance les intercepteurs du CR-75 une fois ceux-ci équipés de transpondeurs piratés. Ainsi, Larsen pourrait dévier la trajectoire du croiseur tout en laissant croire aux chasseurs qu'il poursuivait résolument sa route. La diversion serait parfaite, mais encore fallait-il être capable d'effectuer le subterfuge sans incident, et la modification du protocole de vol du CR-75 était un exploit encore jamais réalisé dans la courte histoire de la piraterie spatiale. Larsen n'était même pas certain que la chose soit réalisable. Il n'avait jamais entendu parler d'un vaisseau naviguant à l'aveugle dans l'espace. L'idée même faisait peur aux plus aguerris des hommes...  

 

***  

 

Moi et Amélia Bétany, ma petite soeur chérie, avons navigué à l'aveugle dans l'espace bien plus longtemps que prévu avant d'atteindre notre destination. Avec les années, j'étais devenue une experte dans l'art de piloter des vaisseaux spatiaux. Il faut dire que les circonstances m'avaient forcée à la débrouillardise. Seule survivante d'un navire scientifique dont j'avais personnellement décimé l'équipage complet, j'avais dû improviser pour regagner la civilisation à partir du trou du cul de l'univers. Soixante-deux pannes moteur plus tard, j'y était arrivé, mais mon goût pour la vengeance en avait pris un sacré coup.  

Je m'étais exilée sur un caillou qui ne payait guère de mine, assez loin de Gahlenn et de Tlaloc pour que l'Alliance ne me déniche pas. En vérité, elle ne me recherchait plus. Le simple fait de reconnaître mon existence leur était apparemment insupportable et on avait ainsi rayé mon nom des registres officiels. La belle vie, relative, je l'avais mené pendant neuf ans. Sous une fausse identité, j'avais abandonné mes prétentions à la supériorité et adopté le style de vie de l'ermite moyen. Jusqu'à ce que ma soeur d'éprouvette débarque dans ma hutte, l'écume à la bouche, toutes griffes dehors, exigeant de ma personne que je l'aide à butter du méchant. C'est ainsi que je me suis retrouvée à nouveau au centre de l'attention...  

 

Nous avons mis trois mois avant d'atteindre Tlaloc par un itinéraire détourné, bravant l'inconnu et manoeuvrant dangereusement sous le nez des vaisseaux de l'Alliance qui maintenant la planète en quarantaine. C'était l'idée d'Amélia que de revenir sur cette flaque d'eau ambulante qui nous avait vu naître. Selon elle, nous avions une rébellion à organiser, un empire galactique à renverser, etc. Une salope implacable au sang froid, qu'elle était, la soeurette. Je ne partageais ni son enthousiasme morbide ni sa volonté de fer. Je lui aurais volontiers planter une lame dans la carotide s'il elle n'avait pas souffert récemment de la perte de sa gamine. Et puis elle était de la famille, et même moi n'étais pas insensible à l'amour fraternel.  

 

Sur Tlaloc, l'accueil a été froid, et humide. Comme d'habitude il pleuvait à verse sur la jeune planète. Nous sommes tombés sur un centre-ville à l'abandon, partiellement détruit par ce qui avait dû être d'horribles bombardements. C'est dans la banlieue que nous avons retrouvé l'essentiel de ce qu'il restait de population. Celle-ci vivait pauvrement mais ne manquait visiblement pas de vivres et l'électricité fonctionnait toujours. Dans sa volonté de nous éradiquer tous, l'Alliance n'avait pas épargné les gens du commun. Plusieurs milliers d'entre eux étaient morts dans ce qu'on appelait ici la Guerre d'une Génération, et la haine envers l'empire galactique était vive. Presque autant que la haine contre nous, les représentants de cette fameuse Génération. Le travail de marketing allait s'avérer compliqué pour Amélia et moi. Mais nous étions cependant capable de tout. Le Dr Clarence nous avait conçut ainsi, parfaites en tout point, l'expression ultime du génie humain. Il était temps pour l'Exécutif Bethell de retrouver sa fierté, et de faire ce qu'elle était née pour faire.  

La vieille Annabelle Clarence, notre chère mère, que nous transportions dans nos bagages, n'aurait d'autre choix que d'être fière de notre oeuvre...  

 

***  

 

En orbite au-dessus de Gahlenn, sur la vaisseau amiral Reliance  

 

Patrick McCreary était furieux.  

 

La galaxie entière faisait face à une crise sans précédent. L'Alliance avait perdu le monopole des vaisseaux de guerre aux mains d'une poignée de rebelles sanguinaires et, au sol, le peuple s’inquiétait. Les Conseils intérieures commençaient à perdre tranquillement le contrôle d'une société jusque là parfaitement docile et sereine. Pourtant, cet imbécile de Charles Dawson, Commissaire de l'Alliance et délégué sur Reliance, refusait d'accorder à McCreary l'instauration de la Loi Martiale. Selon lui, le chef du Service de Renseignements détenait déjà trop de pouvoir pour son bien-être. On lui demandait de se contenter d'être à la tête des Forces d'Interventions de l'Alliance, et de poursuivre la traque des pirates jusqu'à leur anéantissement total. Une mission qui ne plaisait guère à cet homme orgueilleux et ambitieux, puisqu'elle ne faisait que l'éloigner de la véritable action, celle au sol.  

 

Penché sur son écran radar, le nouvel Amiral McCreary observait les déplacements de ses différents vaisseaux de guerre en mission d'escorte. Depuis hier, aucune alarme n'avait été déclenchée. En soit, il s'agissait d'une mauvaise nouvelle. Les pirates s'éloignaient et se faisaient discrets. Préparaient-ils quelques chose ? Difficile à dire du point de vue de Patrick, qui faisait face à une menace relativement nouvelle. Avec cinq vaisseaux de guerre entre des mains ennemis, et dix-huit navires de frets sabordés depuis un an, la situation échappait à tout véritable contrôle. Les pirates faisait en effet preuve de beaucoup d'imagination et, malgré les corridors balisés, ils parvenaient toujours à échapper à la capture.  

Sur l'écran radar, un point d'alerte apparu soudainement. Le croiseur CR-75 venait de refaire surface dans le corridor 48-12. Manifestement, on avait réactivé son transpondeur, mais pourquoi ? McCreary tenta d'établir la communication avec le destroyer Demetrius, qu'il poursuivait depuis des mois. Il savait qu'il n'aurait pas de réponse avant au moins une heure, le temps que son message parviennent au vaisseau et que la réponse revienne. Ces problèmes de communication étaient vraiment agaçants pour McCreary qui n'était pas réputé pour sa patience. Mais contre toute attente, une voix se fit tout de suite entendre dans le poste de commandement du Reliance:  

"Nous avons deux vaisseaux, maintenant, enculés! Ici le capitaine Sven Larsen. Terminé!"  

Sur l'écran radar, le CR-75 et le Demetrius disparurent au même instant.  

 

Fou de rage, Patrick McCreary empoigna une tasse de café qui traînait devant lui et la lança avec force contre une console de commande du vaisseau amiral.  

 

"Branle-bas de combat" hurla-t-il à l'adresse de ses hommes qui, perplexes, ne semblaient pas comprendre ce qu'il demandait...  

 

***  

 

Quatre mois plus tard, en orbite au-dessus de Tlaloc.  

 

L'opération était la plus risquée entreprise jusqu'ici par les rebelles de Tlaloc. Au commande d'un petit vaisseau civil de classe Chrome, Aurélie Bethell tentait de s'arrimer à la station orbitale de la planète sans être détectée par ses senseurs ultra-sophistiqués ni par ses occupants, des androïdes directement connectés sur les serveurs de l'Alliance et chargés de maintenir la planète en quarantaine. L'approche était extrêmement délicate et réalisée sans instruments de navigation. Amélia et sa complice avait perforé la coque du vaisseau pour y installer une fenêtre épaisse juste au-dessus du sas d'accès. C'était un arrimage à l'ancienne du type que plus personne ne savait faire, mais les rebelles n'avaient pas le choix.  

Amélia Bétany guidait Aurélie avec précaution. Celle-i, installée devant le panneau de commande, devait faire confiance à sa soeur et ne pas discuter ses ordres, ce qui s'avérait plus compliqué que prévu. L'Exécutif Bethell avait la fâcheuse manie de vouloir tout faire toute seule, se croyant la plus compétente en tout matière. C'était faux évidemment, car sans les compétences d'Amélia en mécanique et sa capacité à gérer des projets d'envergures, cette mission n'aurait jamais eu lieu.  

 

Après plusieurs minutes intenses, l'arrimage fut complété avec toute la douceur requise. Aussitôt, un groupe d'ouvriers spécialisés en programmation se lança vers le sas avec une panoplie d'instruments divers, procédant à des manipulations complexes et rapides ayant pour but de permettre aux rebelles d'entrer dans la station en demeurant indétectés. Amélia observait ses hommes avec un léger sourire satisfait, fière d'avoir pu réunir une équipe aussi compétente en si peu de temps. De son côté, Bethell avait la sensation d'être en train de dégoupiller une grenade qu'elle n'aurait pas le temps de balancer au loin. Il lui faudrait tout son talent et beaucoup de chance pour accomplir l'étape suivante de cette mission insensée. Fermant les yeux et puisant dans ses souvenirs, Aurélie se rappela les paroles que son mentor lui avait dites, vingt ans plus tôt :  

"Vous êtes maintenant une Exécutif du SRA, Bethell. Votre tâche désormais sera de foutre la merde là où on vous dira de le faire. Vous avez été formée pour ça."  

Un grincement se fit entendre et une soupape laissa échapper un gaz dans le sas d'accès. Aurélie rouvrit les yeux et sortit son pistolet. Elle l'avait volé autrefois au Dr Clarence et pour une raison obscure elle se refusait de s'en débarrasser. Sans attendre, Bethell s'engouffra dans le corridor reliant son vaisseau à la station orbitale, suivit par une petite troupe d'ouvrier armés de brouilleurs d'ondes.  

Plusieurs détonations se firent entendre, mais aucune alarme ne sonna. Après quelques minutes, Aurélie réapparut et déclara la situation sous contrôle. Son visage et ses vêtements était recouvert d'un liquide noir épais et visqueux, mais elle souriait.  

"Ces enculés n'ont vraiment aucune coordination et leur perception de l'environnement ne vaut pas un clou" déclara-t-elle à une Amélia stupéfaite, comme pour se justifier. "À toi la station, ma belle!"  

 

***  

 

Corridor spatial 48-12, à bord du croiseur CR-75  

 

Le message de propagande révolutionnaire tournait en boucle depuis plus de cinq heures sur les hauts-parleurs du vaisseau. Sven Larsen commençait à en avoir marre. Si au départ il avait trouvé inspirant le discours de ces deux femmes prétendants être les seules survivantes du génocide de Tlaloc, il analysait maintenant la situation autrement. Sven songeait à ce qu'il pourrait retirer de la capture de ces rebelles qui avaient manifestement rompu la quarantaine de la Lune Pluvieuse. À coup sur on lui offrirait un Pardon, à condition qu'il remette aussi les clés du croiseur et du Demetrius à leurs propriétaires légitimes. Il lui faudrait toutefois trouver un moyen de conserver une part de son butin, question que cette aventure n'ait pas été menée en vain. Larsen ne se berçait toutefois pas d'illusion. Il savait que l'Alliance serait encline à accepter sa reddition pour donner un exemple positif aux autres capitaines pirates éparpillés dans la galaxie. Mais si toutefois ces-derniers n'emboitaient pas le pas immédiatement en se rendant à leur tour, Larsen serait plus que probablement exécuté de façon discrète par le SRA. Le pirate risquait donc gros, mais pas autant qu'en poursuivant cette folie qui l'avait mis au commande de deux vastes vaisseaux de guerre et transformé en ennemi publique numéro un.  

Les prochains jours seraient chargés pour Sven Larsen. En plus de capturer deux femmes ayant échappé à l'Alliance durant une décennie complète, il devrait entrer en communication avec tous les vaisseaux pirates de la galaxie et convaincre leurs capitaines que la récréation était terminée. Et comme si ce n'était pas suffisamment compliqué, Larsen devrait faire tout ça en tenant son équipage dans l'ignorance quant à son véritable objectif, au risque de faire face à une mutinerie.  

Décidée, Sven contacta le Demetrius pour l'aviser de la trajectoire à prendre. L'ancien mécanicien de bord du CR-75, le nouveau lieutenant de Larsen, serait ravi d'avoir une nouvelle mission impossible à réaliser.  

 

***  

 

Corridor 48-12, à bord du vaisseau-amiral Reliance  

 

Jessie Olson, le sourire aux lèvres, faisait les cents pas dans le poste de commandement de l'énorme navire de guerre. Elle n'avait jamais eu le privilège de mettre les pieds à bord du vaisseau-amiral du temps de sa carrière comme pilote pour les Force d'Intervention de l'Alliance. Après trois ans passée dans une cellule étroite d'une prison de Gahlenn, la jeune femme jouissait d'une liberté plus que bienvenue, comblée par la chance de pouvoir piloter à nouveau. L'amiral Patrick McCreary l'avait recruté pour une mission particulière requérant un talent de pilote exceptionnel, ce qui lui correspondait bien.  

Jessie avait grandi auprès de son père dans un vaisseau de l'Alliance et avait très vite appris à manoeuvrer ces engins capricieux. Malheureusement pour elle, être pilote dans le contexte de l'Alliance s'avérait d'un ennui mortel. Il n'y avait en effet aucune menace dans l'espace. Aucun vaisseau ennemi, aucun vaisseau extraterrestre. De temps à autre un bolide commercial tombait en panne et il fallait lui venir en aide. Palpitant.  

C'est ce perpétuel ennui qui avait conduit la jeune pilote à prendre des risques inutiles. Un jour, elle était parvenu à reprogrammer le protocole de vol de son intercepteur pour se lancer à la poursuite d'un astéroïde qui passait par là. Elle avait détruit la saloperie pour son plus grand bonheur mais ses supérieurs n'avaient guère apprécié la plaisanterie. Un sentence de huit ans pour insubordination avait été sa récompense.  

 

Libérée en retour de ses services, Jessie étudiait la biographie de Sven Larsen, le pirate plutôt malin qu'elle devrait bientôt affronter. Cet homme n'avait pas un passé bien édifiant. S'il avait toujours servi les Forces, il n'en avait jamais intégré les rangs, se contentant d'un poste de maintenance sur le CR-75. Il avait simplement fait preuve d'opportunisme lors du sabotage du centre de contrôle de l'Alliance sur Gahlenn. Le croiseur étant alors pratiquement désert, Larsen s'en était emparé sans trop de résistance avec de fuir dans l'espace, jouant de chance pour éviter la capture et parvenant même à aborder quelques navettes commerciales en chemin.  

Par contre, la manoeuvre qui lui avait permis de mettre la main sur le Demetrius n'avait rien à voir avec la chance. Jessie était persuadé qu'un autre individu se cachait derrière cet exploit sensationnel. Qu'importe qui c'était, la jeune femme devrait faire très attention à ses choix stratégiques à venir, car elle risquait gros. Un commissaire de l'Alliance se trouvait à bord du Reliance pour observer l'Amiral McCreary, et celui-ci n'était pas d'humeur à tolérer un échec. Jessie Olson s'était de son côté promis de ne plus jamais remettre les pieds en prison.  

 

La jeune pilote s'installa au poste de commande du Reliance et initia une procédure de déviation de course. Elle allait surprendre le pirate en l'attaquant par le flanc. Jamais il n'anticiperait une approche ennemie hors des corridors balisés. Le Demetrius serait la première cible de Jessie.  

 

"Qu'on ordonne l'évacuation des quartiers à l'avant du vaisseau" déclara la jeune femme avec autorité. "Nous allons éperonner ces salopards!"  

 

Le Commissaire Charles Dawson ne fut pas le seul à contester cet ordre...  

 

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Amélia Bétany - Kaylee Cobb  

Sven Larsen - Roy McAllister  

Aurélie Bethell - Salome Chasen  

Patrick McCreary - James Carter Jr.  

Jessie Olson - Mandy Faltermayer  

Annabelle Clarence - Elizabeth Du Prez  

Charles Dawson - Luccio Calvino  

Scénario : (1 commentaire)
une série A de science-fiction de Luccio Calvino

Roy McAllister

Kaylee Cobb

James Carter Jr

Salome Chasen
Avec la participation exceptionnelle de Mandy Faltermeyer, Elizabeth Du Prez
Sorti le 06 juin 2031 (Semaine 1379)
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