À l'origine, les habitants de la Terre vivaient tous au même endroit: une île appelée Watoua. Il y avait environ 1 million d'habitants. Là-bas, la paix régnait. Les hommes de toutes les tribus s'entendait parfaitement bien, les dissidents étaient punis utilement et rentraient dans le droit chemin ensuite, les droits de l'Homme étaient respectés...  

C'était le monde parfait. Les souverains étaient justes. Mais un jour, où l'âge de l'île était bien avancé, une femme du nom de Pabruki (Brenda Levay) assassina violemment la Reine. Le peuple était sous le choc. En 200 000 ans d'existence, jamais le royaume n'avait connue cela. Le Grand Tribunal qui juga Pabruki fit donc un exemple: elle et sa famille étaient bannis de Watoua. Pabruki jura de se venger.  

Ils sortirent donc de Watoua et s'installèrent dans ce qui deviendrait l'Europe. Maintenant, les habitants de Watoua savaient ce qu'était un crime. Donc il y en eu de plus en plus. Face à cette vague criminelle, le Grand Tribunal décida de bannir tous les délinquants graves de l'île. 250 000 personnes quittèrent le pays.  

Aujourd'hui, le monde est peuplé, sur tous les continents, de descendants des dissidents de Watoua.  

Pendant des millénaires, ils ont oubliés Watoua. Mais un triste jour d' avril 2011, le descendant le plus direct de Pabruki tomba par hasard sur les écrits de son ancêtre. Elle parlait de Watoua. De son désir fou d'y retourner. Mais les Watouans (habitants de Watoua) lui avait fait oublier le lieu où Watoua se cache, protégée par des sortilèges et invisible aux hommes bannis, à la Terre presque toute entière. En bas de chaque page de ce manuscrit, son arrière-arrière-arrière...arrière-grand-mère avait écrit « Je me vengerait». Sur la dernière page, il y avait ce message: « Nous Envahirons Watoua». Or, le descendant de Pabruki, Aaron Wilson, est président des États-Unis d'Amérique. Il lança donc le programme NEW, Nous Envahirons Watoua, destiné à localiser l'île et à l'attaquer. Il informa également les 7 plus grandes autres puissances mondiales, au cours d'un G8 mémorable. L'Union Européenne fut également mise au courant. Le Monde était à la recherche de Watoua la perdue.  

Watoua et son roi, Imau VI (Sam Dessau) découvrit bien entendu ce que préparaient les Bannis. On décida donc d'envoyer un espion, pour en savoir plus. Malheureusement pas très doué, il fut intercepté par les Français. Interrogé, il livra le plus grand des secret avant de mourir sous la torture. Watoua était dans l'Océan Atlantique, à la place supposée de la merveilleuse Atlantide. La légende n'était donc pas totalement fausse. On envoya chars, missiles, G.I et autres drones. On ne trouva rien, pas la moindre trace de Watoua. L'île était magiquement protégé. Les Watouans étaient pacifiques et redoutaient d'être découverts, et par dessus tout de faire la guerre. Car bien qu'ils se pensaient plus forts ( ils n'avaient pas vu Hiroshima), ils ne voulaient pas tuer.  

Le pape de l'époque se nomme alors Pabruk XXIII. Il est le cousin français de Aaron Wilson. En fouillant dans les archives du Vatican, il déniche un parchemin. Il date de 1359 et a été écrit par le pape Innocent VI. Ce dernier disait qu'à Avignon avait été arrêté puis exécuté un jeune homme, prétendant savoir déjouer la vigilance d'une île appelée Watoua. À l'époque personne ne connaissait l'existence de l'île. Le pape avait bien heureusement consigné ce que disait le jeune garçon. Un mélange d'Edelweiss, de sang papal, d'une feuille d'or de la couronne de Saint-Louis et d'une goutte de l'huile de la Sainte-Ampoule faisait apparaître la merveilleuse île. On trouva facilement les Edelweiss, moins facilement la couronne de Saint-Louis. Le Pape donna quelques goutes de son sang. Quant à la Sainte-Ampoule, il fallut attendre un mois pour que l'archevêque de Reims daigne bien en donner une seule goutte: la dernière! Une fois la potion préparée, l'on partit direction Watoua. Après qu'elle fut déversée, les premiers missiles à tête chercheuse se mirent à pleuvoir sur Watoua...